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Votre avis sur Psychokinesis ?
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Après l'excellent "Dernier train pour Busan", j'attendais impatiemment le prochain film de Sang-Ho Yeon. "Psychokinesis" est donc celui-ci, et même s'il n'a pas eu le droit à une sortie en salles, je suis assez satisfait du résultat, bien qu'il s'avère moins percutant que son prédécesseur. Comme beaucoup de films coréens, ce que l'on ressent face à ce genre de long-métrage est très explicite au niveau des choix de ton. L'objectif était clairement de mélanger les genres pour obtenir un résultat extrêmement riche. Ici, on est donc sur une histoire familiale qui va emprunter aux codes du film de super-héros, avec quelques scènes d'action, et même quelques brins d'humour. L'ensemble est donc varié et c'est clairement ce qui va beaucoup aider le film. Cette diversité permet d'obtenir un tout bien rythmé et qui réussit à tenir le spectateur éveillé. Pour marier cet ensemble, Sang-Ho Yeon a réussi à faire avec ce qui l'avait. On sent bien que le réalisateur n'a pas eu un budget extraordinaire pour réaliser toutes ces envies, mais il a quand même eu suffisamment de moyens pour proposer quelque chose d'intéressant. En matière d'effets spéciaux, on peut noter que ceux-ci sont plutôt propres, avec une séquence finale qui n'hésite pas à aller dans le spectaculaire. Mais pour le reste, ce sera principalement par la réalisation et la photographie que le metteur en scène va réussir à tenir son public. Chaque séquence est particulièrement bien maîtrisée, avec une recherche assez intéressante de la lumière. Si les couleurs s'avèrent assez désaturées, on ressent clairement que chaque séquence a été réfléchie. Donc, en soi, si on le prend comme un petit film pour passer un bon moment, celui-ci fera l'affaire. Il est assez court et il est assez efficace dans sa démarche. Malheureusement, ce qui le rend moins efficace dans son approche par rapport à "Dernier train pour Busan", ce sera clairement dans sa façon de construire son récit. Si le dernier film de Sang-Ho Yeon avait réussi à totalement réinventer son genre, celui-ci est très classique dans son approche. La relation entre ce père et sa fille sera très survolé et très basique, et le film ne va pas forcément chercher à raconter plus que cela. Il essaye vaguement de proposer un sous-texte sur la lutte des classes, mais c'est très convenu et assez cliché dans l'approche. Donc je peux comprendre que ce projet a pu décevoir ceux qui s'attendaient à retrouver les mêmes sensations que son prédécesseur. Mais en étant honnête, et en prenant ce projet pour ce qui l'est, il est difficile de vraiment le trouver mauvais. Pour conclure, un film efficace malgré tout.
Le cinéma est un spectacle et qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'est pas assuré dans ce film, le rythme est infernal surtout vers la fin, les mouvements de foules sont parfaitement maîtrisés, et puis il y ce côté jubilatoire, ce côté super héros au premier degré sans prise de tête (on n'est pas chez Nolan) Alors bien sûr que c'est manichéiste, mais ça fait partie du charme comme dans Guignol… et ça fait parfois du bien de retrouver son âme d'enfant
Jerem69tt
Un film un peu inhabituel, coréen version fantastique (un Hancock made in Corée) avec des effets spéciaux relativement réussi. Une chose intéressante de ce film est sa façon de montrer les gentils des méchants car en fonction du point de vue on peut voir les choses différemment. Un peu dommage que certaines scènes manquent de crédibilité et que l’ensemble ne soit pas assez sérieux. Le reste pas est trop mal.
Yves G.
Un père défaillant, qui a quitté une dizaine d’années plus tôt le domicile familial, végète dans un emploi minable de vigile. Pendant ce temps, sa femme meurt en défendant son petit commerce face à la mafia locale qui souhaite l’exproprier pour le compte d’un grand conglomérat. Sa fille, aujourd’hui âgée d’une vingtaine d’années, entend reprendre le flambeau, avec l’aide d’un avocat qui se consume d’amour pour elle. Elle aura besoin des pouvoirs télékinésiques dont son père est mystérieusement doté pour y parvenir.
Après "Dernier Train pour Busan" – qui lui valut un succès mérité et mondial – et "Peninsula" – qui ne casse pas trois pattes à un canard – le jeune réalisateur Yeon Sang-ho a tourné "Psychokinesis". Sorti en salles en Corée en janvier 2018 où il se classa en tête du box-office, il fut racheté par Netflix qui en assure, depuis avril 2018, la diffusion à l’étranger.
"Psychokinesis" essaie d’articuler trois niveaux de récit. Premièrement le film de superhéros avec un sous-genre qui, depuis "Spiderman", a gagné ses lettres de noblesse : le super-héros-malgré-lui.
Deuxièmement, la romance familiale ou l’histoire, courue d’avance, de la réconciliation d’un père et de sa fille.
Troisièmement, la lutte des classes entre le petit commerce menacé d’expropriation et le grand capital corrompu, allié à la mafia et à sa cohorte de gros bras bas-du-front.
Ce programme ambitieux aurait pu sans problème nourrir un film réussi. Hélas, rien ne marche dans "Psychokinesis" dont les ficelles sont trop grossièrement tissées pour tenir ensemble. La découverte par le héros de ses superpouvoirs est l’occasion d’une scène sans surprise que la bande-annonce avait au surplus déjà révélée. La réconciliation du père et de sa fille est tellement téléphonée qu’elle ne soulève aucune émotion. Quant à l’opposition bloc à bloc des courageux commerçants et des cyniques capitalistes, si elle fournit le prétexte à une scène d’un sadisme étonnant d’une PDG en talons aiguilles, elle est trop caricaturale pour susciter la moindre réflexion.
Après "Dernier Train pour Busan" – qui lui valut un succès mérité et mondial – et "Peninsula" – qui ne casse pas trois pattes à un canard – le jeune réalisateur Yeon Sang-ho a tourné "Psychokinesis". Sorti en salles en Corée en janvier 2018 où il se classa en tête du box-office, il fut racheté par Netflix qui en assure, depuis avril 2018, la diffusion à l’étranger.
"Psychokinesis" essaie d’articuler trois niveaux de récit. Premièrement le film de superhéros avec un sous-genre qui, depuis "Spiderman", a gagné ses lettres de noblesse : le super-héros-malgré-lui.
Deuxièmement, la romance familiale ou l’histoire, courue d’avance, de la réconciliation d’un père et de sa fille.
Troisièmement, la lutte des classes entre le petit commerce menacé d’expropriation et le grand capital corrompu, allié à la mafia et à sa cohorte de gros bras bas-du-front.
Ce programme ambitieux aurait pu sans problème nourrir un film réussi. Hélas, rien ne marche dans "Psychokinesis" dont les ficelles sont trop grossièrement tissées pour tenir ensemble. La découverte par le héros de ses superpouvoirs est l’occasion d’une scène sans surprise que la bande-annonce avait au surplus déjà révélée. La réconciliation du père et de sa fille est tellement téléphonée qu’elle ne soulève aucune émotion. Quant à l’opposition bloc à bloc des courageux commerçants et des cyniques capitalistes, si elle fournit le prétexte à une scène d’un sadisme étonnant d’une PDG en talons aiguilles, elle est trop caricaturale pour susciter la moindre réflexion.
J'aime le cinéma coréen pour son originalité et son inspiration même lorsqu'il aborde des sujets et des genres déjà surexploités par les américains. C'était d'ailleurs le cas pour le "Dernier train pour Busan" de Sang-Ho Yeon, auteur de ce "Psychokinesis". Cette fraicheur typiquement coréenne ne se retrouve pas dans ce film de super-héros. Scénario creux reposant sur un concept mince, pas de réelles recherches de mise en scène et une jauge émotionnelle qui reste plate durant tout le film. L'humour ne fonctionne pas tout comme les passages plus tendres. Il reste l'action mais ces scènes sont finalement banales. Rien d'affreux mais rien de bien croustillant à se mettre sous la dent.
La partie qui rend ce film terrible est que aucune des mauvaises personnes n'obtient jamais ce qu'elle mérite. Vous regardez un film de 90 minutes où les méchants gagnent constamment. Il y a peut-être 8 minutes d'exploration du personnage entre le père et la fille qu'il a quitté. Mais cela est facilement éclipsé par le chef du voyou affirmant hystériquement que ses hommes ont été battus par le père et que le père a été arrêté. Et cela est éclipsé par son patron le grand directeur d'entreprise qui fait écraser sa voiture mais pense toujours que tout le monde est son esclave. Psychokinesis est fait pour les pré-adolescents semble-t-il avec les bons ouvriers contre la société et la police diaboliques et dans un style burlesque de film imitant les super héros américain...
Trés connu pour son fameux Dernier Train Pour Busan (film catastrophe contagieux qui fut un succès public et critique) Sang-ho Yeon réalisa Psychokinesis avant Peninsula, son chef-d’œuvre (et dont la sélection officielle à Cannes aurait dû lui donner le retentissement qu’il mérite).
Une jeune femme doit donc défendre le local de son restaurant menacé de destruction par un puissant promoteur prêt à tout pour parvenir à ses fins. Or celle-ci est aussi la fille d’un père absent qui se retrouve subitement doté de pouvoirs télékinésiques majeurs (un peu façon Chronicle)... Le mélo-familial sous-jacent n’enlève rien à cette lutte impropable et spectaculaire entre poignée de rebelles et armada de forces de l’ordre dans laquelle un super-héros inespéré va finir par jouer un rôle.
Si le film s’amuse souvent à déjouer l’attente du spectateur, il n’esquive aucune des difficultés de mise en scène des situations les plus farfelues de son scénario... comme quoi, rien ne semble jamais vraiment impossible pour ce réalisateur sud-coréen ! Réjouissant
Une jeune femme doit donc défendre le local de son restaurant menacé de destruction par un puissant promoteur prêt à tout pour parvenir à ses fins. Or celle-ci est aussi la fille d’un père absent qui se retrouve subitement doté de pouvoirs télékinésiques majeurs (un peu façon Chronicle)... Le mélo-familial sous-jacent n’enlève rien à cette lutte impropable et spectaculaire entre poignée de rebelles et armada de forces de l’ordre dans laquelle un super-héros inespéré va finir par jouer un rôle.
Si le film s’amuse souvent à déjouer l’attente du spectateur, il n’esquive aucune des difficultés de mise en scène des situations les plus farfelues de son scénario... comme quoi, rien ne semble jamais vraiment impossible pour ce réalisateur sud-coréen ! Réjouissant
Un film qui débute par un drame sociale et familiale pour lentement se tourner vers les exploits d'un super-héros ordinaire.
Une belle et surprenante surprise comme bien souvent avec ces Coréens. A ne surtout pas rater ;-)
Ti Nou
Après le percutant "Dernier train pour Busan", Yeon Sang-Ho revient avec un film de super-héros produit par Netflix. Son héros, père de famille ayant fui ses responsabilités, va devoir lutter contre une multinationale tentant de raser le quartier dans lequel vit sa fille. On retrouve dans ce deuxième long-métrage (en dehors du cinéma d’animation) toutes les thématiques du premier (lutte des classe, relation entre parent et enfant...) mais abordés dans un film plus léger et moins adroit ayant du mal à trouver le ton juste.
Un film globalement très plaisant mais avec quelques défauts. Alors qu'on ne s'y trompe pas, les super-pouvoirs ne sont pas du tout le centre du film, qui est plutôt une comédie sociale, en effet le film ne s'embarrasse ni d'explications superflues sur l'origine des pouvoirs, ni de réelles séquences d'apprentissage de son pouvoir ou autres. Le film est axe sur la relation entre un père irresponsable et sa fille qu'il a abandonné, sur fond de détresse sociale. Et le fond du film, lui est très bien exploité, oscillant entre plusieurs genres allant de la comédie potache au film politique, mais toujours avec une intelligence et une bonne cohérence.
Deux gros bémols, la toute fin du film qui est vraiment trop absurde à mon goût ( spoiler: on ne comprend pas pourquoi il se rend à la police, puis les retrouvailles sur fond de on est pas venus te rendre visite une seule fois en 4 ans, lui il n'a jamais essayé ses pouvoirs en 4 ans pour savoir s'il les a encore...
) et les effets spéciaux qui sont parfois à la limite du nanar malheureusement...
Deux gros bémols, la toute fin du film qui est vraiment trop absurde à mon goût ( spoiler: on ne comprend pas pourquoi il se rend à la police, puis les retrouvailles sur fond de on est pas venus te rendre visite une seule fois en 4 ans, lui il n'a jamais essayé ses pouvoirs en 4 ans pour savoir s'il les a encore...
) et les effets spéciaux qui sont parfois à la limite du nanar malheureusement...
Dans un univers sous la botte de l’impérium Marvel, toute réappropriation du film de Super-Héros est bonne à prendre. Les approches métaphoriques, que les cinématographies européennes ont parfois tenté, ont le mérite de l’originalité mais s’agit-il encore bien de films de Super-Héros ? Le cinéma coréen, lui, peut se permettre une approche intermédiaire, à savoir un divertissement grand-public mais avec un minimum de fond...quelque chose dans l’esprit de ‘Chronicle’ plus que dans celui des ‘Avengers’. L’entame du film fait pourtant dans le vu et revu : quand un type médiocre découvre qu’il possède des pouvoirs psychokinésiques, il s’en sert d’abord pour assouvir des ambitions vénales avant de découvrir une grande cause à embrasser. Les premières conséquences de ces super-pouvoirs, outre qu’ils sont visuellement fort réussis, donnent lieu à quelques scènes assez humoristiques. Ensuite, le film ajoute à son récit de wannabe-surhomme d’autres thèmes dont on pourrait regretter qu’ils ne s’écartent que fort peu de ceux qu’on retrouve dans presque tous les films de genre coréen : une relation conflictuelle toute en sentiments tus entre un père et sa fille, assez bien retranscrite, et l’habituel dossier à charge contre la société coréenne, avec ses flics idiots, ses entrepreneurs véreux et cet autoritarisme rampant et ultra hiérarchisé qui empoisonne les relations humaines. Si on n’échappe pas à quelques méchants bien ridicules et archétypaux, ‘Psychokinesis’ n’en reste pas moins une variation locale sympathique de la figure de proue du blockbuster contemporain qu’est le film de Super-Héros; même si le réalisateur Yeon Sang Ho semble tout de même moins à l’aise avec ce matériau qu’avec les zombies de son exceptionnel ‘Dernier train pour Busan’.
FaRem
Après "Train to Busan", son film de zombies, Sang-ho Yeon s'attaque cette fois-ci au film de superhéros, encore une fois à sa façon. À la suite d'un phénomène inexpliqué, Seok-hyeon se découvre des pouvoirs qui lui permettent de faire bouger des choses ou des personnes avec des ondes d'énergie ainsi que de voler. Si la mise en place est un peu brouillonne, car on ne sait pas ce qui motive ces gens qui s'attaquent à Roo-mi, et que l'acquisition des pouvoirs arrive trop facilement, l'histoire se met quand même vite en place. L'intrigue n'est pas exceptionnelle et est même très prévisible en l'absence de rebondissement, mais elle se laisse suivre avec plaisir. Le réalisateur ne cherche pas à faire un simple film de superhéros comme il en existe des tas, et il joue plutôt la carte de l'antihéros un peu looser même lorsqu'il utilise ses pouvoirs. De l'humour et quelques maladresses pour apporter de la légèreté à l'histoire qui se déroule dans un contexte familial, social et politique assez sérieux. Si je n'avais pas été aussi emballé que la plupart des gens concernant "Train to Busan", j'avais bien aimé ce film qui est plus réussi et abouti que celui-ci. "Psychokinesis" est un petit divertissement agréable, mais qui reste très classique avec un scénario un peu trop limité.
Yetcha
Jolie surprise que ce film de super-héros malgré lui, un peu à la façon Hancock. Ici le traitement est efficace, la dénonciation sur l'expropriation réelle et l'en semble est très agréable à regarder avec des effets spéciaux très naturels derrière une histoire de paternité ratée. Une vraie belle surprise.
On pouvait attendre quelque chose de beaucoup plus inspiré que ce que propose finalement "Psychokinesis" compte tenu de la 'bonne' idée sur laquelle repose le film. Hélas elle est sous exploitée et le scénario délaisse l'originalité et l'humour au service de l'action.
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