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Anonyme M
64 abonnés
1 661 critiques
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0,5
Publiée le 17 février 2021
je revient sur ce film vu que peu de gent ont compris le malaise de ce film. ça ce veux en réalité documentaire mais il n'y a pas d'interview, pas de rébellion ni rien en fait présenter pendant deux heures comment faire souffrir des femmes des enfant Ce n'est PAS BIEN. sinon pour parler du film tout est foiré les acteur sont 10 fois pires que des amateurs (et j'ai vu des amateurs de grand talents), scénario plus que mauvais certaines scènes sont malsaines comme quand l'un des soi disant sorcier fait une dance en criant tu as pitié plus qu'autre chose, toute cette ambiance est malsaine le tribunal et les policier relève plus d'un jeux pour enfant, pas de méchant pas de voix off pour expliquer le scénario rien c'est une page blanche. le racisme est la base du film avec les gros clichés ULTRA INSULTANT rien est a garder et j'ai mit des 1/2 étoiles pour large moins pire que ça c'est dire a quel point c'est foiré ça ne mérite même pas la demi étoile !!!
4 618 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 14 décembre 2020
I Am Not a Witch est un de ces films où vous finirez par être confus. Pourquoi demandez-vous. D'une part vous ne serez pas certain de ce qui se passe ou plutôt de la raison pour laquelle les choses se passent. Et deuxièmement vous ne serez pas certain si vous êtes censé vous sentir mal à l'aise tout au long du film ou si c'est juste le résultat possible de votre propre interprétation. C'est de bon augure pour cette vieille question sur la sorcellerie que voulait dire l'auteur ou dans ce cas, le réalisateur je n'en suis pas sûr. Bien sûr il y a ici des traces de féminisme, de critique socioculturelle et de réappropriation de l'africanisme plutôt que des structures postcoloniales en place en Afrique. Tout cela est très bien mais l'histoire est trop rigide et trop vague. Il n'y a pas vraiment de sens dans tous ca je veux dire...
Il faut savoir que dans certaines régions d’Afrique notamment en Zambie & au Ghana, les camps de sorcière existent encore. Ce film sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017 est donc extrêmement intéressant montrant une pratique culturelle qui perdure malgré le fait que les gouvernements tentent de fermer ces camps. Il y a d’ailleurs beaucoup de nuance dans ce récit qui montre aussi que dans ce camps une vraie communauté c’est formé avec ces femmes qui ont été rejetée pour diverse raisons par leur village. Une solidarité se forme et elles prennent sous leur aile la jeune Shula. Le jeu de la jeune Margaret Mulubwa est remarquable dans cette petite fille victime de rite ancestrale qui la dépasse. Et donc même si le rythme est extrêmement lent, le sujet et l’enjeu pour Shula m’a tenu accroché jusqu’à la dernière seconde. SPOIL SPOIL SPOIL la mort de la toute jeune Shula à la fin est haute en symbolique. Tout d’abord elle n’a trouvé que la mort pour se libérer d’un fardeau qui au final l’avait détruite de l’intérieur. Et dans un second temps elle a servi de déclic aux femmes qui ont décidées en coupant les rubans de couper leur lien avec cet enclavement forcé. Le film se fini par cette image très forte du camion avec les bandes coupées signe de liberté.
le constat d'une certaine Afrique empêtrée dans ses traditions et croyances d'un autre temps auquel il est difficile de trouver un intérêt. ainsi tout dans ce récit paraît dépassé, au folklore ridicule du point de vue de notre société. sur l'aspect cinématographie, une immersion aux contours réalistes mais sans moyens.
Sous des dehors de film dénonciateur pesant, "I'm not a witch" prend plutôt la forme d'un conte cruel. Cette petite fille excommuniée, exhibée, humiliée, affronte l'archaïsme des superstitions avec aplomb. Le film ne s'enferme pas du tout dans le vase-clos du misérabilisme. Tous les pièges du film à thèse sont déjoués par cette volonté de coller à la fable. La prouesse étant de réussir à faire exister des personnages réalistes tout en leur donnant un caractère figuré propre au genre: la sorcière, le méchant, l'héroïne etc. Un très bon film qui a des choses à dire et le fait passer sans forcer.
Doté d'une histoire touchante, ce drame se déroulant en Zambie raconte la triste destinée d'une petite fille de neuf ans accusée d'être une sorcière. Et l'ensemble est à visionner pour la très belle prestation de la petite Maggie Mulubwa, qui est la vraie révélation de ce long-métrage, et aussi pour la mise en scène de Rungano Nyoni qui ne manque pas d'inspiration.
Un film au thème original (les camps de sorcières en Zambie), aux images magnifiques (la réalisatrice est douée, en particulier elle a un beau sens du cadre, la dernière séquence est visuellement splendide), et très bien interprété (par des interprètes non professionnels) mais au traitement qui m'a laissée un peu perplexe. Après un début (au commissariat de police) qui laisse en effet penser que le film traitera le sujet sous forme d'une fable teintée d'humour et de satire sociale, ces aspects -là sont un peu laissés de côté. En fait, à cause sans doute d'un mauvais dosage entre tous les éléments : le réalisme du cadre, la part de satire et d'humour, et le côté tout de même très dramatique de cette histoire. On ne sait même plus si on est dans une sorte de conte (assez cruel finalement) ou si c'est du réalisme teinté de surnaturel (?). On en viendrait, sans le carton initial, à douter de l'existence à notre époque de ces camps, ce qui dessert un peu le propos du film (dénoncer leur existence, et au-delà de ce sujet, l'utilisation des croyances et superstitions pour asservir -ici les femmes). Dommage...
pour son premier film, la réalisatrice fait mouche en dénonçant sous forme de fable à l'humour caustique, ces camps de sorcières qui existent en Zambie ou encore le Ghana. Porté par des comédiens amateurs rendant le propos plus réaliste encore, ces femmes dénoncées par superstition, parce qu'elles sont vieilles et qu'on veut s'en débarrasse, ou encore par jalousie, finissent isolées dans des camps, exploitées par l'état ou livrées aux touristes qui viennent les photographier. Cruel sur le fond et poétique dans la forme avec ces rubans blancs attachés dans le dos pour éviter qu'elle ne s'envolent, ce cente troublant et révoltant ne laisse indifférant et donne envie de suivre la carrière de la réalisatrice.
Rungano Nyoni signe ici un film sur l'Afrique Noire pour le moins original. Ce conte sur les prétendues sorcières met en évidence avec beaucoup d'humour la condition de certaines femmes dans les contrées les plus reculées de ce continent. Ces sorcières qui trainent leurs rubans blancs comme un fardeau peuvent mettre le spectateur mal à l'aise devant certaines absurdités (comme la dénonciation du voleur par Shula). Un premier long-métrage pour une cinéaste Zambienne parfois maladroit mais rempli d'"humour noir".
Film étrangement long, on n’arrive pas à s’intéresser au sort de cette petite fille, on a aucune empathie avec aucun personnage... un film africain plein de défauts.
La réalisatrice se serait inspirée de “ La chèvre de M. Seguin “ pour ce conte très original et passablement drôle qui se moque de la réelle chasse aux sorcières qui existe dans certains pays d’Afrique – et qui n’est pas plus ridicule que celle menée par certains McCarthy, Edgar Hoover et autres dingues américains ! Un film extrêmement original qui dénonce l’insondable bêtise des mâles et l’incroyable asservissement des femmes en Afrique… mais on peut aisément élargir à l’ensemble de la planète ! La dérision, l’humour noir (sans jeu de mot) cachent le drame de la situation qui ne surgit qu’à la fin. Les acteurs sont naturels, la gamine est impressionnante dans toutes ses attitudes et la mise en scène bien travaillée. Il n’en reste pas moins que si le film est une belle œuvre… il m’a beaucoup ennuyé !
Je sors dubitatif du premier film de Rungano Nyoni, « I’m not a witch ». L’histoire est celle d’une petite fille orpheline au regard perçant qui est accusée de sorcellerie sur des on-dit des villageois, accusation « confortée » par un homme politique (le ministre du tourisme ?) sur des arguments de pure rhétorique et par le fait qu’une poule blanche sacrifiée meure en dehors d’un cercle de craie tracé par le sorcier du coin. Elle est alors placée dans une « réserve de sorcières » où toutes ces femmes sont attachées par un long ruban blanc afin que « elles ne s’envolent pas pour tuer les gens » mais où il faut travailler durement pour l’état et être photographiées par les touristes ! La petite doit d’abord passer une nuit seule dans une cabane pour savoir si elle veut qu’on lui coupe son ruban dorsal et devenir alors une chèvre (et être abandonnée dans la brousse) ou au contraire devenir une nouvelle recrue de cette réserve présidée par une « matriarche » qui va même jusqu’à donner ses ordres à notre homme politique. Baptisée par les anciennes sorcières, Shula (être déraciné) va devenir la « petite sorcière préférée » de notre homme politique qui va la prendre dans sa luxueuse villa (après avoir inondé de gin le seuil de la maison pour que les mauvais esprits n’entrent pas) et l’utiliser pour juger des affaires de droits communs, l’exhiber dans un talk-show télévisé … Cette histoire n’est bien sûr qu’une pure métaphore sur la collusion entre le système politique corrompu et les traditions/croyances ancestrales d’une part et une réflexion sur la place des femmes en Afrique … mais on se prend au jeu et on finit par croire à cette histoire de réserve de sorcières qui existeraient réellement en Zambie et au Ghana ! Si la petite Shula joue à merveille et s’il y a de superbes plans, la musique classique européenne n’a pas trop sa place ici et in fine on se demande si la réalisatrice qui certes est née en Zambie mais réside au Portugal, ne nous en fait pas elle-même ensorcelé par son conte ? J’attends donc son prochain film pour mieux percevoir sa trajectoire !
Un beau film incongru, qui traite d’un sujet grave et absurde mais sans lourdeur, avec même fantaisie et poésie. Rien n’est pesant dans ce film d’auteur qui développe un vrai point vu (l’absurdité des croyances et superstitions et leur instrumentalisation pour mieux asservir , comme d’habitude, les femmes), on y rit même souvent , la mise en scène est très belle et souligne le surréalisme de la situation. . Les actrices sont intenses et lumineuses. Un film très original , onirique et intelligent. A voir.
Parmi les bonnes surprises que peut réserver un Festival comme Cannes, il y a celle de se retrouver un petit matin dans une salle de la Quinzaine à regarder un premier film qui sort de nulle part (en fait de Zambie), et de dialoguer ensuite avec sa lumineuse réalisatrice.
Quel plaisir de suivre les méandres de ce conte qui s'inspire de la réalité (à moins que ce soit le contraire) et qui parvient à la fois à être drôle (les scènes avec le représentant du gouvernement) et beau (les rubans, et une myriade d'inventions).
Subtilement critique, à la limite de l'esthétisme gratuit, I'm not a witch étonne par la sûreté et la cohérence de ses choix de mise en scène. L'Afrique a définitivement besoin de ces films qui la raconte, loin des stéréotypes, dans un geste créatif parfait techniquement.
c'est le genre de film pour lesquels un spectateur lamba comme moi ne peut pas comprendre ce que des cinéphiles avertis peuvent y trouver. L'idée de départ est bonne, surtout si c'est vrai qu'il existe un parc aux sorcières, le film démarre pas mal avec cette scène devant la policière, mais après quel ennui. Dommage, l'afrique mérite beaucoup mieux.