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Jahro
55 abonnés
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2,5
Publiée le 19 février 2013
Jusqu’ici plutôt spécialisé dans de la série B d’action comme en produisent les studios d’Hong-Kong à la chaîne, Po-Chih Leong a eu pour son premier (et sans doute unique) essai fantastique d’auteur la lumineuse idée de modifier son nom. Leong Po-Chih, l’évolution peut paraitre légère, mais elle a vraisemblablement suffi pour tromper le jury de Gérardmer, qui lui décernera son prix en 1999. Il n’y a pourtant pas grand-chose à retenir de la tentative. Avec sa photo calquée sur les pires feuilletons BBC, sa direction d’acteurs approximative et son sens relatif du rythme, le londonien d’origine chinoise n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un maître. Son alternative au mythe de Dracula n’est certes pas exempte d’idées – le parallèle entre l’asthme et l’asphyxie du vampire en manque de sang, la métaphore de la voracité amoureuse, la cristallisation des sentiments sont autant de détails qui le distinguent de ses parents. Mais en oubliant la forme sans véritablement creuser le fond, en abandonnant sa distribution à ses initiatives peu inspirées, il ne peut réellement compter que sur un impeccable Jude Law et le courageux Timothy Spall pour accrocher le regard. C’est quand même assez faible.
Une nouvelle vision du mythe du vampire ou celui-ci se nourrit des femmes qu'il seduit et qui tombent amoureuses de lui. Le film se deroule dans un Londre glaciale aux apparences futuristes, jude law incarne parfaitement ce seducteur mais l'ennui se fait quand même sentir et le film est peut être même trop froid et étouffe le moindre sentiment.
The Wisdom of Crocodiles, ou le conte vampirique revisité façon thriller envoutant et mélancolique. Et c'est Po-Chi Leong qui s'y colle. Le scénario simple mais à la construction solide, la réussite d'une réalisation propre (malgré quelques molesseses et une ambiance un peu froide) et la performance de Jude Law font de ce film une bonne surprise dans la catégorie fantastico-vampirique.
4 554 abonnés
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1,5
Publiée le 12 février 2021
La Sagesse des crocodiles tente de présenter une vision moderne d'un vampire bien qu'il soit encore un peu vague en fin de compte que c'est exactement ce qu'il est. Le film parle du beau Steven Grlscz (Jude Law) et de sa séduction des femmes pour sa soif de sang. La tragédie romantique survient lorsqu'il tombe amoureux d'une de ses proies. Steven Grlscz est tout ce qu'une femme peut désirer, beau, intelligent, aisé et il travaille comme médecin. Non décrit dans le film Steven souffre d'une sorte de vampirisme des temps modernes où il a besoin de sang pour survivre. Il décrit le sang comme étant plus qu'un simple fluide dans les veines et qu'il contient des sentiments et des émotions. La raison pour laquelle il noue des relations avec de belles femmes dans le seul but de les tuer toutes est faible tout comme l'est l'enquête de police après qu'ils aient trouvé l'une de ses victimes. La capacité de Steven à rester calme dans les situations les plus chaudes est également un peu déconcertante par moments. La seule preuve réelle que nous obtenons pour satisfaire nos idées préconçues cinématographiques sur ce que devrait être un vampire qui prend le sang est une brève scène dans laquelle il est capable de se déplacer rapidement. Il n'y a aucun effet de la lumière du soleil sur lui, pas d'ail et pas de crocs. La prévisibilité de la fin de cette histoire m'a laissé avec un froncement de sourcils et un tremblement de tête...
C'est l'un de mes coups de coeur de ses derniers temps, j'ai vraiment adoré. J'avais jamais vu un film dans le genre et encore moins un qui traîte sérieusement de ses animaux si mystérieux. Jude Law colle parfaitement au profil du personnage, et nous fait part d'une excellent préstation. Une mise en scène très touchante et percutante à la fois, un fin très réussie et tout le reste parfait. Y a rien à redire, je reverrai des films de ce réalisateur. Je le conseille vivement malgré que certaines images peuvent choquer. C'est du grand cinéma, et je crois même que c'est un film indépendant qui a glaner un prix dans un festival spécifique et je pense que c'est amplement mérité. N'attendez plus, allez le voir, je vous le recommande. Régalez vous et bonne séance !
La mise en scène,d'un bon niveau,est classique,sobre et épuré.Po-Chih Leong évite adroitement l'esbroufe pour installer une atmosphère étrange,complentative.Le rythme est assez soutenue(peu de temps mort).Bon prestation de Jude Law qui incarne avec grande sobriété un personnage mystérieux, ambiguë.Travail satisfaisant au niveau du cadrage,avec des mouvements de caméras fluides(panoramiques)et de nombreuses plongés.Les dialogues ont peu d'importance et d'intérêt sauf pour les passages de poèmes.L'oeuvre possède aussi une musique belle et envoutante,une photographie soignée et une esthétique raffiné.Les thèmes principaux du long-métrage sont:la mort,l'amour,le soupçon,le dédoublement de la personnalité,le sacrifice et la violence urbaine.Le film est d'une pauvreté visuelle gênante,sauf durant la scène finale prévisible mais haletante,poètique,onirique et plastiquement magnifique.La sagesse des crocodiles est donc un bon film.
Ce qu'on pourra dire de ce film, c'est que c'est une sorte d'ode à l'amour, Enfin pour ma part. Je trouve que l'utilisation du fantastique dans ce film est une métaphore mettant en opposition l'amour et tout ce qui est son contraire dans une guerre perpétuel. En jouant beaucoup avec la psychologie du personnage de Jude Law (qui prouve dans ce film une fois de plus son talent de part son interprétation glaçante.)le réalistaeur arrive même à nous faire naître de la compassion pour ce personnage qui est pourtant horrible. Le combat intérieur de l'anti-héro de ce film nous fait beaucoup réfléchir et éveille en nous beaucoup d'interrogation vicérale : Jusqu'à où peut-on aller en amour? ce film en est une belle réponse (certes déconcertante)et une anéthésiante plongée dans l'opaque des sentiments humains. 13/20
Jude Law assez excellent dans son rôle, pour un film assez lent et contemplatif, mais finalement assez intéressant. Seule la fin nous laisse à peu sur notre faim.
po-chih leong interprete le mythe du vampire d'une maniere interessante en ce consentrant sur un personnage mysterieux et ambigu prêt a commètre des actes monstreux pour sa survie, un brillant manipulateur. la mise en scène est sobre et efficace, on ne peut que s'attaché a se predateur feroce magnifiquement porté par jude law
C'est un bon film mais c'est surtout une ambiance, Jude Law y est phénoménal! L'histoire en est intéressante mais ca n'en fait pas un film exceptionnel.
Jude law interprète un suceur de sang convaincant. A préciser que celui ci ne craint pas le soleil. Ambiance grisâtre, triste, mélancolique. Peu d'action et encore moins de sang plus un film sur les sentiments sur la relation entre un homme et une femme ou encore sur le personnage principal tout tourne autour de lui. Timothy Spall est parfait en policier londonien.
Un film qui prend son temps... Il a le mérite d'être original et d'une esthétique sobre mais travaillée. Le script n'est pas d'une perfection folle, mais l'on se surprend à suivre le déroulement de l'histoire sans sourciller. C'est pafois la preuve que certains films sont réussis. A voir.
Ouah!! J'ai été surprise par la prestation de Jude law. Je le trouve épatant dans ce film. Il est super dans ce rôle de vampire qui dois tuer pour survivre. Elina Lowensohn y est elle aussi épatante. Le réalisateur ne parle pas de ces créatures comme étant des monstres car il les traite comme des êtres torturés par leur condition. Très belle histoire, un peu gore au début mais qui devient une belle histoire d'amour.