악녀, traduit par chez nous en The Villainess, s'imprègne de suite comme un ersatz de Nikita et de Kill Bill, avec mon œil de Français tout du moins. Le film a d'ailleurs un condensé d'action et de réflexion qui stimule un rythme et dynamite, à l'instar des deux autres déjà mentionnés, la figure de la tueuse manipulé sous couverts d'une émancipation du joug autoritaire qui lui dicte sa conduite. La liberté à un prix, elle s'accompagne de solitude fragmenté, une forme de démence dont la souffrance maintient autant qu'elle mine !
Dès sa première scène, ce film va clairement se situer. Il - nous - plonge dans l'action, à la manière d'un jeux vidéo immersive, qui nous donne à voir le point de vue de sa protagoniste ( que l'on découvre en chemin ) dans ce combat machinal à différents niveaux. La encore, le gameplay dresse une palette de techniques de combat, à l'arme blanche comme avec son gun, on nous refile en guise de présentation une électricité qui coche des cases et va qui va prendre malin plaisir à s'en éloigner ensuite ...
Car là ou le film surprend, c'est qu'il se raconte de suite cette entrée sans texte ou presque. En accéléré, d'abord, la ou la contrepartie n'est pas vraiment au programme dans cette façon d'envoyer des lignes de traitements qui nous pousse encore à courir. Un défi qui démontre du coffre et qui devient extrêmement passionnant avec la manigance qui s'inscrit ensuite, mais avant cela, son aspect camp de mission sous l'égide de cette chef un peu inordinaire, et de sa troupe d'hommes qui regardes ses femmes sur fond de Tv Show commentés telle une conversation de vestiaire mène sous speed une introspection du traumatisme passé et à venir.
Après une première observation, le film ralentit et cherche à inscrire son " complot " dans des circonstances pré-écrites. Le braqué change, la forme aussi. L'identité, relégué au second plan devient le centre de ce nouvel axe, il est au cœur des magouilles et du mensonge, il en résulte une question. Comment construire et reconstruire sa vie selon les normes stipulés par d'autres ? Le suivi des impressions, de la véhicule de sentiments orientés par, pour, à dessein de, narre une relation dont les coutures sont masqués par des tours qui n'empêche pas de gratter ... Mais qui à pour autant une délicatesse et un attachement tout ce qui y'a de plus réel !
Le film reprend par la suite sa course contre la montre, à mesure que les trahisons et tromperies se révèle ( une fantastique analyse se fabrique d'ailleurs là-dessus ! ). Je tiens à dire que le casting est d'ailleurs absolument parfais. Kim Ok-vin, premier rôle incroyable de ce long-métrage capte l'attention avec une exagération qui sert et colle d'une certaine manière à la marche forcée de ce film qui chavire à grands renforts de tapages et de chambardements. Sa nuance est aussi là, avec moins de surface, mais quand même là ...
L'explosion démente de sa fin, dans son ultime chapitre réserve des scènes d'actions assez génial je trouve. Son affrontement avec celui qui se révèle être l'ennemi est faramineux et atteste de rendre The Villainess comme étant un super modèle du genre. Le bras levé de Sook-hee m'ai encore bien en mémoire à l'instant ou j'écris ceci ...