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Ykarpathakis157
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 26 novembre 2020
Une ode américaine avait tout pour être génial mais nous avons eu un film de la semaine à la place. Je ne sais pas si le problème vient du manque de matériel utilisable ou du fait que l'expérience du monteur se limite à la fabrique de saucisses c'est-à-dire à une série télévisée de second ordre mais le montage était épouvantable. Aucun espace n'était prévu pour que les personnages puissent respirer et grandir et pour un récit sur leurs origines, il y avait un manque impardonnable d'histoire. Le peu qui était donné était étouffé. Juste assez pour nous permettre de comprendre l'essentiel alors que cela demandait une générosité qui nous aurait indéniablement attirés ne nous laissant pas d'autre choix que de nous engager émotionnellement. Au lieu de cela nous avons eu un rythme inorganique qui nous rappelait constamment notre statut d'observateur. Tout le montage du film alterne entre une formule rudimentaire douloureuse et des tentatives maladroites de déconstruction du récit pour tenter de faire correspondre le discours et les souvenirs internes du personnage principal. Le produit final est un méli-mélo frustrant révélant une absence de direction et de vision. Je suis vraiment curieux de savoir ce qui a été laissé sur le sol de la salle de montage. C'est un de ces films où l'on ne peut pas s'empêcher de se demander s'il y a une perle cachée là-dedans. Une qui pourrait être révélée s'il était coupé par quelqu'un de talentueux...
" Une ode américaine" film en partie autobiographique diffusé sur Netflix est un drame social touchant. En effet le film doit beaucoup à son tandem actrices Amy Adams et Glenn Close qui pourraient être nommées aux oscars cette année avec la belle performance de Gabriel Basso également dans un mélo intense, poignant et dense qui décrit une certaine Amérique profonde et la difficulté de s'extraire de son milieu d'origine.
Ron Howard n'a jamais brillé par son originalité. Sans le mémorable Willow ( 1982, quand même...), il ferait partie des honorables tacherons de Hollywood. Et voilà qu'il nous surprend dans une petite production Netflix. Il faut dire que Glenn Close est incroyable et Amy-"Lois Lane"-Adams est fantastique en mère junkie bipolaire. Le film est âpre, limite repoussant dans les premières séquences, mais il se tient et devient sympathique. Ce n'est pas le film du siècle, mais on finit par s'attacher aux personnages et le thème abordé et assez courageusement traité.
On peut être certain que les critiques utiliseront cette période de transition politique américaine pour critiquer l’histoire d’Une Ode Américaine, notamment sur les problèmes sociaux du côté le plus pauvre de l’Amérique centrale. Le problème avec la dernière version de Ron Howard dans la médiocrité n’a rien de politique. C’est le fait que le film est inégal, passe trop de temps sur les dernières années et passe sous silence les problèmes sociologiques sans un regard plus profond. On a raté l’occasion de raconter l’histoire de la question criante de la toxicomanie et des soucis de santé mentale dans la région. Au lieu de cela, il a été remplacé par une vitrine d’acteurs mélodramatiques.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-une-ode-americaine-un-nouveau-rate-pour-ron-howard/