Une ode américaine
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Clémentine K.
Clémentine K.

208 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 janvier 2021
Une belle surprise Netflix. Entre un casting plutôt alléchant, un réalisateur qui n'a plus besoin de faire ses preuves et un compositeur de renom, c'est un film de qualité. Cette adaptation d'une histoire vraie est belle et bouleversante même si un brin triste. La vie, la vraie.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 28 décembre 2020
Excellent film démontrant la réalité difficile de la classe moyenne ouvrière américaine du Midwest dont on ne parle guère. Je ne comprends vraiment pas l’acharnement de la critique sur ce film! Je lève mon chapeau également au jeu d’acteur de Glen Rose qui était excellent!
Dois-Je Le voir ?
Dois-Je Le voir ?

373 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 décembre 2020
J’ai trouvé que c’était un très bon drame. J’aime beaucoup l’approche de cette Amérique peu présente dans les grandes productions. Récemment Netflix avait déjà abordé ce thème avec LE DIABLE, TOUT LE TEMPS (2020), se passant lui aussi en Ohio. Ce récit de la vie de J.D Vance, que je ne connaissais pas du tout, est intéressant. Comme son nom l’indique, c’est une ode à cette ruralité portant des valeurs solides. Malgré la difficulté, il reste un esprit de famille et de solidarité indestructible. Car oui, ce qui va se passer n’est pas la vie en rose. Même si on peut dire qu’il est en train de s’en sortir, J.D. ne peut pas oublier d’où il vient et les problèmes qui vont avec. Il y aura d’ailleurs un parallèle de sa « nouvelle vie », et cette classe plus mondaine, avec le milieu populaire dont il est issu. Ce choc culturel est flagrant. On voit par exemple le terme « rednex (bouseux) » utilisé durant un diner. Les flashbacks vont donc rythmer l’avancer du récit pour comprendre tout ce qui s’est passé durant la jeunesse de J.D. J’ai trouvé que ceux-ci étaient un peu désordonnés. On passe d’une période à l’autre pour revenir ensuite en arrière sans que cela soit toujours clair. J’ai été beaucoup touché par cette période. On s’éprend de la violence émotionnelle à laquelle doit faire face ce jeune garçon. Amy Adams est tout simplement parfaite dans le rôle de cette mère passant du chaud au froid. On peut dire autant d’éloge pour Glenn Close faisant une impressionnante grand-mère. J’ai été un peu moins fan de Gabriel Basso pour J. D adulte, alors que Owen Asztalos dans la version jeune est bluffant.
Icvfguinamand
Icvfguinamand

1 abonné 1 critique Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 décembre 2020
Dur que s’en sortir avec tous ces handicaps! Une mère fragile, un père inexistant, des fréquentations toxiques , et le tout au fin fond du Sud profond !
Mais la Grand_ mère veille au grain et est là pour aider notre héros et le remettre sur le "droit" chemin !!
Ah sacrée Mamaw !! Heureusement que tu es là !
Le rêve américain est encore là, même si il faut un peu se pincer pour croire que l’on peut se sortir d’un tel bourbier!
paganini
paganini

8 abonnés 94 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 décembre 2020
une grande banalité tournant sur 2 axes: d'une part des flashbacks de scènes dures d'une jeunesse compliquée d'un gamin avec une mère toxico et taré dans la campagne americaine et sa grand-mère qui fait ce qu'elle peut pour l'aider. et e l'autre part un présent où le gamin devenu brillant étudiant tente de s'en sortir malgré ce passé qui le rappelle. et voilà flashback, présent, flashback, présent... ennuyeux au possible. belles performances pour les 2 actrices principales mais ça ne sauve pas un film.
lavie44
lavie44

51 abonnés 431 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 décembre 2020
Wouah ! Merci "Ron" pour cette pépite. Merci à Glenn Close pour son interprétation impressionnante de justesse et de sincérité. Je n'ai pas vu les 2 heures passé. Un énorme film bouleversant, avec une musique extraordinaire.
Soph N
Soph N

8 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 décembre 2020
Les flashbacks intenpestif nous enpeche de suivre concrètement l'avancé de J.D Vance au cours du film.
Ceux qui n'empêche que cela reste un bon film , Gleen Close est comme son habitude impressionnante.
Le film inspiré d'une histoire vrai, met en valeur ( un peu timidement peu être) la charge émotionnelle et psychologique que l'on ressent qu'on appartient à deux classes sociales opposées.
Charlotte28
Charlotte28

140 abonnés 2 130 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 décembre 2020
Une plongée sans concession au cœur d'une famille dysfonctionnelle où les difficultés économiques, psychologiques et émotionnelles semblent s'accumuler dans un tourbillon que seules la résilience et la force de caractère peuvent briser: malgré une atmosphère éprouvante, le film se veut optimiste en renvoyant chacun à sa responsabilité individuelle. Portés par des comédiens pleinement impliqués - Glenn Close, émouvante, et Amy Adams, bluffante, en tête - les personnages touchent même si la mère, absolument indigne, n'aura jamais gagné mon empathie par son incarnation de l'absurdité d'affirmer que vouloir des enfants et ressentir la fibre maternelle seraient naturels. Nous pourrons toutefois souligner l'inégale force des thèmes liés au cocon familial et aux déterminismes sociétaux face à l'amourette du fils au milieu de sa période d'entretiens d'embauche mais cela permet de ralentir le rythme (cardiaque). Une réalisation convaincante.
Dik ap Prale
Dik ap Prale

233 abonnés 2 911 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 décembre 2020
L'objectivité d'Une Ode Américaine, via sa structure et l'impact de chacun de ses sujets traité, permet à Ron Howard de signer l'une de ses œuvres les plus envieuses. Non pas celle sur laquelle il peut intervenir sous n'importe quelle pression pour sauver un naufrage annoncé sous l'étiquette Disney, non pas celle où il lâche sa casquette d'acteur pour briller en tant que réalisateur, ni celle où il adapte le plus grand succès littéraire au monde pour en faire un succès cinématographique mondial, mais l'œuvre qui le place enfin en tant que très grand dans la profession. Une sensibilité et une compréhension du sujet toujours plus admirable.
Monica V
Monica V

8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 décembre 2020
Porté par un casting investi corps et âmes dans le sujet le film nous offre des moments d’une sensibilité désarmante. Glenn Close et Amy Adams sont exceptionnelles de justesse. L’histoire super touchante arrive à capturer de beaux moments de vie et nous donne une belle leçon d’espoir.
S’en sortir et réussir dans la vie malgré un parcours de vie chaotique. Un très joli film à voir.
loris
loris

10 abonnés 209 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 novembre 2020
J'ai passé un bon moment ! Amy Adams et Glenn Close sont parfaites dans leurs rôles. Le film est très touchant il nous raconte la vie américaine quand on est oubliés. C'est un bon film touchant et je le recommande
Pamolico - blog
Pamolico - blog

12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 novembre 2020
Si les critiques américaines n'ont pas été tendres avec cette adaptation d'une autobiographie, ici nous ne ne crions pas à la caricature, d'avantage à l'hommage peut-être. Le retour du fils prodigue de Yale aux tréfonds de l'Ohio permet de mettre en lumière déterminisme et ascension sociale, famille dysfonctionnelle et addictions. Les actrices sont méconnaissables et malgré un côté un peu mélo, le film remplit plutôt bien ses objectifs (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/11/28/hillbilly-elegy-ode-americaine-ron-howard/)
L'AlsacienParisien
L'AlsacienParisien

648 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 novembre 2020
J'ai été pris de court par ce film dont je n'avais pas entendu parler et que j'ai découvert le jour de sa mise en ligne. Réalisé par Ron Howard (Apollo 13, Da Vinci Code, Le Grinch...) et avec deux super têtes d'affiche, Amy Adams et Glenn Close, on ne peut que se laisser tenter ! Le titre, par contre, est mal choisi et me parait peu représentatif et réducteur. Adapté d'un récit autobiographique de J.D. Vance, cette chronique familiale relate du combat quotidien d'une Amérique profonde, oubliée et dénigrée du Kentucky. Des campagnards, des laissés-pour-compte, des "pèquenauds", ceux dont on ne parle jamais... Via de multiples flashbacks qui nous permettent de comparer passé et présent, on observe les difficultés du personnage principal à trouver sa place dans un milieu huppé et intellectuel alors qu'il vient de la classe ouvrière. Marqué par les crises de violence intempestives de sa mère toxicomane et des moments de répit avec sa grand-mère ou sa soeur, on découvre un jeune homme tiraillé entre le désir profond de faire sa vie, loin de ce cadre limité, et le devoir de s'occuper des siens. "Une ode américaine" a pour moteur les rapports explosifs de cette famille dysfonctionnelle, notamment dans la relation mère-fils. Il y a des scènes percutantes, fortes, violentes qui assurent une nomination aux prochains Oscars pour les deux actrices, méconnaissables et profondément investies dans des rôles qui auraient pu être sacrément casse-gueule... Amy Adams, à la fois aimante et destructrice, est exceptionnelle et joue avec ses failles (ça la change des rôles trop lisses qui lui collent à la peau) tandis que Glenn Close incarne un personnage vibrant et universel, extrêmement touchant et juste. À leurs côtés, Gabriel Basso et Haley Bennett font le poids. On frôle de justesse le grand drame américain tire-larme, avec une émotion bien maitrisée, ni trop insistante, ni trop lourde, juste vraie. Cependant, ça suffira à certains pour le classer dans la catégorie des bons vieux mélos... Mais je trouve qu'il vaut mieux que ça. C'est un cinéma plus simple, moins sophistiqué, plus intime, indubitablement social et sincère. Ça résonne et ça fait écho par moment. Je ne vois pas le côté fabriqué et caricatural qu'on lui reproche dans plusieurs critiques... Ça m'a fait pensé à "Un été à Osage County" ou encore une version plus épurée et moins trash du "Diable, tout le temps". "Une ode américaine" souligne des choses essentielles, je trouve, et en dit beaucoup sur notre époque, notre empreinte génétique, nos cicatrices, nos modèles, notre place dans la société... C'est en quelque sorte une success story qui aborde les thèmes de la valeur, du destin et de la volonté et qui montre, au-delà de la sphère clivante américaine, que l'on peut se réaliser peu importe nos racines.
📞 Appelez-moi Jo
📞 Appelez-moi Jo

34 abonnés 189 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 novembre 2020
Le réalisateur se concentre surtout sur la psychologie des personnages, sur les liens qui unissent ces trois générations...🤔
Jorik V
Jorik V

1 301 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 novembre 2020
On n’attendait pas Ron Howard dans ce type de chronique très marquée ciné indépendant américain. En effet, le monsieur est davantage connu pour ces grosses productions telles que « Da Vinci Code », « Appolo 13 » ou le dernier spin-off de « Star Wars » sur Han Solo. Honnête faiseur qui écume Hollywood depuis bientôt quarante ans, il est aussi l’auteur de films un peu plus intimes et très réussis tels que « Rush » ou « Au cœur de l’océan ». Il semble que le monsieur ait voulu retrouver vers un cinéma plus libre des contraintes de studios en travaillant sur l’adaptation de ce best-seller autobiographique de J.D. Vance. Mais il semblerait qu’il ait en ligne de mire les Oscars - et les récompenses en général - qu’il n’avait plus fréquenté depuis la razzia de « Un homme d’exception » il y a près de vingt ans. Avec « Une ode américaine » on plonge dans une famille dysfonctionnelle et pauvre de l’Amérique profonde et avec la notion de déterminisme social qui irrigue tout le long-métrage.



En effet, on suit les jeunes années de J.D. par le biais d’un montage alterné pas forcément utile ni efficace. D’un côté on assiste à des bribes de son enfance/adolescence entre le Kentucky et l’Ohio profonds où il doit conjuguer avec l’absence du père, une famille pauvre, une mère bipolaire et toxique et une grand-mère aimante mais autoritaire. De l’autre, sa vie d’étudiant à Yale où il tente de se construire un avenir, loin de ces origines rednecks, mais que son passé tente de rattraper. La saga familiale puissante et mémorable attendue n’est pas au rendez-vous mais « Une ode américaine » développe assez de charme pour être à la fois plaisant et satisfaisant. Howard a du métier derrière la caméra et il plaque quelques effets de ses mises en scènes de grosses productions sur ce petit drame, ce qui lui conféré un certain style sans pour autant rendre la réalisation inadéquate ou ostentatoire. Amy Adams et Glenn Close font ce qu’on attend d’elles grâce à des compositions extrêmes faisant clairement de l’œil à l’Académie des Oscars. Postiches, prise de poids, visage au naturel ou enlaidi et accent du cru pour des compositions bigger than life clairement irréprochables quoiqu’un manquant de naturel et un peu forcées. Ces deux qualités font néanmoins le sel du long-métrage.



Mais l’impression d’avoir déjà vu ce genre de chronique familiale, destinée à rendre la vie des ploucs exotiques pour une certaine catégorie de spectateurs, a déjà été vue maintes fois avec plus ou moins de brio mais surtout des références plus qualitatives (de « The Fighter » à « Killer Joe » en passant par « Les Brasiers de la colère » pour ne citer que les plus récents). Le héros incarné par Gabriel Dano manque de charisme et de force de jeu, son côté fade n’aide pas face à des compositions monstres comme celles de ses partenaires. On attendait également quelque chose de plus politisé en filigrane, notamment au vu du contexte actuel, et cette immersion dans l’Amérique des laissés pour compte manque de sous-texte(s). Finalement ce mélange entre drame et récit d’apprentissage (et d’échappatoire à sa condition) est assez captivant et distrayant, parfois émouvant, mais ne restera pas dans les annales. La peinture de ce milieu social est connue et même s’il adapte un roman, Ron Howard aurait pu y apporter plus de densité et de personnalité.



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