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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 février 2018
Bravo, j'ai adoré. Très beau film pleins d'espoirs pour une jeunesse abandonnée. Un vent d'optimisme pour cette profession indispensable à l'avenir d'un pays. Merci pour ce joli moment.
Pétri de bons sentiments, le film n'échappe à aucun piège malgré le jeu convaincant de Denis Podalydès. Nombre de films ont été faits sur le sujet avec plus d'ambition, comme "Entre les murs" ou "les héritiers" avec Ariane Ascaride, pour ne citer que ces deux là. Ici, tout est cousu de fil blanc et le scénario se déroule sans surprise. On se demande même pourquoi le prof s'entiche de ce jeune garçon qu'il a vu tricher et qui n'est ni moins bon ni meilleur que les autres. La situation dans ce genre d'établissement demande autre chose qu'un traitement à l'eau de rose. Gentil et dispensable.
Après " entre les murs " et " chante ton bac d'abord " " écrire pour exister " ou " le cercle des poètes disparus" , comment peut on écrire un tel scénario, d'une inconscience telle, avec de surcroît, l'absence du point de vue des principaux intéressés : les jeunes!! le point de vue adopté reste celui d'un blanc de classe aisé , bien intentionné de surcroît, désastreux!
C'est assez marrant. Quand on est à l'école, on donnerait tout pour en partir. Et quand on n'y est plus, on donnerait n'importe quoi pour y retourner. C'est pourquoi j'aime beaucoup les films sur l'éducation nationale. Ça rappelle forcément des souvenirs en tant qu’élève même si les profs, eux, n'ont peut-être pas envie de voir au cinéma ce qu'ils vivent tout au long de la semaine. Et c'est peu dire que ce prof de lettres rigide, j'en ai croisé dans ma scolarité. Je ne vois pas quel plaisir ils avaient à descendre leurs élèves au lieu de les encourager. Peut-être était-ce une vengeance à prendre sur leur scolarité ? Il y en a un qui m'a sorti ça une fois. J'ignorais s'il plaisantait où s'il était sérieux. En attendant, c'est dommage qu'ils ne se rendent pas compte des ravages psychologiques qu'ils peuvent causer. Néanmoins, cet enseignant s'adoucira vite au contact de ces gamins de banlieue. Trop vite, sans doute. Quoi que quelque part, c'est normal qu'un prof s'adapte aux élèves qu'il a en face de lui. Mais bon, dans la vraie vie, il y a fort à parier qu'il se serait fait manger tout cru dès le premier jour avec les pneus de sa voiture crevés. J'exagère mais le film pose de bonnes questions. Pourquoi les profs expérimentés restent dans les établissements du centre-ville bien au chaud alors que les débutants sont envoyés au casse-pipe en ZEP au contact des éléments les plus difficiles ? Bon, s'il arrivera à les intéresser en moins de deux aux Misérables de Victor Hugo et au château de Versailles, il faut, à mon avis, plutôt prendre Les Grands Esprits comme un divertissement à la manière du Maître d'école avec Coluche (où il fallait à l'époque un baccalauréat pour faire instituteur) ou du Plus beau métier du monde avec Depardieu. Il y a bien quelques facilités ça et là. Mais Podalydès est tellement formidable, à la fois en prof zélé, sévère mais juste, et homme profondément seul dans sa vie privée, que ça m'a rendu plus nostalgique que jamais de mes années d'études. Cerise sur le gâteau, le film est bourré de petits détails rappelant les années collège/lycée : les goûters à la fin du trimestre, les sorties scolaires, les profs à peine sortis de l'IUFM et pourtant déjà autant blasés que leurs collègues sur le point de partir à la retraite. A se demander si le réalisateur n'a pas été prof , CPE ou pion dans une vie antérieure.
On ne compte plus les histoires de ce genre avec un professeur ou quelqu'un qui fait un autre métier qui est bien malgré lui parachuté ou muté dans un endroit où il ne souhaite pas être ce qui ne l'empêche pas par la suite de faire des miracles. Le début ne m'inspirait rien, mais le réalisateur pour son premier film évite certains clichés et surtout des facilités sur lesquelles il aurait pu construire tout son film comme par exemple ne jouer que sur le décalage entre ce professeur et son nouveau milieu. Cela n'empêche pas l'histoire d'être totalement prévisible et cousue de fil blanc, mais elle est plutôt sympathique et attendrissante. Le sujet aurait pu être mieux traité, c'est très superficiel à ce niveau en plus d'oublier en cours de route le but premier de François. C'est dommage d'avoir toujours ce même point de départ avec les mêmes qui aident et qui sont aidés, mais malgré tout, c'est une comédie sociale agréable à suivre grâce notamment à un très bon Denis Podalydès.
Très beau film de lycée de banlieue, loin des clichés (peu d'agressivité verbale), drôle, attachant, touchant, bienveillant, solaire et optimiste. Denis Podalydès est très juste et émouvant.
Ce film n'a qu'une qualité, sa fin douce amère. Tout le reste n'est que mensonges ou enfoncement de portes ouvertes.
On a donc un prof qui se croit brillant à humilier des élèves dans un lycée de riche (et en vrai tu parles comme ça à un gamin tu as de fortes chances pour que ça te retombe dessus) qui va à la suite d'une pirouette scénaristique un peu nuller arriver en banlieue et se rendre compte que derrière ces jeunes un cœur bat.
Comme c'est mignon.
En vrai le film ne dit pas grand chose si ce n'est que sans l'école les élèves n'ont aucune chance. Sauf qu'en faisant ça il idealise les élèves, leur comportement, etc. Donc l'image des anges qui ne demandent qu'à apprendre est totalement idéalisée.
On n'est donc pas dans la réalité ou dans quelque chose qui y aurait une quelconque assise. Non. On est dans un fantasme.
On est encore plus dans un fantasme que finalement le prof ne va "sauver" qu'un seul élève. Niveau conscience professionnelle c'est bien bas.
Le film redécouvre l'eau chaude en disant sue c'est bien de travailler en projet interdisciplinaire au collège... Sauf que c'est obligatoire... Je passe sur les fenêtres non sécurisées que l'on peut ouvrir...
Bref c'est tout plein de bons sentiments, rien n'est jamais exploité totalement... C'est triste. Notamment les relations avec les collègues qui ne pensent pas comme notre héros. Tout est cousu de fil blanc et pas intéressant. Mais, on a quand même comme dit une fin un peu douce amère où l'échange de cadeau à la fin de l'année scolaire est assez réussi et limite touchant.
Comme quoi une fin un peu moins "satisfaisante" et heureuse marque bien plus et ceci même dans un film pas terrible.
Une déception. Les fausses critiques publiées laissent croire que c'est un film. réussi Denis Podalydès s'est fourvoyé. On ne croit pas un instant à cette histoire totalement improbable et irréaliste qui semble tout ignorer de la réalité des classes où ce prof prétend enseigner. A oublier très vite.
Toujours très engagé dans des œuvres à vocation socialement réformiste, Olivier Ayache-Vidal se prononce cette fois-ci sur la fibre éducative dans « Les Grands Esprits ». « La Journée de la Jupe », « Primaire, « Entre les murs, « Le plus beau métier du monde »… Nombreux sont ces films audacieux généralement représentatifs d’une génération. Le titre du métrage est innocemment des plus explicites en se référant à l’expression « Les grands esprits se rencontrent. » Une première base qui signe une confrontation entre deux opposés à venir. Le socle du synopsis est une naturelle rencontre entre deux sociétés opposées : D’un côté, François Foucault, professeur dans le prestigieux Lycée d’Henri IV, de l’autre, une classe d’enfants dissipés issus des quartiers sensibles. Même si le début semble un peu bref et inévitable, la suite va se révéler comme un noble régal. Comment donner le goût d’apprendre à ces jeunes ? Par quelles moyens faut-il leur donner envie de lire, d’écrire et de travailler ? Sans être trop laxiste par peur de se faire dominer, ou trop sévère au risque de les désespérer, François Foucault va se retrouver en constante recherche d’un juste milieu éducatif. Bien que le professeur apporte son savoir, l’intérêt d’un tel film est aussi de montrer que l’école n’est pas à sens unique mais qu’elle constitue un espace d’échange où le tuteur va lui aussi, beaucoup apprendre de ses élèves. Le désir de savoir, la volonté de bien faire, ne pas croire en soi, le métrage dispose aussi d’une syntaxe soigneusement choisie, où chaque mot, chaque expression a son importance. Comme dans « Le plus beau métier du monde » avec Gérard Depardieu, l’essence fictif du métrage s’étale dans une confusion entre la vie scolaire et le cadre privée du professeur. Alors que la position de départ était d’y percevoir un changement d’adaptation en passant des beaux quartiers de Paris à une cité sensible, le fil va progressivement s’orienter dans un bien-être moins matérialiste et plus humain. Honnête, sincère et toute en justesse, le talent des enfants comme celui des professeurs clament l’admiration dans leurs représentations définies. Le talent de Denis Podalydès porte humblement l’affiche jusqu’à la dernière seconde. Bilan : Rien de plus démonstratif qu’un film… Plus que que nature ! Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Film magnifique, qui m'a fait pleurer et beaucoup rire. C'est un sujet traité avec beaucoup d’intelligence, qui fait réfléchir, qui ne tombe jamais dans les clichés ni la facilité. Pas de manichéisme non plus. Je conseille
ma critique à disparue je re-note ce très bon film qui brille part la qualité du jeu de ces acteurs en tête un grand Denis Podalydès sur une touchante histoire
Immersion d'un professeur élitiste germanopratin dans un collège de banlieue classé REP . D'avoir énoncé quelques poncifs sur ce qu'il faudrait faire pour résoudre l'échec scolaire, le conduit à cette mission spéciale pour laquelle il se voit détaché par le ministère pour faire un diagnostic et proposer des solutions. Que va-t-il ressortir de cette expérience ? Qu'il n'y a que l'engagement rigoureux et respectueux des élèves, le crédit qui leur est fait d'être capables de penser et de les emmener à partir d'un texte, qui les emporte. Victor Hugo et ses Misérables seront conviés pour emmener, pour élever les élèves.
Un film sympathique cousu de fil blanc, prévisible à souhait mais dont l'ambiance et les personnages sont émouvants. Les clichés sur les lycées de banlieues sont bien là mais c'est fait avec finesse.
Dommage que ce genre de film vise à vouloir imprégner avec un bazooka un message politique.
Un bon film, moins moralisateur et plus original qu'on aurait pu penser. Podalydès est admirable, il donne son intérêt au film, qui reste néanmoins "gentillet" et quelque peu attendu.