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Jerem69tt
103 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juillet 2018
Un film qui se regarde bien mais dont on ne comprend pas vraiment l’intérêt. Il ressemble sur bien des points à Les Héritiers (2014), mais pourtant peine à lui arriver à la cheville. Il se différencie notamment en s’attaquant à un vrai problème de l’éducation nationale dans les banlieues et le sujet est plus qu’intéressant. Malheureusement Les grands esprits ne fait pas vraiment de proposition d’améliorations, encore moins propose-t-il une solution au problème. L’histoire est intéressante, mais au final, le film se contente de montrer un problème plutôt que de le résoudre. De plus, Les Héritiers avait « la facilité » du sujet sensible et touchant émotionnellement, ce n’est pas le cas ici où le seul coté émotionnel se résume à un prof huppé nouant une amitié avec une tête brulée, et une relation avec une autre prof. Pas très folichon tout ça. A quoi sert le film, on se le demande …
Un vilain prof sadique, dépassé, suffisant et habitué à abuser de ses pouvoirs sans limites sur ses élèves et parents d’élèves de CSP à Henry IV est muté en REP (avec, là encore, des pouvoirs sans limite). Il enseigne deux trois trucs à ses élèves tandis que ses élèves lui apprennent à être plus humain et lui permettent enfin de devenir un bon prof. C’est à leur contact qu’il va découvrir ce que c’est que la pédagogie (en 20 ans de métier il ne s’était bien sûr jamais remis en question).
Dans cette comédie qui se donne quelques allures de documentaire, le ridicule par lequel l’agrégé de lettres se retrouve muté d’un lycée parisien huppé à un collège de banlieue craignos est curieusement l’aspect le plus réaliste du film.
Le traitement du rapport enseignants-tout-puissants-mais-sans-autorité/élèves-sauvageons-mais-au-fond-gentils-et-respectueux est sans doute le cliché le plus consternant. Il flattera l’aspiration à la facilité des plus ignorants qui y verront sûrement une grande justesse (un cliché semble toujours infiniment plus réaliste qu’une caricature, il n’est pas forcément plus proche de la vérité pour autant).
Derrière des aspects de grandmesse réconciliatrice, Olivier Ayache-Vidal dissimule mal le mépris inconscient qu’il éprouve pour le milieu qu’il filme.
spoiler: Pour ceux qui s'intéressent à un traitement moins cliché du rapport enseignant/élève "La Journée de la Jupe" avec Sophie Marceau sans être transcendant reste de (très) loin la référence
Mais pourquoi ai-je adoré ce film qui a tant de défauts ????? (Moi qui adore Bruce Willis !!!!!) Je pense parce qu'il a encore plus de qualités !! En le regardant on pense évidemment au film de Gérard Lauzier de 1996 : "Le plus beau métier du monde" avec Depardieu. Mais c'est mieux. Bien mieux, même si cet autre film n'est pas mal du tout. Denis Podalydès porte le film sans vaciller. Le scénario est bon, notamment parce que tout ne se passe pas comme on pourrait s'y attendre, et aussi parce qu'on suit le film avec plaisir, sans s'ennuyer une seule seconde. Il y a un message, oui, mais, et c'est tout le talent d'Olivier Ayache, il est délivré de façon subtile, discrète, posée, pondérée, sans manichéisme. L'exact contraire des discours de bravoure à la gloire des States 2000% premier degré dans les blockbusters d'action ou catastrophe américains. C'est fin. C'est parfois drôle. C'est jamais "cul-cul". A voir, vraiment !
Le professeur d'un lycée réputé de Paris est envoyé en banlieue après avoir tenu un discours éducatif qui a plu au ministre. Le film politiquement correct par excellence, les gens des cités ne sont pas si mauvais que cela, il suffirait d'avoir de bons professeurs pour que cela fonctionne. C'est surement en partie vrai mais la partie sociale plus large manque un peu. Le film est sympathique et pour qui ne cherche pas de vérité sociologique c'est même recommandable. Denis Podalydes amène sa générosité et emporte notre adhésion.
J’ai regardé ce film avec mon enfant de 10 ans qu’ira au collège l’année prochaine, il a tout de suite accroché, bien rigole mais aussi il a fait des observations très pertinentes sur les sujets traités et bien évidement pour moi est un vrai plaisir de partager ce genre de film constructif. Je le conseille vivement.
Un beau film, fin et léger sur un thème aussi primordial que l’éducation en banlieue. Même l’humour y est fin, ne cédant jamais au lourd ou au cliché. Un beau film français de société dans un style qui se fait rare.
Tout part d'une conversation lors d'un vin d'honneur et notre professeur d'Henri 4 se retrouve plongé en banlieue. PLV : de bons sentiments et quelques scènes sympas
Un bon petit film grace à l’excellente prestation de Denis Podalydès qui nous rappelle pourquoi nous avons détesté certains profs au début du film (avec un mépris impressionnant et aucune pédagogie) et pourquoi nous avons aussi adorés d'autres profs dans la deuxième partie du film (écoute, pédagogie et envie d'apprendre plus). Dommage que la fin du film soit si simpliste et nous laisse sur notre faim....
Superbe histoire dans la ligné de tous les films profs /élèves avec un petit quelque choses en plus. A voir pour le respect et la non résilience et de progression par la confiance et les notes. tr_s belles interprétation
Le sujet aurait pu être la porte ouverte à tous les clichés et les stéréotypes misérabilistes. C’est heureusement bien plus fin et nuancé que cela, le film dégageant plutôt un côté feel-good movie sans jamais être donneur de leçon.
Encore une fois je dois aller à l’ encontre des critiques de la presse, en effet le film aurait pu être degoulinant de bon sentiment mais je le trouve au contraire très bien fait tout en équilibre, sans compter le rôle de D. Podalydes qui est excellent en prof bobo fils de grand écrivain et lui même enseignant dans un grand lycée de la bourgeoisie parisienne qui débarque dans un petit collège de banlieue difficile...ça aurait pu être plus profond dans le scénario et la mise en scène mais le tout reste très bien fait!
A la lecture du scenario, on s'attend au pire. L'idée n'est pas neuve (CF le film avec Depardieu de 96). Heureusement, le film est plutôt subtil et évite certains clichés misérabilistes. On reste cependant frustrés par le manque d'ampleur du scénario.
Malgré un sujet maintes fois traité," Olivier Ayache-Vidal "est quand même parvenu avec l'aide de son acteur principal " Denis Podalydès " a réaliser une bonne comédie. Ce dernier en professeur principal dans un lycée de banlieue, venant du grand lycée Henri-IV, à Paris, à qui l'on avait forcé la main d'accepter ce poste en banlieue, pour savoir si avec un tel professeur pouvait améliorer le niveau d’éducation des jeunes d'une classe. Grâce à la finesse d'acteur de Denis Podalydès, on sent l’envie sincère de redonner espoir en l’éducation et qui apporte de la vérité aux sujets abordés tel : la discipline, la pédagogie… C'est aussi la modestie dans ses propos qui touchent. Le professeur Podalydès fait mouche, lorsqu'il raconte " Les Misérables de Victor Hugo" avec tact et finesse, qui soulève le grand intérêt de toute la classe. Ce film est vraiment très plaisant à regarder, je vous le conseille.