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    Les Grands Esprits
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    FaRem
    FaRem

    8 325 abonnés 9 316 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2018
    On ne compte plus les histoires de ce genre avec un professeur ou quelqu'un qui fait un autre métier qui est bien malgré lui parachuté ou muté dans un endroit où il ne souhaite pas être ce qui ne l'empêche pas par la suite de faire des miracles. Le début ne m'inspirait rien, mais le réalisateur pour son premier film évite certains clichés et surtout des facilités sur lesquelles il aurait pu construire tout son film comme par exemple ne jouer que sur le décalage entre ce professeur et son nouveau milieu. Cela n'empêche pas l'histoire d'être totalement prévisible et cousue de fil blanc, mais elle est plutôt sympathique et attendrissante. Le sujet aurait pu être mieux traité, c'est très superficiel à ce niveau en plus d'oublier en cours de route le but premier de François. C'est dommage d'avoir toujours ce même point de départ avec les mêmes qui aident et qui sont aidés, mais malgré tout, c'est une comédie sociale agréable à suivre grâce notamment à un très bon Denis Podalydès.
    ferdinand75
    ferdinand75

    522 abonnés 3 794 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2024
    Un bon film , sur le sujet toujours délicat de l’éducation nationale , de l’égalité des chances et de la banlieue. Souvent ce genre de films tombe dans la complaisance ou la bien-pensance , mais ici Olivier Ayache-Vidal arrive à trouver un juste ton. Le scénario de départ n’est pourtant pas très crédible, avec ce prof émérite au lycée Henri IV, qui se trouve envoyé sur un malentendu, pour un an en banlieue, le motif de cette décision est un peu farfelue. Mais Podalydes est formidable et donne toute sa crédibilité au personnage. La rencontre avec les enfants de banlieue, la position minimaliste qu’il adoptera, les quelques pistes qu’il donne , mais surtout le choix du livre " les Misérables" pour intégrer les jeunes et les intéresser, bien vu. La relation du prof émérite avec ses collègues est aussi très finement analysée, et le jeune garçon personnage principal, A. Diallo, est très bon. Un passage au château de Versailles est hilarant, bien construit. Le film ne se termine pas du tout comme un « feel good movie », avec une sorte d’interrogation pour chacun des 3 personnage principaux, très astucieux,un peu mélancolique, l’actrice Pauline Huruguen ,qui campe la jeune prof pleine de bonne volonté est aussi très bien . Une réussite pour ce premier film qui a su trouver son style, hors de sentiers battus et avec beaucoup de finesse et d’élégance.
    Hotinhere
    Hotinhere

    514 abonnés 4 900 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2024
    Si le scénario n’évite pas certains clichés, un film intelligent, pédagogue et attachant sur l’éducation de gamins de banlieues, interprété par un Denis Podalydès hyper juste, qui tire le film vers le haut.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 080 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Il y a toujours dans ce genre de films une part d'idéalisation du métier. Le prof en décalage (surtout dans ce cas précis) qui sauve quand même quelqu'un. C'est ce qui est dur dans ce métier, c'est qu'effectivement on arrive à aider un enfant ou deux mais que la majorité passe au travers.
    Le film n'est pas original (seul le projet plutôt irréaliste l'est) mais la personnalité du prof rend l'idée de cet effort d'aider les enfants de banlieue intéressante. Contrairement à d'autres films, il choisit d'être là.
    Chris58640
    Chris58640

    200 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je ne savais pas, en entrant dans la salle de cinéma, si je devais m’attendre à voir une sorte de remake du « Plus beau métier du monde », film de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu qui doit dater d’une vingtaine d’année. Au vu de la bande annonce, on aurait pu le croire ! Mais Olivier Ayache-Vidal lorgne davantage vers « Entre les Murs » et sa description brute et sèche que vers la comédie un peu clichée de Lauzier. Il nous propose un long métrage très sympathique, qui oscille entre comédie et émotion, bien dosé, bien rythmé et qui passe très bien. Il réalise son film très proprement, en lui donnant très vite le tempo qui convient, en l’illustrant par une bande originale très éclectique mais très agréable et il prend grand soin de ne pas tomber dans la facilité. Sur un sujet pareil, c’est une gageure, car souvent on se dit que la France est un pays qui comporte à peu près 60 millions de ministre de l’Education Nationale ! Nous sommes tous allé à l’école et nous nous sentons donc tous habilité à donner un avis autorisé sur l’enseignement. Alors, malgré tous les efforts que le réalisateur-scénariste des « Grands Esprits » aura déployé pour éviter de tomber dans telle ou telle facilité, de céder à tel ou tel cliché, il est à peu près certain que son film sera soit aimé sans réserve, soit vilipendé. Personnellement, je l’ai trouvé très bien dans sa construction et dans son cheminement, jusqu’à sa toute fin, assez nuancée pour rester crédible. Franchement, le premier quart d’heure est quasiment jubilatoire : voir ce type, très antipathique, très imbu de son savoir et de ses certitudes se faire piéger assez finement par plus maline que lui, c’est un petit régal ! Ensuite, le parcours chaotique de François dans le collège Barbara se révèle intéressant dans son cheminement, même si on ne croit pas à tout, même si certains clichés ne sont pas évités, même si quelques rebondissements sont un peu attendus. spoiler: Désemparé, il tâtonne et se fait déborder, puis il tente la méthode hyper sévère avant de s’adoucir et de trouver le bon mélange.
    C’est sans doute ça le message du film : enseigner c’est faire la chimie, trouver le mélange qui fonctionne devant telle classe, et qui devra être différent qu’une autre classe. D’ailleurs, c’est une des lacunes du scénario : Monsieur Foucault, tout agrégé qu’il est, ne peut pas se contenter que d’une classe, or on ne le voit jamais enseigner devant un autre public que celui de sa « classe principale », on ne prend donc pas la mesure sur « sur-mesure » que l’enseignant doit composer chaque année. Le scénario tente de traiter l’ensemble de la problématique en évoquant la dépression des enseignants, les lourdeurs bureaucratiques, le découragement, mais aussi les conflits des salles des profs. Quand j’étais collégienne, les salles des profs étaient strictement interdites aux élèves. Maintenant je sais pourquoi, pour qu’on ne les voie pas se fritter entre eux ! Comme je l’ai dit, on ne croit pas à tout : réussir à faire lire « Les Misérables » au collège, c’est un peu gros ! Qui a déjà lu « Les Misérables » sait que c’est difficile, c’est long, ça nécessite une base de connaissances historiques minimales, bref, en aucun cas ça se lit en une année scolaire de 4ème ! Mais bon, si on accepte de fermer les yeux sur ces quelques petites facilités (il fallait bien que le scénario choisissent une œuvre de la littérature française hyper connue, dont tout le monde connait la trame et les personnages, souvent grâce au petit et grand écran d’ailleurs…), le reste passe bien. Je ne sais pas si tout est crédible mais on a envie d’y croire et ce n’est déjà pas si mal. La meilleure idée des « Grands Esprits », c’est d’avoir offert le rôle de François Foucault à Denis Podalydes, qui est juste parfait, jamais caricatural, toujours dans la retenue et pourtant très drôle et très touchant, une fois passées les premières quinze minutes (et le périphérique). Autour de lui, les jeunes sont d’un naturel total, ils jouent leur rôle à peu de choses près, ils sont donc tout à fait crédibles et à leur aise. Reste quelques seconds rôles pas assez exploités, comme celui de la sœur de François incarnée par Léa Drucker. Trop anecdotique, elle ne prendra jamais sa place dans le scénario et son rôle frôle l’inutile. Et puis à part la ravissante Chloé, professeur d’Histoire-Géo pleine de bonnes intentions mais épuisée, les autres professeurs sont assez mal dessinés. Et celui du prof de math, dont on ne sait pas bien s’il a laissé tomber ou s’il y croit encore (surement un peu des deux), aurait peut-être mérité un peu plus d’écriture. On rit souvent, on sourit beaucoup, on est émus aussi devant « Les Grands Esprits » mais surtout, on se sent concernés par ce qu’on voit à l’écran. La grande force du film est de rendre très tangible, très accessible la difficulté des professeurs de REP (on ne dit plus ZEP, apparemment), loin des dogmes, des circulaires, des donneurs de leçons toutes faites qui n’ont pas vu une classe depuis des lustres. Rien que pour cette qualité là, rien que pour ce message-là, « les Grands Esprits » mérite le déplacement.
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    un film déjà traité pas mal de fois au ciné mais franchement dans ce style là, c'est toujours bien représenté. un film vrai, humaniste, pleins se bons sentiments et de belles doses d'humour. tout est bien réalisé, un bon jeu d'acteurs aussi bien l'acteur principal que les enfants. je dits chapeau à "denis podalydes" pour son courage, sa patience, son calme pour travailler dans un collège très difficile en restant toujours serein et courtois envers ses élèves. à voir sans hésitation, les1h50 sont passées super vite. ça sera un plaisir de le revisionner tranquillement chez moi.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Belle défense de l'enseignement noble, de qualité, qui fait grandir et qui intègre. Au départ on craint le cliché du collège de banlieue, mais très vite les acteurs, adultes comme adolescents, donnent une belle tournure à leurs personnages. Denis Podalydès est brillant, aussi à l'aise dans la récitation de poèmes en latin, que dans l'interpellation d'élèves aux patronymes qu'un homme blanc élevé en France et enseignant à H4 (Henri IV) a peu l'occasion de prononcer. Le film regorge de bonnes idées de méthodes pédagogiques adaptées à notre époque. On aimerait connaître le rapport final au ministère de l'éducation nationale.
    Cineseba
    Cineseba

    41 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    « Dans la même veine des films « Entre les murs » de Laurent Cantet et « Les héritiers » de Marie-Castille Mention-Schaar, le film « Les grands esprits » est un beau film qui veut tirer tous les élèves vers le haut. Une superbe réflexion sur la pédagogie auprès des élèves selon leurs milieux sociaux et culturels, qui pointe les dysfonctionnements du système de l’Education Nationale, complètement déconnecté de la réalité … Pour assurer l’éducation, faut-il mettre des professeurs expérimentés dans des quartiers difficiles ? Cette question soulève la problématique des inégalités scolaires entre élèves mais aussi entre établissements ! Alors, les fortes expériences des enseignants apaiseront-elles des tensions, atténueront-elles des échecs scolaires ?

    Le film « Les grands esprits » est une belle et drôle histoire d’un professeur étriqué, François Foucault, agrégé de lettre au lycée Henri IV, qui, suite à un quiproquo avec une haut-fonctionnaire de l’Education Nationale, se trouvé forcé à accepter une mutation d’un an dans un lycée de banlieue classée REP+ … Bonjour le choc des cultures pour lui, c’est sûr ! Tout en évitant à tomber dans la caricature, ce film est aussi une magnifique leçon sur la bienveillance, l’écoute, la confiance, l’empathie … Face aux comportements difficiles des élèves, François Foucault a dû se remettre en cause et remettre en cause sa pédagogie … il se met alors à hauteur des élèves adolescents pour créer un climat de confiance. En plus, enseigner « Les misérables » de Victor Hugo n’est guère chose aisée pour lui : Comment alors donner le goût et l’envie de lire et d’apprendre aux élèves difficiles ? Justement, le réalisateur Olivier Ayache-Vidal a témoigné qu’il a passé deux années entières à observer les rapports entre les élèves et les professeurs dans un établissement. Il a constaté comment les élèves réagissent différemment en fonction du professeur et de sa méthode pédagogique ! Savoir s’adapter aux élèves, écouter, encourager, croire en l’autre et porter à bout de bras s’il faut, respecter et … se faire respecter, peuvent être des éléments positifs pour changer les elèves en difficulté et les motiver à se concentrer et à travailler … Je me reconnais dans le rôle éducatif du professeur, joué par l’excellent Denis Podalydès … C’est ce que font les éducateurs spécialisés pour nouer une relation de confiance avec les jeunes en difficulté … Eux aussi, ils remettent parfois en cause leurs actions éducatives pour mieux rebondir ! Mention spéciale au jeune Abdoulaye Diallo ! Ce magnifique film déplore aussi la distance froide entre le système de l’Education Nationale perçue trop répressive et enfermée, et les problèmes éducatifs, sociaux ou culturels des élèves … Enfin, je m’interroge si le nom de famille du professeur, Foucault est un clin d’œil à Michel Foucault, ecrivain de « Surveiller et punir » … J’ai beaucoup aimé ce film … Touchant !
    Philippe C
    Philippe C

    92 abonnés 1 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Un film généreux et sympathique sur un thème moult fois abordé au cinéma : celui des problèmes de banlieue, en particulier à l'école, et plus précisément au collège, vus cette fois par les yeux de François Foucault (alias Denis Podalydès), qui a quitté le Lycée Henri IV où il enseignait les lettres à de futurs normaliens, pour un collège à problèmes.
    C'est plutôt bien conçu, bien interprété ( Podalydès est très bon et les gamins aussi) , mais le scénario n'apporte rien de nouveau, si ce n'est un petit air d'optimisme/.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Le titre est un peu abscons, peut-être, mais on peut se rencontrer avec ces grands esprits là. O. Ayache-vidal, qui était venu présenter son film à Lyon, a traité un sujet sérieux sur le ton de la comédie. Avec le sens de l’observation et du réalisme du reporter qu’il a été. Pas d’idéologie, pas de généralisation, pas de solutions miracles (il le dit lui-même), simplement un éclairage décapant sur la vie dans certains collèges aujourd’hui. Les (vrais) élèves sont natures, l’acteur Podalydès s’en sort pas mal en prof de lettres. Après une intro d’enfer au sein d’une classe d’élite à Henri IV, nous aurons droit de plusieurs épisodes savoureux dont une revisite mémorable des Misérables façon fait-divers sur les réseaux sociaux. Apparemment, les vrais profs s’y reconnaissent, les spectateurs ressortiront requinqués par cette fiction bien ficelée.
    Cinema - septembre 2017
    Roub E.
    Roub E.

    898 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    Oui le film donne l’impression d’un positivisme béat, de répondre à un cahier des charges éducation nationale, d’être trop « gentil »; mais ce dernier et fait avec suffisamment de sincérité et de conviction pour que l’on passe au dessus de ses défauts. Denis Podalydès et la troupe d’enfants sont pour beaucoup dans la réussite du film ces derniers jouant avec un naturel confondant qui fait qu’on rentre rapidement au cœur de cette classe. Dommage que le film passe à côté de ce qui est pourtant son message principal d’une école qui réussit trop peu à réduire les inégalités, mais il reste agréable à regarder.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    277 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Pas follement original, "Les grands esprits" se laisse néanmoins regarder avec intérêt. Denis Podalydès est impeccable dans son rôle de prof agrégé des quartiers bourgeois qui se retrouve un peu malgré lui dans "l'arène" des collèges de banlieue. L'histoire est cousue de fil blanc, sans réelle surprise, mais le film est porté par des acteurs de talent, parmi les seconds rôles et les collégiens. Je recommande, car l'idée de base du scénario est intéressante, et que le film dresse un constat accablant du système scolaire actuel qui délaisse une partie de nos territoires.
    cinono1
    cinono1

    286 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Après un début mal dégrossi, l'écriture du film s'affine. Sous ses airs de "feel good movie", se cache une film fin et bienveillant sur les vertus de l'éducation au sein un collège de banlieue. La richesse du film se trouve dans la subtile évolution des différents personnages, qui empêche tout discours dictatique et donne une chance à chacun des personnages. L'humour et l'émotion y sont entremélés. Victor Hugo est mis à l'honneur ("l'esprit sans la lecture maigrit comme le corps sans nourriture") et Denis Podalydes est une bénédiction pour le cinéma Français.
    Incertitudes
    Incertitudes

    196 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2018
    C'est assez marrant. Quand on est à l'école, on donnerait tout pour en partir. Et quand on n'y est plus, on donnerait n'importe quoi pour y retourner. C'est pourquoi j'aime beaucoup les films sur l'éducation nationale. Ça rappelle forcément des souvenirs en tant qu’élève même si les profs, eux, n'ont peut-être pas envie de voir au cinéma ce qu'ils vivent tout au long de la semaine. Et c'est peu dire que ce prof de lettres rigide, j'en ai croisé dans ma scolarité. Je ne vois pas quel plaisir ils avaient à descendre leurs élèves au lieu de les encourager. Peut-être était-ce une vengeance à prendre sur leur scolarité ? Il y en a un qui m'a sorti ça une fois. J'ignorais s'il plaisantait où s'il était sérieux. En attendant, c'est dommage qu'ils ne se rendent pas compte des ravages psychologiques qu'ils peuvent causer. Néanmoins, cet enseignant s'adoucira vite au contact de ces gamins de banlieue. Trop vite, sans doute. Quoi que quelque part, c'est normal qu'un prof s'adapte aux élèves qu'il a en face de lui. Mais bon, dans la vraie vie, il y a fort à parier qu'il se serait fait manger tout cru dès le premier jour avec les pneus de sa voiture crevés. J'exagère mais le film pose de bonnes questions. Pourquoi les profs expérimentés restent dans les établissements du centre-ville bien au chaud alors que les débutants sont envoyés au casse-pipe en ZEP au contact des éléments les plus difficiles ? Bon, s'il arrivera à les intéresser en moins de deux aux Misérables de Victor Hugo et au château de Versailles, il faut, à mon avis, plutôt prendre Les Grands Esprits comme un divertissement à la manière du Maître d'école avec Coluche (où il fallait à l'époque un baccalauréat pour faire instituteur) ou du Plus beau métier du monde avec Depardieu. Il y a bien quelques facilités ça et là. Mais Podalydès est tellement formidable, à la fois en prof zélé, sévère mais juste, et homme profondément seul dans sa vie privée, que ça m'a rendu plus nostalgique que jamais de mes années d'études. Cerise sur le gâteau, le film est bourré de petits détails rappelant les années collège/lycée : les goûters à la fin du trimestre, les sorties scolaires, les profs à peine sortis de l'IUFM et pourtant déjà autant blasés que leurs collègues sur le point de partir à la retraite. A se demander si le réalisateur n'a pas été prof , CPE ou pion dans une vie antérieure.
    tupper
    tupper

    128 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Peut être un peu trop feel good par rapport à la réalité, n’empêche que l’on prend un réel plaisir à voir évoluer Denis Podalydès en prof de lettre strict et bourré de principe au milieu de ces gamins difficiles et en perte de confiance. Le film est frais, merveilleusement interprété, bourré d’espoir et ça fait du bien.
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