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I'm A Rocket Man
312 abonnés
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5,0
Publiée le 14 septembre 2018
Une claque monumentale ! Un des meilleurs films que j'ai vu sur l'enseignement. Bruno Podalydès est éblouissant et remarquable en professeur de lettres muté en banlieue et franchement j'en ai pris plein les yeux et plein le coeur. Pour une fois ce n'est pas cliché et c'est bien pour ça que c'est si touchant et émouvant. C'est d'une justesse incroyable et j'ai passé une soirée merveilleuse ! Une vraie petite perle que je recommande à tous.
Immersion d'un professeur élitiste germanopratin dans un collège de banlieue classé REP . D'avoir énoncé quelques poncifs sur ce qu'il faudrait faire pour résoudre l'échec scolaire, le conduit à cette mission spéciale pour laquelle il se voit détaché par le ministère pour faire un diagnostic et proposer des solutions. Que va-t-il ressortir de cette expérience ? Qu'il n'y a que l'engagement rigoureux et respectueux des élèves, le crédit qui leur est fait d'être capables de penser et de les emmener à partir d'un texte, qui les emporte. Victor Hugo et ses Misérables seront conviés pour emmener, pour élever les élèves.
Etant de la grande maison de l’éducation nationale, je peux certifier que le film propose une vision angélique de la réalité. Tout d’abord, il nous montre un principal qui multiplie les conseils de discipline et soutient ses enseignants, ce qui n’existe quasiment plus de nos jours où le prof doit se justifier alors que les bambins ont tous les droits. Ensuite, la classe concernée est tout sauf difficile par rapport aux énormes problèmes de violence physique qui existe réellement dans les classes actuelles. Par contre, il est vrai que l’on constate l’épuisement de nombreux collègues professeurs face à des élèves qui ne veulent rien faire (ils ne sortent même plus leurs affaires) et qui connaissent leur totale impunité. A part cela, en tant que petite comédie à vocation sociale qui se déroulerait dans un monde merveilleux, le métrage est plutôt bien fichu, souvent drôle, parfois attendrissant. Il a le mérite de vanter le rôle si important de l’éducation, mais il oublie que l’on retire trop souvent cette possibilité aux professeurs auxquels les gens ne font plus confiance de nos jours.
Un enieme film sur l'école à 2 vitesses : celle des grands lycées parisiens vas les collèges de banlieue. Pas de grande surprise mais on se laisse prendre par le film en s'attachant quelque peu aux personnages.
une situation ambiguë commence le film et devient tout du long une belle leçon dans un lycée de banlieue un prof qui devient humain et des élèves qui essaient de comprendre comment réussir ou pas dans la vie une idée qui devrait donner des leçons dans les deux sens élèves et profs pour se comprendre et donner une chance pour continuer surtout en banlieue que tout peut arriver
Une très bonne surprise que ce film emmené par Denis Podalydès, ancien professeur de Lettres à Henry IV qui va se retrouver muté dans un collège de banlieue malgré lui. Certes, il y a quelques clichés sur la banlieue mais il émane de ce professeur au début très rigide une vraie approche humaine de la profession et de sa relation avec les élèves. On ne peut s'empêcher de repenser à Depardieu et ses 4ème techno dans "Le plus beau métier du monde" et Denis Podalydès est impérial dans sa méthode d'adaptation à un terrain qui lui semblait hostile. Les rapports entre les autres professeurs et l'idée que chacun se fait de l'enseignement est également intéressante. Un sujet plusieurs fois exploité au cinéma mais au final une grande bouffée d'optimisme qui fait du bien.
Toujours très engagé dans des œuvres à vocation socialement réformiste, Olivier Ayache-Vidal se prononce cette fois-ci sur la fibre éducative dans « Les Grands Esprits ». « La Journée de la Jupe », « Primaire, « Entre les murs, « Le plus beau métier du monde »… Nombreux sont ces films audacieux généralement représentatifs d’une génération. Le titre du métrage est innocemment des plus explicites en se référant à l’expression « Les grands esprits se rencontrent. » Une première base qui signe une confrontation entre deux opposés à venir. Le socle du synopsis est une naturelle rencontre entre deux sociétés opposées : D’un côté, François Foucault, professeur dans le prestigieux Lycée d’Henri IV, de l’autre, une classe d’enfants dissipés issus des quartiers sensibles. Même si le début semble un peu bref et inévitable, la suite va se révéler comme un noble régal. Comment donner le goût d’apprendre à ces jeunes ? Par quelles moyens faut-il leur donner envie de lire, d’écrire et de travailler ? Sans être trop laxiste par peur de se faire dominer, ou trop sévère au risque de les désespérer, François Foucault va se retrouver en constante recherche d’un juste milieu éducatif. Bien que le professeur apporte son savoir, l’intérêt d’un tel film est aussi de montrer que l’école n’est pas à sens unique mais qu’elle constitue un espace d’échange où le tuteur va lui aussi, beaucoup apprendre de ses élèves. Le désir de savoir, la volonté de bien faire, ne pas croire en soi, le métrage dispose aussi d’une syntaxe soigneusement choisie, où chaque mot, chaque expression a son importance. Comme dans « Le plus beau métier du monde » avec Gérard Depardieu, l’essence fictif du métrage s’étale dans une confusion entre la vie scolaire et le cadre privée du professeur. Alors que la position de départ était d’y percevoir un changement d’adaptation en passant des beaux quartiers de Paris à une cité sensible, le fil va progressivement s’orienter dans un bien-être moins matérialiste et plus humain. Honnête, sincère et toute en justesse, le talent des enfants comme celui des professeurs clament l’admiration dans leurs représentations définies. Le talent de Denis Podalydès porte humblement l’affiche jusqu’à la dernière seconde. Bilan : Rien de plus démonstratif qu’un film… Plus que que nature ! Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Un bon moment de cinéma avec, face à un Podalydes toujours solide, des gamins tout aussi efficaces. Même si tout ça semble assez romancé, on ressort plutôt content de la séance et c'est bien là l'essentiel.
Très bonne comédie dramatique avec un Podalydes remarquable. Le scénario semble plausible avec toutefois, me semble t'il, quelques excès dans les situations et le comportement des personnages sans conséquence pour l'intérêt du film. Quelques notes d'humour, quelques sourires provoqués. On a passé une bonne soirée.
Le sujet a été plusieurs fois traité et pourtant on se prend dans l'histoire exposée sans caricature. Excellente interprètion de D podalydes et des jeunes. Bon film.
Un beau film, fin et léger sur un thème aussi primordial que l’éducation en banlieue. Même l’humour y est fin, ne cédant jamais au lourd ou au cliché. Un beau film français de société dans un style qui se fait rare.
Sur un thème largement médiatisé, seul nouveauté : un prof de lettres classiques, au top, affecté à une situation au bas de l’échelle. Le déroulement est très prévisible. L’ excellente interprétation de Podalydes maintien le film à un bon niveau. Quand au fond, on peut se demander si le levier utilisé par ce brillant prof pour donner envie d’apprendre à ce profil d’écoliers était pertinent ; cette question interroge donc sur la crédibilité de la démarche et de ses résultats ainsi que sur le choix du prof par les décideurs politiques au plus haut niveau. La réalisation n’a rien de remarquable, ni en – ni en . La durée est raisonnable. Dans l’ensemble, pas de quoi s’enthousiasmer ni regretter d’avoir fait le détour.
Un très bon film où Podalydes est toujours aussi bon et le jeune Diallo est prometteur. C'est une fiction car je n'imagine pas un prof agrégé du Lycée Henri IV faire une année scolaire dans un collège de banlieue défavorisée, mais l'idée est excellente et l'expérience mériterait d'être tentée.
Un énorme plaisir à visionner ce film, que demander de plus ! Des acteurs formidables et justes! Captivant, intelligent, émouvant, un film à la hauteur du sujet. Bravo !!!