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Padami N.
61 abonnés
514 critiques
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3,0
Publiée le 15 septembre 2017
bon sujet sur le papier même si déjà traité "le plus beau métier du monde". _les héritiers" .Podalydes est remarquable en prof de lettres d H.IV. débarqué à Stains..la fraîcheur des jeunes acteurs ne change pas une situation vu et revu avec les même poncifs éducatif aimer apprendre et confiance en soi..seul l'absence de religion est surprenante et modifié le regard habituel de ces dernières années sur la banlieue
Très similaire au film "entre les murs", aussi bien dans l'histoire de départ (un prof qui débarque dans un collège de banlieue) que dans le scénario (spoiler: le prof s'attache à sa classe et aide un élève un peu difficile à s'en sortir ). Préférence quand même pour "les grands esprits", moins caricatural, plus original et plus drôle. Le scénario est certes ultra prévisible mais Podalydes est très juste et la rencontre entre deux mondes aussi opposés qu'un prof bourgeois et une classe de banlieue est bien restituée. Petit bémol pour la fin, un peu facilement expédiée. (spoiler: quid de l'impact politique de l'expérience du prof ? et de son rapport à la ministre ? )
Quel plaisir ce film ! Surtout pour le casting ! Emmené par l’excellent Denis Podalydès .... es grands esprits aborde un sujet que l’on a déjà vu au cinéma. La différence est son acteur principal et son coté très positif et drole (framboisemood.wordpress)
Un excellent premier film, joliment écrit et avec des comédiens formidables. Le scénario est bien ficelé notamment la raison qui pousse ce professeur d'Henri IV à se retrouver en banlieue. La suite est bien sentie. Le réalisateur a passé 2 ans dans ce collège et ça se voit. Dans la même thématique, "Le plus beau métier du monde" de Gérard Lauzier, plus farce et qui se focalisait sur les conditions de vie en banlieue, "Entre les murs" de Laurent Cantet, adaptation du livre de François Bégaudeau.
Cliché, mal interprété, sans véritable fin, politiquement correct, ce film est un échec. Un professeur agrégé, qui croit se faire draguer par une très belle femme profitant de sa beauté pour lui jouer un tour et l'envoyer dans un collège "difficile de banlieue": ça commence mal. Il faut savoir que ça ne marche absolument pas comme ça dans l'Education nationale.
Le professeur arrive à "tenir ses élèves", sa jeune collègue (une femme bien évidemmentt) n'a de cesse de lui dire à quel point elle le trouve génial et à quel point, elle, elle n'y arrive pas: scandaleux, sexiste, et pas approfondi parce qu'on n'a rien qui nous montre comment concrètement le professeur fait pour "tenir sa classe" pendant toute l'année.
Bien sûr, il va tellement s'attacher à ses élèves (on ne sait pas pourquoi il se met à les aimer à ce point-on a le droit de s'y attacher, mais ce n'est pas explicité à l'écran), qu'il va faire lui-même les démarches pour en "sauver un", et même aller dans sa cité pour le supplier de revenir en cours: RIDICULE et IMPOSSIBLE. Et bien sûr, rien sur lesdites démarches qui sont pourtant un véritable casse-tête.
Je m'arrête là car l'ensemble du film est de cette teneur, le pire est quand même la fin, le prof et l'élève assis côte à côte, devenus si proches et si complices... Et on ne nous dit rien sur le rapport que le prof devait faire à la ministre de l'Education Nationale sur "faut-il ou non envoyer des profs "expérimentés" dans des établissements classés REP", qui aurait pu faire l'objet central du film. Et qui fait l'objet de nombreuses discussions, de la salle des profs, au Ministère
Bref, n'allez pas voir ce film si vous vous attendez à être immergé dans la réalité du métier d'enseignant, préférez Entre Les Murs, de Laurent Cantet (qui n'est déjà pas très réaliste...)
Très joli regard sur ces jeunes de banlieue et sur ces professeurs, réaliste et sans jamais tomber dans les clichés ni la facilité. C'est un film drôle, tendre et dynamique, porteur de messages positifs. On se régale du jeu des acteurs dont la caméra capte toutes les nuances..Le casting est parfait et la bande-son est très réussie. Bravo !
Enfin une comédie française réussie, intelligente, sans aucune vulgarité, et ça, ça fait du bien. Le " French feel good movie " que l'on attendait depuis " La famille Belier ". Espérons lui le même succès, ça serait mérité !
Comédie sociale très réussie ! Avec ce film on ne tombe pas dans le(s) cliché(s) sur la banlieue. C'est plutôt risqué comme sujet, il pourrait vite tomber dans la facilité, mais là ça prend, on y croit, sans doute aussi grâce aux ados qui sont super et naturels et aussi grâce à un Denis Podalydès parfaitement choisi.
Un vilain prof sadique, dépassé, suffisant et habitué à abuser de ses pouvoirs sans limites sur ses élèves et parents d’élèves de CSP à Henry IV est muté en REP (avec, là encore, des pouvoirs sans limite). Il enseigne deux trois trucs à ses élèves tandis que ses élèves lui apprennent à être plus humain et lui permettent enfin de devenir un bon prof. C’est à leur contact qu’il va découvrir ce que c’est que la pédagogie (en 20 ans de métier il ne s’était bien sûr jamais remis en question).
Dans cette comédie qui se donne quelques allures de documentaire, le ridicule par lequel l’agrégé de lettres se retrouve muté d’un lycée parisien huppé à un collège de banlieue craignos est curieusement l’aspect le plus réaliste du film.
Le traitement du rapport enseignants-tout-puissants-mais-sans-autorité/élèves-sauvageons-mais-au-fond-gentils-et-respectueux est sans doute le cliché le plus consternant. Il flattera l’aspiration à la facilité des plus ignorants qui y verront sûrement une grande justesse (un cliché semble toujours infiniment plus réaliste qu’une caricature, il n’est pas forcément plus proche de la vérité pour autant).
Derrière des aspects de grandmesse réconciliatrice, Olivier Ayache-Vidal dissimule mal le mépris inconscient qu’il éprouve pour le milieu qu’il filme.
spoiler: Pour ceux qui s'intéressent à un traitement moins cliché du rapport enseignant/élève "La Journée de la Jupe" avec Sophie Marceau sans être transcendant reste de (très) loin la référence
La problématique est dès le départ bien posée dans ce scénario. Denis Podalydès en professeur érudit d'un lycée prestigieux, devant ses élèves "haut du panier" (bien que d'aucuns se prennent de leur professeur des sales notes et d'humiliantes appréciations de nullité en rapport). Puis le même, propulsé devant les élèves du collège Barbara (ben ça existe ! bonne idée en tout cas) pour une expérience d'immersion pédagogique imaginée par quelques hauts fonctionnaires de l'éducation nationale. Le choc culturel sera rude. Mais de là, une jolie histoire sociale va nous être contée. Avec des bons sentiments et de l'angélisme à la pelle. Et malgré la médiocrité scolaire de la classe, les bonnes notes finiront pas tomber pour encourager la progression des élèves. Il parait que c'est voulu comme ça par l'administration. Le spectateur en ressortira détendu, apaisé, déstressé... euh, un peu inquiet quand même. Un excellent Denis Podalydès bien entendu, comme d'habitude, avec au début des accents de Fabrice Luchini. Scène de monologue empreinte d'improvisation nous révèlent les secrets de tournage. Qui restera sans nul doute dans les annales cinématographiques. Mais bon, il n'y a globalement pas de quoi casser trois pattes à un canard dans ce scénario assez prévisible et ceci d'autant que le sujet a été mille fois traité sous différents angles.
Tout part d'une conversation lors d'un vin d'honneur et notre professeur d'Henri 4 se retrouve plongé en banlieue. PLV : de bons sentiments et quelques scènes sympas
Les Grands Esprits, film français d'Olivier Ayache-Vidal qui aborde avec efficacité le système scolaire tout en créant un choc des cultures. Bien entendu, on a vu ceci à maintes reprises - voir un professeur de qualité se diriger vers un collège de banlieue afin d'aider les élèves à affronter leurs difficultés - le scénario n'évite pas certains clichés sur la banlieue mais cela est nécessaire dans le but d'être dans l'ambiance au sein de ce collège mal vu par les autres établissements scolaires. Les Grands Esprits navigue entre le documentaire et la fiction, et propose une réflexion astucieuse sur l'enseignement. Dès la première scène, le spectateur sait qu'il va passer un bon moment ! C'est tout d'abord grâce à son interprète principal, Denis Podalydès que le film est compétent. L'acteur de la Comédie Française arrive à être crédible, tout en éloquence et en retenu dans le rôle de ce professeur voulant offrir son aide aux élèves manquant cruellement d'éducation. La relation qu'il possède avec ces enfants montre une bonne énergie à l'écran et peut faire penser à certains moments au Maître d'école, avec le regretté Coluche. Une mise en scène qui se veut assez scolaire avec une finale plus que convenue mais l'émotion est là pour nous distraire de ces quelques maladresses. Avec les Grands Esprits, on redonne espoir à l'éducation en transmettant un message comme quoi les élèves qui sont en difficultés peuvent réussir ! En clair, Les Grands Esprits est un long-métrage plaisant d'Olivier Ayache-Vidal qui se veut aussi encourageant pour la suite de sa carrière en tant que réalisateur mais vaut surtout le déplacement pour Denis Podalydès, impeccable. Une bonne note pour ce film !
Un super film, c'est drôle et touchant. J'ai trouvé ça très juste, sans trop de caricature (même si un peu pour le côté comédie). C'est un mganifique moment.