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58 abonnés
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3,5
Publiée le 6 mai 2018
J’ai regardé ce film avec mon enfant de 10 ans qu’ira au collège l’année prochaine, il a tout de suite accroché, bien rigole mais aussi il a fait des observations très pertinentes sur les sujets traités et bien évidement pour moi est un vrai plaisir de partager ce genre de film constructif. Je le conseille vivement.
Pas un chef d'oeuvre mais film plaisant, qui essaie d'éviter les clichés sur la banlieue. L'intérêt du film se situe surtout en préambule quand le prof des beaux quartiers se retrouve malgré lui dans un établissement difficile. C'est quand même plein de bons sentiments, mais Podalydes est super comme toujorus !
Déjà Podalydès, tu regardes ! Un rôle taillé sur mesure où son éloquence sera sur le devant de la scène, et ce d'emblée avec la scène jubilatoire de la remise des copies à ses élèves. Un film fort, humain, vrai, émouvant, drôle, intelligent, critique reposant sur des dialogues justes et des acteurs formidables (Denis Podalydès en tête, ainsi que ces élèves naturels et attachants qui apportent un vrai coup de fraîcheur au film et beaucoup de justesse), qui pointe avec brio et humour les dysfonctionnements de notre système éducatif, tout en rendant hommage au travail difficile des enseignants. Une confrontation de deux mondes diamétralement opposés mais aussi une très belle leçon de vie et d'espoir en son prochain. Cela aborde également la terrible frontière fine comme du papier à cigarettes entre réussite et échec, délinquance et érudition qui peut exister dans les ZEP. Un film qui doit beaucoup parler aux profs et évoque cette aberration de nommer des professeurs débutants dans les quartiers les plus difficiles. Ici François Foucault ne renonce jamais à ses principes (le savoir, le respect, la politesse qui passe par un vouvoiement sans faille) et finira par se faire apprécier de ses élèves (malgré toutes les limites qu'il leur impose et la sévérité qui les accompagne) tout en les faisant progresser.
Un film sympathique cousu de fil blanc, prévisible à souhait mais dont l'ambiance et les personnages sont émouvants. Les clichés sur les lycées de banlieues sont bien là mais c'est fait avec finesse.
Dommage que ce genre de film vise à vouloir imprégner avec un bazooka un message politique.
La réussite des Grands esprits tient à l’extrême justesse avec laquelle il aborde le milieu scolaire, se saisissant d’un personnage principal à la fois extérieur à l’établissement – puisqu’il quitte le cinquième arrondissement de Paris pour la banlieue – et doté d’un savoir-faire, d’une expérience en matière d’enseignement. C’est cette position instable qui fascine dans la mesure où nous assistons aux secousses endurées par un intouchable ou prétendu intouchable, celui qui se plaisait à humilier, à rabaisser, à décourager. L’ensemble du long métrage d’Olivier Ayache-Vidal se construit comme un miroir réfléchissant jusqu’à les confondre les images du professeur et de l’élève, tous deux réunis enfin sur le banc lors de la fête de l’école tels deux amis partageant un même statut – malheureux en amour. Pour y parvenir, le réalisateur joue sur les contrastes qu’il accentue de plus en plus : Seydou visite le château de Versailles, bastion de la connaissance et du savoir, François se rend dans la cité où vivent Seydou et sa tante ; les deux visites provoquent des incidents qui raccordent les personnages à leur position de marginalité au sein d’un espace culturel qui ne veut pas d’eux. Seule l’école apparaît comme le lieu d’un partage véritable puisqu’axé sur la confrontation, presque au corps à corps, entre deux milieux, deux trajectoires qui tentent de s’harmoniser avec en points de contact le savoir et sa transmission. Deux excellents acteurs confèrent au film authenticité et chaleur : le jeune Abdoulaye Diallo est aussi amusant que touchant, Denis Podalydès incarne à la perfection ce professeur de français contraint de tenir parole, de mener à bien son engagement en le déplaçant depuis le terrain de la parole et des grands discours vers celui de la salle de classe, concrétisation qui révèle en creux les dysfonctionnements du système scolaire contemporain. Une œuvre immense, une réussite totale.
C'est un joli film plein de bons sentiments mené bon train par un D. Podalydes en pleine forme comme d'habitude. Malgré un scénario basé sur les contrastes Paris-Banlieue et Lycée Henri IV-ZEP on ne tombe jamais dans le pathos. L'histoire n'est pas si originale que ça malgré un début qui se voulait lui très original, en tout cas pour moi: un professeur disons renommé dans un lycée huppé de Paris se retrouve plus ou moins malgré lui propulser dans un collège en banlieue. Le voyage en petite Mercedes du centre de Paris vers le nord et notamment le 93 est assez drôle. Le film dénonce bien sur les problèmes de l'enseignement à 2 vitesses, les inégalités inévitables entre 2 mondes différents. Il dénonce mais n'apporte pas de solution et reste donc sur une base assez plate en relatant beaucoup de bons sentiments à la fin du compte.
« Les Grands Esprits », une dissertation sur les réalités du métier de professeur, aborde les joies et les difficultés inhérentes à l'éducation dans un système national parfois en manque d'innovation et de souplesse. La performance de Denis Podalydès est remarquable, incarnant un enseignant que beaucoup rêveraient d'avoir. Le film traite d'un sujet familier - la vie scolaire en banlieue - avec une finesse et une pertinence notables, flirtant avec le docu-fiction et offrant une réflexion nuancée sur la pédagogie face à des élèves difficiles. Bien que le scénario ne soit pas exempt de clichés et certaines maladresses, l'émotion qui s'en dégage est touchante et rend l'ensemble assez attachant. Ce premier long-métrage d'Olivier Ayache-Vidal est à la fois divertissant et malgré un traitement superficiel des enjeux éducatifs et une tendance à la démagogie, le film parvient à captiver et à émouvoir, mettant en lumière la sincérité de l'engagement pour l'éducation. 3 pour le film + 0,5 pour l’interprétation magistrale de Denis Podalydès. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Il faut bien avouer que ce film fini à la façon bisounours, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Mais cela fait vachement du bien. Et on se complait à penser que si tous les jeunes de banlieues pouvaient avoir cette chance, et la prendre, de tomber sur un prof (des profs?) qui soit assez conscient de l'importance de l'intérêt d'un cours. Bon, j'arrête là ce genre de philosophie un peu simpliste. En tous les cas, le scénario est très bien construit, tous les acteurs jouent justes, y compris les jeunes. j'ajouterai que je n'ai pas vu de "clichés sur la banlieue". Mais je suis sûr que les esprits chagrin en ont trouvés. tant pis! Cela n'enlève absolument rien à ce film. A voir par tous les amateurs de comédie
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3,0
Publiée le 28 août 2020
Les films sur l'école dans les banlieues difficiles deviennent une tendance du cinéma français. Les Grands Esprits a ses moments mais n'en nivelle pas moins certains autres déjà réalisés. Son originalité vient de la mise en place de l'histoire. Nous suivons un professeur qui fait partie des grandes écoles privilégiées (système spécifique français où des étudiants sélectionnés travaillent dur pour préparer des concours pour entrer dans l'école la plus renommée au niveau international). Ce système va de pair avec une rigidité, un travail acharné des attentes élevées et de mauvaises notes. Le passage toujours jugé insatisfaisant au lycée défavorisé devrait être un choc, tant au niveau du comportement et de l'intérêt des élèves. Je pense cependant qu'il aurait pu être mieux utilisé dans l'histoire pendant la période de découverte de l'enseignant même si nous devions faire face aux problèmes de discipline et à la transition d'éveil. Enfin ce changement de monde est également utilisé et le titre est là pour le souligner nous demander ce qu'est un grand esprit et comment l'école peut aider un jeune à le devenir. Donc trois étoiles pour ce film...
Un film intelligent qui traite de vrais sujets (la diversité, les difficultés scolaires,...). Un film où le savoir être, le savoir-faire et le savoir-vivre ensemble est appris. Bon film
L'idée est bonne, le prof élitiste de grand lycée parisien qui se retrouve malgré lui en banlieue pour faire bénéficier de son expérience des étudiants peu enclins à travailler. Sauf que... intrigue romantique totalement inutile, un peu gentillet, manque de bons dialogues. Dommage, ça aurait pu être bien
Professeur au prestigieux Lycée Henri IV, il est muté suite à un malentendu dans un collège chaud de la banlieue parisienne. Là, consciencieux et expérimenté, et malgré sa bonne volonté, il doit revoir complètement ses méthodes habituelles, et finit par trouver des ouvertures. Il se heurte alors à une Administration obtuse, à mon avis mal représentée par le Principal du collège (un inspecteur porteur des grands principes de l’Administration aurait été plus pertinent). Un film humain et somme toute optimiste avec une fin un peu trop larmoyante.