Cluzet s'investit dans des projets qui ont l'air de lui tenir à cœur, après médecin de campagne, le voici, ici maire d'un village, qui serre des mains aux habitants, qu'il connait depuis toujours, on y retrouve les querelles de famille, les secrets, les coups foireux, les mesquineries, on a encore tout cela près de chez nous. On aborde aussi les querelles de clochers, avec cette histoire de supermarché implanté sur la commune voisine, tout cela pour sauver les commerces de centre ville, bien imagé par la boutique du photographe qui est à vendre. Vient le nœud du problème, la cause paysanne, où il ne fait pas bon d'être agriculteurs, ni éleveurs, la faute aux pesticides, la faute au lobby vegan et autres informations relatif au gaz à effets de serre et aliments carnés dit cancérigène…
Voilà pour les faits de société, ensuite arrive une bonne idée, des américains et plus précisément un artiste s'installe au village le temps de faire une photo dans un champs de personnes nues, la belle opportunité pour le maire d'attirer l'attention sur les problèmes ruraux; oui mais, il faut convaincre ses concitoyens !
Un film qui, malgré quelques longueurs arrive à nous distraire, sans être moralisateur, ni caricatural, nous offre un bon divertissement plein d'humanisme avec, des gaulois récalcitrant dans toutes leurs splendeurs.