Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jules MD
17 abonnés
20 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 décembre 2023
Nouveau long-métrage d'Illumination, "Migration" brille par son audace et ses péripéties endiablées ! Après le sympathique film "Mario" au printemps dernier, Illumination se concentre sur une famille de canards qui entame une migration vers la lointaine Jamaïque. En termes d’animation, il n’y a rien à redire, c’est incroyablement beau, comme très souvent avec ce studio, tout en présentant des personnages originaux : des canards. On s'attache très facilement à ces personnages qui incarnent différentes facettes de la vie familiale : le courageux, le fatigué, la joyeuse, le rabat-joie et l’audacieuse. Cette comédie rassemble et apaise le spectateur par ses nombreux voyages, lieux et personnages. Il voyage en même temps que ces canards et découvre avec eux la beauté plus ou moins diverse du monde, passant de la beauté sauvage aux villes. Le parti pris est de renverser l’aspect animal-homme. Les canards et autres volatiles présents dans le film parlent et ont des interactions humaines entre eux : amour, colère, tristesse… Ce qui n’est pas le cas des humains, qui n’expriment pas la moindre parole comme des animaux. On les voit toujours dans des situations de peur ou de malveillance : le tango menaçant d’écraser les canards, le chef cuisinier qui veut les tuer, ou encore les fermiers qui récupèrent leur argent après avoir bien engraissé leur élevage. "Migration" ne se refuse rien et reste un film d'animation pour la famille, entièrement axé sur les relations avec les autres et sur l’aventure. Les notions de courage sont abondamment explorées, que ce soit autour du père, par exemple, ou même chez des personnages plus mineurs comme l’oncle. En soi, "Migration" est une excellente découverte, et sûrement l'un des plus grands films d'animation de l'année. En tout cas, il est évident qu'il fera partie du haut du panier des longs-métrages de cette année 2023.
Migration est un film d'animation réalisé par Benjamin Renner et Guylo Homsy et sorti en 2023. Ce long métrage des studios Illumination est bourré de charme. Très drôle, ayant pour message l'émancipation et le courage de vivre ses rêves, les personnages sont très attachants, que ce soit les parents qui forment un couple fusionnel ou les enfants dont la complicité évidente est craquante. Il faut ajouter à cela les designs caractéristiques du studio mais qui fonctionnent très bien, les couleurs ne sont jamais criardes, le film est beau à regarder. Le seul vrai reproche résiderait dans le scénario, un peu simple et qui spoiler: malheureusement ne tient pas ses promesses lors du climax (quand le chef débarque avec son hélicoptère), c'est un peu paresseux . Dans l'ensemble, c'est un joli film qui plaira autant aux petits qu'aux grands enfants. Un sucrerie bien agréable.
Une bonne petite surprise que cette nouvelle production animée issue des Studios Illumination (Moi, moche et méchant, Tous en scène, Super Mario Bros. le film).
Supervisée par le français Benjamin Renner (Ernest et Célestine, Le Grand Méchant Renard et autres contes), cette histoire d'une famille de canards plutôt casaniers qui décide de partir pour la première fois en voyage direction la Jamaïque reste relativement classique, mais nous réserve son lot de rebondissements et de rencontres pour ne jamais s'ennuyer devant celle-ci.
Histoire de liberté et de courage, un film nous apprenant, sans en faire des tonnes, qu'il est parfois bon de sortir de son éternelle zone de confort et de partir à l'aventure pour découvrir de quoi on est vraiment capable pour arriver au bout de celle-ci, ensemble, en famille.
Dotée d'une animation soignée et virevoltante ainsi que d'un casting vocal qui assure comme il faut (mentions spéciales à Pio Marmaï et Laure Calamy), une œuvre simple, mais qui ne manque pas d'idées et de personnalité pour nous embarquer dans son voyage. Et qui change de la mode des Minions (qui devenait lassante avec le temps, il faut bien l'avouer).
C'est charmant, c'est drôle, c'est rythmé. En bref, un film d'animation qui donne envie de s'évader, et qui devrait rassembler et plaire à toute la famille en cette période de fêtes de fin d'année.
Un super film d'animation avec un bon scénario. Un joli graphisme, beaucoup d'humour et des personnages attachants. C'est rythmé et l'on ne s'ennuie jamais. Un bon divertissement qui plaira à toute la famille.
La famille Colvert patauge depuis de nombreuses années dans une mare de la Nouvelle-Angleterre. Mack, le père surprotecteur, s’en satisfait pleinement, au contraire de Pam, la mère et de leurs enfants qui aimeraient voir du pays. Jusqu’au jour où ils croisent la route d’une famille de canards migrateurs, les incitant à prendre le large, pour le meilleur et… pour le pire.
A la réalisation, on retrouve le français Benjamin Renner, à qui l’on doit l’excellent Ernest et Célestine (2012), c’est donc avec beaucoup d’étonnement qu’on le retrouve aux manettes de cette coproduction franco-américaine. Sans réelle surprise, Migration (2023) est un divertissement familial qui ravira les enfants sans trop de difficulté. L’animation est belle, les couleurs foisonnent et certains protagonistes tirent leur épingle du jeu (mention spéciale au vieil oncle).
Néanmoins, là où ça ne fonctionne vraiment pas, c’est du côté du scénario qui n’a pas grand chose à nous raconter et s’avère très prévisible (on comprend mieux pourquoi le film n’excède pas les 80min). Tout est prétexte à un road-movie où vient se greffer de façon plus ou moins décevante, quelques saynètes qui, mises bout à bout, n’ont aucun lien entre elles si ce n’est de servir le fil rouge de l’histoire (la rencontre avec un couple de hérons, les pigeons de Central Park, le perroquet qu’il faut délivrer ou encore le paradis (trompeur) des canards). Quant au climax final, l’arrivée des canards en Jamaïque est tout simplement bâclée, voire torchée à la va-vite spoiler: (Delroy retrouve sa famille en un claquement de doigts parfaitement risible).
Bref, une belle désillusion pour un film avec lequel j’ai voulu y croire jusqu’au bout (ayant apprécié les précédents films de son réalisateur), mais face à un scénario aussi prémâché et insignifiant, nul doute que je l'oublierai aussitôt.
En quelques mots : Illumination enterre Wish de Disney avec cette production. Capable d'attirer autant les grands que les petits, les rires sont au rendez-vous, les dialogues toujours juste, l'animation très bonne et l'ode à la liberté belle. La migration est un parallèle particulièrement réussi avec la découverte, une sortie de notre zone de confort afin de grandir avec les risques que cela comporte.
Voilà qui ravira les enfants. Des images magnifiques et des personnages très attachants mais dans l'ensemble une impression très large de déjà-vu. Un bon moment à passer en famille.
Une migration qui tourne au very bad trip version Illumination ! C’est enlevé, amusant et surtout passionnant jusqu’au dénouement. Construit sur un principe simple, un casanier, un brin peureux, est poussé par sa moitié, pétrie de bon sens, (qui a dit bête comme une oie ?) à sortir de sa zone de confort et à entreprendre une migration puis se découvre un profil de héros emplumé... Une très jolie surprise que vous ne devez pas manquer pour les fêtes tant les thèmes proposés parleront à tous, petits et grands. Moins dérangeant et plus consensuel que « Les Minions » et « Moi, Moche et Méchant », ce dessin animé s'adresse sans problème aux petits dès 6 ans. Si le graal des dessins animés mettant en scène des animaux revient à des films comme « Le Roi Lion » ou « Le Livre de la Jungle », celui-ci mérite aussi votre attention pour sa fraîcheur et ses thèmes modernes.
Je suis souvent impressionné par ce que la France propose dans l'animation ; d’autant plus qu’ils arrivent de plus en plus à s’exporter à l’internationale. Par ailleurs, j’ai vraiment trouvé ce film mauvais et pas à la hauteur de ce qu’on nous montre. Le scénario se cherche et n’est absolument pas intéressant malgré une mise en animation de bonne qualité.
Concrètement, l’animation ne prend pas de risque dans ce qu’elle fait ; nous sommes sur une 3D très classique mais les effets sont propres et nous sentons les différentes textures. Au global, il n’y a pas de prises de risque mais aucun travail de fainéant. Les effets de plumes, d’eau et d’air sont très qualitatifs et les couleurs sont vraiment belles bien que trop cartoonesque. Néanmoins, la photographie est plus que oubliable au même titre que la musique. Malheureusement, la réalisation est trop simple mais ne manque pas de travail.
Par contre, le scénario m’a profondément ennuyé ; il est une nouvelle fois très basique et sans prise de risque ; au même titre que sa mise en image. Je ne trouve pas l’histoire passionnante et la narration m’a perdu au milieu du film. Le récit est intrinsèquement prévisible et manichéen ; il n’y a littéralement aucune surprise. Les personnages sont trop puérils (adulte comme enfant) et ne sont pas attachants. En somme, le scénario est le point faible du film et descend sa qualité.
C’est pour cela que je déconseille ce film ; beaucoup trop adressé pour les enfants et rien d'autre. L’image est de qualité mais l’histoire est la définition-même de la fainéantise.
Le récit d’apprentissage proposé par Migration, qui n’a rien d’original si ce n’est le choix de canards comme personnages principaux, se voit heureusement dynamisé par les différentes étapes jalonnant le voyage, depuis le marais inquiétant jusqu’à la mégalopole en passant par un parc d’élevage, chacune étant incarnée par un volatile totem (le pigeon, le perroquet etc.). C’est là que réside le savoir-faire du studio Illumination : l’alliance du rythme et de protagonistes sympathiques, qui bénéficient d’une écriture rigoureuse à même de concevoir un caractère singulier mis au contact d’autres. Aucun studio d’animation, si ce n’est Pixar dans sa formidable saga Toy Story, n’a su aussi bien capté les dynamiques de groupe : il y a les chiens et les chats pantouflards de Pets, la camaraderie de Mario et Luigi, le sens de la famille de Gru et de ses filles, la collectivité écrasante des Minions etc. Même le Grinch raccorde l’isolé à la bourgade qu’il pensait pourtant détester. Migration présente le mouvement comme nécessaire à la mise à l’épreuve de l’identité familiale ainsi qu’à l’épanouissement de chacun, balayant d’un revers de main la sédentarité. Autant dire que le film, sous ses couleurs chatoyantes et ses blagues amusantes, vole à contre-courants de l’idéologie nationaliste, plaidant en faveur de l’ouverture des frontières et du brassage des populations. Cette morale se double d’une autre à destination des parents qui doivent apprendre à laisser de côté leurs préjugés pour offrir à leurs enfants les conditions de leur ouverture d’esprit, et faire front commun sans disparités singulières – en témoigne la métaphore de la salsa, danse où les deux partenaires doivent coordonner leurs déplacements. L’animation, fluide et soignée, assure un spectacle qui emprunte aussi bien à Chicken Run (Nick Park et Peter Lord, 2000) qu’à Rio (Carlos Saldanha, 2011), sans oublier quelques références plus inattendues, comme le couple de vieux tordus tout droit sorti de The Texas Chain Saw Massacre (Tobe Hooper, 1974). Un vrai plaisir !
Une réalisation absolument bluffante. Tellement bluffante que l'histoire passe totalement au second plan. Le son en Dolby Atmos est totalement spatialisé (prenez en de la graine, messieurs les réalisateurs français !). Et surtout, la synchronisation entre la musique et le déroulé est sensationnelle : chaque note souligne ou annonce un plan spécifique ; une véritable dentelle qui dévoile chaque pore de ce scénario, aussi loufoque fût-il.
Un film très bien,l' animation et la qualité de la mis en scène est impressionnante, les personnages sont agréables, musique extra, un régal qui va amusé les enfants et peut être aussi les parents.
Benjamin Renner, le réalisateur, a migré au studio « Illumination », fleuron français de l’animation. Son dernier film, « Le Grand Méchant Renard et autres contes » (2017) faisait déjà état de son savoir-faire comique transgénérationnel. Visuellement absolument splendide, totalement bluffant dans le rendu des textures et la fluidité des mouvements, « Migration » propose une aventure colorée dans des décors variés et somptueux (l’épisode urbain est particulièrement spectaculaire), un dosage d’humour (le personnage du vieil oncle est hilarant) et d’action très efficace. Les grincheux diront certainement que le scénario ne casse pas trois pattes à un Colvert, car s’il se montre parfois inventif, la trame générale n’est pas très originale et repose sur des enjeux classiques (émancipation, courage de vivre ses rêves…). Malgré ce très léger bémol (largement gommé par les nombreux autres atouts), on passe un très agréable moment en famille. Au regard du niveau technique déployé ici, « Illumination » se pose définitivement comme un sérieux rival à Pixar (un beau combat où l’on prendra plaisir à voir les plumes voler).
Dessin animé euphorisant. Les personnages sont attachants, les vols des canards et autres oiseaux sont magiques. Les prestations vocales de Laure Calamy et Pio Marmaï sont tops. Un film sur la liberté, l'esprit d'initiative et l'ouverture et l'envie de découvertes. Une belle réussite