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    Drôles d'oiseaux
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    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2020
    Elise Girard signe ici un film esthétiquement très réussi, quasi pictural. D'ailleurs, certains plans rapprochés des visages de Jean Sorel et de Lolita Chammah s'apparentent à des tableaux. Mavie (Lolita Chammah), demoiselle de Rochefort, vient de Tours. Elle est sublimement filmée, mise en valeur comme jamais. Le caractère intimiste et parisien du film est agréable, tantôt dans une douceur ou plutôt une langueur mélancoliforme, tantôt dans l'intelligence grave. Le couple est une institution, qui ne va pas de soi. Quand Mavie est hébergée chez son amie Felicia, la sexualité est bruyante, faite de cris et de halètements envahissants l'espace. Mavie supporte cette sonorité encombrante de son amie, nullement gênée de cette exhibition sonore. Parfois, elle arpente les boulevards du côté de Pigalle, où le sexe s'expose, se donne à voir. Lorsque Mavie rencontre Georges, il y a du décalage entre les êtres : le décalage générationnel encombre le partage entre ces deux-là. Les revendications écologistes se manifestent, mais Georges s'emporte, tant il trouve la révolte trop douce, lui qui a peut-être un passé révolutionnaire à la manière des brigades rouges. Les goélands s'écrasent brutalement sur la chaussée parisienne. On oscille alors entre l'horreur et le comique. On s'amuse d'ailleurs à plusieurs reprises durant le film. Cette rencontre improbable entre Georges et Mavie est insolite. Lui est bourru, quasi caractériel, l'argent et le travail ne font pas partie de ses préoccupations, tandis que Mavie a clairement la valeur des choses, son amie également, qui au regard de l'âge de Georges évoque l'idée qu'il ne peut sans doute pas prendre sa retraite. La génération actuelle incarnée par ces jeunes femmes aux prises avec l'époque contemporaine dure contratse avec le personnage de Georges, issu des Trente Glorieuses, où la contestation politique et l'ancrage culturel n'étaient pas plombés par la réalité économique d'aujourd'hui sur fond de crise et de chômage. Avec Elise Girard, on circule entre Rohmer et Godard. D'ailleurs, c'est dans une salle de cinéma, qu'elle fera finalement une rencontre, où du possible adviendra peut-être. "Drôles d'oiseaux" est un film hors temps, inattendu, inhabituel dans le paysage cinématographique. C'est aussi une sensation intéressante d'être un spectateur homme, lorsque l'on se confronte à un film d'une femme, qui parle de sa rencontre avec le sexe masculin. Elle prête d'ailleurs à Georges cette remarque on ne peut plus sexiste, mais en provenance d'un homme d'un autre temps : "Tu ne dépenses pas beaucoup pour une femme !" Merci à cette talentueuse cinéaste pour ce beau voyage qu'elle nous propose. Puisse son film rester le temps nécessaire sur les écrans pour qu'il rencontre son public. J'adore Paris, parce que c'est la ville où un tel cinéma peut exister !
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2017
    On entend les goélands qui crient sous les toits de Paris. Mais oui ! Nous ne sommes pas en bord de mer, mais dans la capitale française elle-même où les provinciaux viennent s'installer sans plus jamais pouvoir la quitter ensuite. Mavie loge chez une amie mais ses ébats quotidiens et très sonores la poussent à chercher un peu de repos et d'intimité dans une librairie du 5ème arrondissement. Elle y fait connaissance de son drôle de tenancier, pour lequel manifestement ni les clients, ni l'argent ne manquent. Ce n'est pas un grand film, c'est certain. Mais tout de même "Drôles d'oiseaux" joue résolument l'originalité. La poésie, quasi cocasse, l'emporte sur un récit finalement peu intéressant. La réalisatrice surtout se plaît à filmer Paris. Et c'est là ce qu'il y a de plus réussi. On redécouvre avec délectation les quais de Seine, les rues de Saint Germain, les parcs, les cinémas, la Tour Eiffel. La cinéaste s'amuse à filmer cette capitale qu'elle habite de ses personnages qui ne semblent a priori que des prétextes à nous raconter son amour de Paris. L'autre intérêt du film demeure le style gentiment ironique. La réalisatrice s'insurge contre un cinéma parisien bobo, des histoires complaisantes entre gens riches de bonne famille. Elle montre que Paris, c'est d'abord une ville qui souffre de pollution et qui tue ses oiseaux ou fait venir d'étranges insectes exotiques. La spectacle aura été délicat et plaisant, et c'est déjà beaucoup.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Un film assez « Nouvelle vague » et très germanopratin, qui ne manque pas de charme ni de fantaisie mais qui ne m’a pas transcendée non plus. Mavie, trentenaire provinciale débarque à Paris et rencontre Georges, un vieux monsieur, libraire dans le Quartier latin. Ces deux personnages que rien ne prédestinait à se connaître et à se fréquenter, vont s’aimer. Leur destin en sera changé irrémédiablement. Légèrement décalé, pas très réaliste, plutôt mélancolique, assez poétique et un peu désuet dans le ton et dans la forme, ce long-métrage est une curiosité, une petite chose fragile portée par deux acteurs investis (Lolita Chammah, physiquement et vocalement de plus en plus proche de sa mère et Jean Sorel, parfait en vieux loup solitaire un peu grincheux). Une petite balade sympathique mais, pour moi, sans grand enjeu.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Vu et avis le 20170606

    C est correctement fait mais je n y ai trouvé aucun intérêt.

    Pas grand chose n est crédible, le film est souvent outré pour donner une sorte d effet comique de situation (la sœur et son amoureux qui sont une des raisons pour qu elle prenne un appartement, le premier effort de rangement, il faut de l argent pour vivre, la réception des clients). L avancée de l histoire est artificielle, le film ne m a pas semblé avoir de but, de sens. Je me suis souvent ennuyé.

    Je ne l ai même pas trouvé particulièrement bien fait, juste normal, il semble raconter ce qui est prévu. C est surtout le scénario qui me passe à côté. Dans un tel vide, difficile pour les acteurs de s en sortir et ils ne me semblent pas y arriver, les situations sont empesées, les dialogues artificiels, et l immersion difficile pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Un court film plein de charme et dont émane une certaine poésie, mais probablement pas grand public, car les émotions que celui-ci offre reposent sur le goût des silences entre quelques (rares) jolis mots, la poésie de déambulations parisiennes, et le caractère atypique, mais au fond simple, et universel, d'une amourette entre deux "drôles d'oiseaux". On peut regretter que spoiler: la protagoniste passe si rapidement à autre chose après le départ de son patron de libraire, ce qui atténue quelque peu la force de l'histoire d'amour qui nous est narrée; d'où le qualificatif d'"amourette" passagère que l'on pourrait être plus tenté de lui donner
    .
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    Un soupçon d'Isabelle Huppert (sa fille, Lolita Chammah - l'illusion s'arrêtant à la silhouette, et aux plans éloignés....), un ancien (très imparfait) sosie de Delon (Jean Sorel), devant la caméra d'une Elise Girard, surtout documentariste, qui aimerait qu'on pense à Rohmer avec ce "Drôles d'oiseaux", qu'est-ce que cela donne ?
    Du vide, du verbeux, du fumeux... et même, très vite (rencontre, façon "parce que c'est lui, parce que c'est moi", romantisme et affinités électives, entre une ratée trentenaire et un octogénaire amidonné) du carrément ridicule.
    Boboïsant creux (pléonasme).
    Le tout d'un ennui...
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    42 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2017
    C'est un film attachant avec quelques maladresses sans doute mais un film qui fait plus penser à une œuvre poétique qui nous emmène dans un autre monde hors des images déjà vues et répétées des milliers de fois. Un beau film minuscule avec une mention particulière à Lolita Chammah charmante et séduisante.

    "Minuscule" clin d’œil à la critique d'Alain Riou (Obs) pendant l'émission du masque et la plume du 04-juin (50’35’’) :
    C’est un tout petit film, absolument minuscule et très très réussi et très joli qui s’appelle « Drôles d’oiseaux » d’Élise Girard. C’est un film original qui raconte un amour qui n’a même pas eu lieu, qui ne demande qu’à avoir lieu et qui n’explose pas. Et c’est joué par Lolita Chammah et Jean Sorel qui jouait en particulier dans Buñuel et c’est un film que je recommande vraiment et qui est étonnant de charme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Un très beau film émouvant et étonnant, 100% parisien avec de sublimes images. On apprécie les silences, les regards puis les échanges. Ces drôles d'oiseaux nous amusent. J'adore
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2020
    Film taiseux et attachant sur une rencontre amoureuse romantique à l'image de cette balade silencieuse dans paris en voiture.
    Joli et bien joué. Une espèce de Nelly et M. Arnaud plus sobre
    S-Kayp
    S-Kayp

    154 abonnés 1 220 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Drôles d'oiseaux ou plutôt drôle de film ! Je n'ai pas du tout accroché au film et à son scénario qui est très ennuyeux ! Je n'ai pas aimé la mise en scène. Et je n'ai pas compris le sens du film et où il veux aller. Sans oublier le fait qu'il n'y a aucun personnage charismatique. Le seul point positive est que le film ne dure que 1h10.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juin 2017
    Une femme arrivée de Tours à Paris vit chez une amie. Elle trouve du travail chez un libraire âgé lui fournissant un logement. Une relation se noue peu à peu entre eux.
    J'ai trouvé que ce long-métrage manquait d'intérêt et de vraisemblance. La relation entre les deux protagonistes ne m'a pas semblé crédible, le fait que des oiseaux s'écrasent n'a pas de sens. L'un des rares intérêts de ce film est d'être court.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Un petit film plein de légèreté, de subtilité et de charme où l’on retrouve Jean Sorel et où l’on découvre Lolita Chammah…digne fille d’Isabelle Huppert…A 82 ans Jean Sorel campe un libraire fantasque, bourru et un peu misanthrope…sa librairie que l’on peut situer derrière Maubert, dans une de ces rues qui remontent vers le Panthéon…est restée dans son jus, les livres encombrent les rayons, d’autres sont restés emballés dans les cartons…un joyeux désordre y règne…Mavie est une jeune provinciale qui a quitté Tours où elle dit étouffer, logée chez une amie dont elle est témoin auditif des permanents et sonores, ébats amoureux..elle se promène dans Paris le nez en l’air, écrit dans les cafés…C’est là qu’elle tombe sur une petite annonce offrant un studio contre des heures de permanences dans une librairie du quartier latin…Georges le libraire porte beau, il est mystérieux, ne cherche pas à vendre le moindre ouvrage, et pourtant il ne semble pas manquer de moyens…petit à petit Mavie découvre qu’il a été un militant engagé dans les Brigades Rouges, que deux mystérieux italiens sont à sa recherche…entre le vieux libraire et la jeune femme nait un amour platonique, autour de ballades dans Paris, dans un Paris nocturne, magnifié par la lumière de Renato Berta, qui sait aussi rendre le coté suranné de la librairie de Georges…ces balades sont ponctuées par la musique jazzy de Bertrand Burgalat….surviennent par moment quelques étrangetés, des goélands qui tombent morts aux pieds des passants, le corps d’un visiteur inanimé dans la librairie qu’il faut évacuer, des enveloppes en papier kraft remplies de billets qui circulent…un Paris étrangement vide comme un décor de théâtre…c’est délibérément irréel, c’est charmant et délicieux…
    perle de rosée
    perle de rosée

    67 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2020
    Que c'est lent ! Que c'est long ! Le film manque cruellement d'alchimie. Vraiment pas folichon. Ce film est un ennui total. Sans saveur.
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    J'avais peur de m'ennuyer, mais cela ne durait que 68 minutes alors je me suis dit qu'au pire je ne m'ennuierais pas trop longtemps. Et puis il y avait Lolita Chammah et Virginie Ledoyen, alors je me suis également dit qu'au pire je m'ennuierais pas trop longtemps en admirant Lolita Chammah et Virginie Ledoyen. Et c'est plus ou moins ce qui s'est passé, mais à peine tant la seconde est un second rôle sans intérêt et la première très décevante, même s'il est amusant d'observer les similitudes avec son actrice de mère (au-delà de la ressemblance physique, certaines moues et surtout la démarche, la façon de se tenir). Ce n'était pas horrible, j'aime bien ces gens n'ayant que faire des modes en offrant un récit presque totalement hors du temps, loin des conventions, assumant totalement de n'être vu que par un public (très) restreint. Le problème, c'est que toutes ces qualités sont inspirées d'un courant aisément identifiable : la Nouvelle Vague. Je ne suis déjà pas trop fan à la base, mais tenter de la reproduire en 2017, je trouve ça simplement absurde tant ce modèle par définition typiquement 60's, ne peut plus fonctionner aujourd'hui tant il arrivait dans un contexte cinématographique, voire historique précis. Du coup, on a droit à pas mal de plans poseurs, de fondus, de dialogues complètement irréels, de voix-off sur la complexité des sentiments se voulant profondes alors qu'elles sont souvent grotesques, pas mal de scènes ne servant strictement à rien et des personnages qui ne pourront que donner du grain à moudre aux anti-bobos tant ils font tout pour l'être au-delà du raisonnable. Dommage, car les références cinéphiles sont plutôt biens intégrés, quelques notes de fantaisie à saluer et la façon de filmer Paris m'a globalement séduit. Bref, une histoire d'amour impossible aux réflexions parfois pertinentes, qui aurait pu me toucher si elle n'était pas réalisée de façon aussi maniérée, très « intello prétentieux » et finalement assez élitiste dans son approche du septième art.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Petit film au scénario original bien que l'histoire soit assez invraisemblable. mais on a plaisir a voir déambuler dans Paris Jean Sorel et Lolita Chammah en amoureux improbables. C'est à la fois un peu mystérieux et romantique
    Les meilleurs films de tous les temps
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