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    Brooklyn Yiddish
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    24 critiques spectateurs

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    Nathan R.
    Nathan R.

    24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    On a ici un film simple et très fort. Des acteurs très performants et un film beau dans l'ensemble. La musique tout aussi simple colle parfaitement avec l'ambiance. Je ne parlerai pas de l'histoire car je pense qu'il vaut mieux aller voir directement ce film qui est un sans faute quelque part.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    Il est plutôt sympathique, Menashé, le héros de Brooklyn Yiddish, veuf depuis un an et qui ne vit que pour son fils que sa communauté se refuse à lui confier car il tarde à prendre une nouvelle compagne. Sympathique car lourdaud, au propre comme au figuré, maladroit et malchanceux. Seul contre tous dans un environnement ultra-formaliste et dont il essaie de respecter les codes sans y arriver vraiment. "Tu auras la garde de ton fils quand tu seras un Mensch", lui balance son oncle, nanti lui d'une femme et de plusieurs enfants. Le film est davantage le portrait d'un homme, pas très orthodoxe, si l'on ose dire, mais pas véritablement rebelle, qu'une authentique plongée chez les juifs hassidiques de New York. Il est d'ailleurs faux de prétendre que cette communauté n'est jamais montrée au cinéma, les films israéliens Tu n'aimeras point et Les voisins de Dieu, par exemple, sont d'ailleurs là pour démontrer le contraire. Au-delà de Menashé et de ses problèmes, le film ne montre guère de progression narrative et on n'est pas loin de trouver le temps long. Nous voyons notre homme au travail, avec son fils, sa voisine ou la famille de sa femme et puis c'est à peu près tout. Cette chronique douce, nonchalante et finalement bienveillante ne laissera qu'une petite trace dans les mémoires.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Brooklyn Yiddish est presque un film documentaire sur le milieu hassidique new-yorkais, une communauté juive traditionaliste, l'histoire est presque accessoire. M'apparaît un véritable paradoxe: le réalisateur a créé ce film pour montrer selon ses mots l'univers noble, à la fois éloigné et proche de cette communauté, celle des ses frères de confession par la foi originelle, lui se déclarant hors de cette orthodoxie. Or le film nous ramène à des traditions ancestrales figées depuis des siècles sinon depuis deux millénaires, traditions qui rendent ces hommes quelques peu extraterrestres. Sommes-nous dans le même monde ? En fait cette communauté vit à New-York, le coeur de la modernité mais vit à la manière des juifs de la Palestine de la Bible et de l'Evangile. D'ailleurs la vie au quotidien est davantage marquée par la Loi de la Torah que celle des USA. Si le réalisateur voulait témoigner de cette réalité et ensuite séduire, franchement il m'a inquiété... Ce n'est pas encore demain que les humains se considéreront tous frères en humanité et en destinée !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Quel ennui ! Il ne suffit pas d'avoir une caméra pour faire un film... scénario très faible, trop de plans serrés, trop de galère à la mise au point... c'est brouillon et sans grand intérêt.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Brooklyn Yiddish est sorti il y a déjà deux mois…c’est probablement une des première fois qu’une caméra plonge dans cette minorité ultra-orthodoxe de Borough Park, l’un des quartiers de Brooklyn. Le film est par ailleurs entièrement joué en yiddish…Joshua Z. Weinstein (ne pas confondre avec Harvey) vient du documentaire…Menashé Lustig , l’interprète principal du film existe réellement, il a été présenté au réalisateur par un ami. Menashé lui a raconté la mort de sa femme Leah, et comme l’impose une règle de l’hassidisme, qu’en tant qu’homme seul, il ne peut élever son enfant. Son fils Ruben a donc été placé chez son oncle, Elzik, frère de l’épouse décédé, et particulièrement religieux et dont l’existence est strictement réglée par la Thora. Menashe a une vision plus souple, il ne porte le chapeau et la redingote que les grands jours, ses papillotes sont masquées derrière les oreilles, mais porte en permanence son talit katan et son fils lui reproche parfois sa tenue et lui demande pourquoi il ne s’habille pas comme son oncle… Modeste employé d’une superette tenue par un juif orthodoxe qui le malmène, les seules personnes qu’il côtoie en dehors de sa société ultra-orthodoxe, sont deux latinos qui essayent de le divertir…Plutôt lourd et pataud, il tranche par rapport à la rigueur morale et vestimentaire de son milieu. Son rabbin, le presse de se remarier, une marieuse est même en action, mais peu séduit par les prétendantes, d’autant que sa première union, arrangée lors d’un voyage en Israël, a plutôt été malheureuse, il n’est pas pressé de se décider. Il obtient du rabbin de passer une semaine avec son fils, pour montrer qu’il peut faire face et organiser la cérémonie d’anniversaire de la mort de son épouse. En dehors de la curiosité quasi anthropologiste qui peut nous amener à ce film, c’est la relation fragile et sans cesse menacée entre un adulte maladroit et un gamin déjà très marqué par le hassidisme qui est mise en scène , avec distance, modestie et émotion retenue…mais cette situation peut rejoindre, celle plus universelle des pères privés de leur progéniture. Juif non pratiquant Joshua Z.Weinstein ne porte aucun regard critique sur cette communauté il cherche à être le plus vrai et le plus honnête possible…néanmoins l’uniformatisation du vêtement n’efface pas complètement les rapports de classe, et le contraste que l’on peut percevoir entre la modestie de l’appartement de Menashe et l’embourgeoisement de son beau-frère…et cette question difficile, comment concilier l’appartenance à une société aux codes stricts et l’amour paternel quand les deux se télescopent ? Cette lente et délicate chronique a été récompensée du prix de Jury au dernier festival du film américain de Deauville… Amplement mérité…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Film très touchant, qui nous montre à quel point il n'est pas facile de vivre dans sa propre communauté comportant des codes et des règles rigides et stricts. L'acteur principal qui joue son propre rôle qui est maladroit ouvert aux autres, qui aime picoler est très attachant, ce film est un beau bras d'honneur à tous les extrémistes, quel que soit leurs religions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un film très beau et plein d’espoir. Un acteur tout en petites touches. La découverte d’un monde. Un vrai voyage. C’est un film intimiste qui mérite le détour.
    Insp. Harry Callahan
    Insp. Harry Callahan

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    Un film comique et dramatique en même temps sur la communauté Yiddish de Brooklyn. Assez court, il se laisse voir assez plaisamment. Bien qu'il n'est pas un acteur professionnel, l'acteur principal dégage un charisme sans faille au point qu'on a envie de le voir dans les films actuels.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2020
    Dans la communauté juive orthodoxe de Brooklyn, Menashe vient de perdre sa femme. Il ne peut conserver la garde de son fils, Ruben, confié à la famille de son beau-frère, tant qu’il ne s’est pas remarié. Il s’insurge contre cette loi inique et obtient du rabbin le droit de passer une semaine avec son fils.

    Quel bon titre ! "Brooklyn Yiddish" résume tout en deux mots : un film qui se déroule à Brooklyn et dont les dialogues sont en yiddish. Curieux quartier new-yorkais qui, sous la caméra de Joshua Z. Weinstein (un patronyme dur à porter par les temps qui courent), apparaît d’une étonnante homogénéité culturelle. Curieux idiome aux accents gutturaux, mélange d’allemand, de polonais, de slave.

    Pour autant, il ne s’agit pas de radiographier une communauté. Comme Amos Gitai dans "Kaddosh", le réalisateur resserre son attention sur un homme. Menashe est un sympathique loser. Ce gros nounours attendrissant – on dirait Gergory Gadebois avec papillotes et tsitsit – vit seul dans un appartement crasseux et exerce un petit boulot de manutentionnaire dans une épicerie du quartier dirigée par un patron sadique. Nulle héroïsation sous la caméra de Joshua Weinstein : Menashe n’est ni sympathique ni antipathique, ni rebelle, ni zélote. Il n’entend pas rompre avec sa communauté. Il n’a qu’un désir : se rapprocher de son fils qu’il voit grandir sous un toit étranger et mal-aimant. Il y parviendra sans tambour ni trompettes jusqu’à une conclusion qui laisse les options ouvertes.

    "Brooklyn Yiddish" n’a au fond qu’un seul défaut paradoxal : sa modestie qui le prive du souffle et de l’émotion qui m’auraient volontiers emporté.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    le sujet de la communauté hassidique semblait intéressant mais il traité du point de vue d un homme dépassé qui essaie de reprendre la garde de son fils en dépit des règles de sa communauté.
    c est long pas très instructif...et sans réelles émotions à la fin.un documentaire aurait été plus judicieux vue la mise en scène.
    Conce Tance
    Conce Tance

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un film très touchant. La difficulté de surmonter la mort d’un des parents, la nécessité pour le parent vivant de faire face seul aux épreuves de la vie. Et plus spécifiquement au sein de la communauté juive.
    On s’attache au personnage principal, qui se bat contre une malchance indéniable pour parvenir à continuer de vivre sans sa défunte épouse et à prendre en charge l’éducation de son fils, en refusant de se remarier.
    On ressort de la séance empreints de tendresse.
    benji B.
    benji B.

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    C'est un joli film, plein de douceur, de justesse et un brin de tristesse. Les acteurs sont crédibles. J'ai passé un bon moment. Je vous le recommande.
    Alice025
    Alice025

    1 660 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    Je n'ai été qu'à moitié emballée par cette histoire. Il y a un côté intéressant aux premiers abords sur la découverte de cette communauté juive ultra-religieuse, leur façon de vivre et même leurs lois qui paraissent assez poussées et c'est d'ailleurs l'objet du film : un père ne peut élever seul son fils. Seule condition, se retrouver une femme. Le personnage principal est assez attachant, maladroit et naturel à la fois. Cependant, c'est aussi ce côté axé un peu trop sur la religion qui m'a freiné et ne m'as pas permis de rentrer réellement dans ce scénario. Ce n'est pas vraiment le type de film qui m'attire, tout simplement.

    cinephile-critique.over-blog.com
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    81 minutes d'immersion dans la communauté hassidique de Brooklyn. Une communauté de juifs ultra-orthodoxes qui veut empêcher un père, veuf depuis un an, d'élever son fils Ruben tant qu'il ne sera pas remarié : un enfant doit être élevé par un couple, avec une femme pour s'occuper de la maison, etc. Menashe rue dans les brancards, s'oppose à Eizik, frère de sa femme, qui veut élever Ruben dans sa propre famille. Tourné presque entièrement en yiddish, "Brooklyn Yiddish" nous montre le rôle des rabbins et l'importance de la tradition chez ces gens là. A noter, par exemple, une femme qui regrette qu'un rabbin ait autorisé les femmes à conduire. ! Une communauté qui part donc de très, très loin et dont ce film plutôt réussi nous permet de compléter la connaissance déjà acquise avec l'excellent film canadien "Félix et Meira".
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    On a déjà vu quelques films sur les communautés hassidiques, Juifs orthodoxes, voire ultra-orthodoxes et celui-ci ne sort pas vraiment du lot. Ce mode de vie qui mêle étroitement le quotidien au religieux est-il adapté au monde moderne, n'est-il pas un frein au bonheur et à la joie de vivre ? La religion, ici restreinte à la crainte de Dieu, doit-elle dicter chaque pas de la vie du lourdaud Menashé, pauvre citoyen, berné, manipulé par son employeur ou sa famille ?
    On comprend que la réponse ne sera pas identique selon l'approche religieuse de chaque spectateur, quelle que soit sa religion ..ou son absence de religion.
    Pour notre part, nous sommes restés à la porte de ce film, un peu ennuyé du trop lent cheminement du réalisateur, plus intéressé à nous montrer la pauvre vie d'un petit Juif de Brooklyn - à la limite du documentaire ! - qu'à nous raconter une histoire véritablement passionnante.
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