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FaRem
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1,5
Publiée le 4 juin 2018
"Journey's End" est un drame plus qu'un film de guerre puisqu'il suit des soldats britanniques lors des quelques jours qui précèdent une grande attaque de l'armée allemande. Une attaque qui va venir, ils le savent, mais ils ne peuvent rien faire à part attendre une mort quasi certaine. Saul Dibb nous place dans une situation inconfortable et pourtant il ne parvient jamais à nous le faire sentir. En adaptant la pièce de théâtre de R.C. Sherriff, le réalisateur est incapable de traduire ce sentiment de claustrophobie à l'intérieur des tranchées. Il pensait peut-être qu'un ennemi invisible auquel on ajoute un compte à rebours augmenterait ce sentiment d'angoisse, mais il n'en est rien. Malgré des thèmes forts comme l'impact d'une guerre sur ces soldats qui deviennent paranoïaques, cette histoire est bien terne et ennuyeuse. Il ne se passe rien à part de nombreux échanges rarement intéressants. J'ai l'habitude du style de Saul Dibb et de son "classicisme", mais cela ne m'avait jamais dérangé, j'avais même apprécié "Suite française", son dernier film seulement celui-ci ne m'a jamais captivé et m'a même plutôt vraiment ennuyé. Ce n'est pas un mauvais film, je n'ai juste pas du tout accroché.
Malgré une bonne reconstitution de la vie dans les tranchées, malgré l'indispensable reconnaissance pour la souffrance de ces jeunes soldats britanniques, on ne ressent pas forcément la tragédie du destin de ces hommes d'honneur. Sur ce même sujet, j'ai trouvé le film "la tranchée" de William Boyd plus abouti. Mais les long-métrages sur la première guerre sont finalement assez rares pour mériter d'être vus, même si le fond est souvent le même (vie dans les tranchées et mort dans l'assaut final).
J'ai vu un film... qui retrace les derniers jours d'une compagnie anglaise engagée dans les tranchées de France lors de la 1ère Guerre Mondiale. Il y a la volonté de nous montrer le quotidien des soldats dans ces fosses de la mort, avant l'arrivée imminente d'une attaque allemande... Le destin des Hommes bascule en quelques secondes... Une bombe, une balle, une baïonnette et tout s'arrête. Les comédiens sont vraiment intéressants, et donnent à ce film une intensité dramatique forte.
Que la guerre est horrible ... et ce film traduit bien l'horreur que ces hommes ont dû connaître : horreur des tranchées, horreur de l'attente, horreur de l'affrontement des balles ennemies, horreur du feux des bombardements qui déchirent des vies avortées ... Certes, c'est un film très académique dans sa mise en scène. Mais ce huis-clos d'angoisse est prenant : il y a une humanité prise au piège qui sait écouter fraternellement l'angoisse de l'autre. Pas d’héroïsme guerrier (pas d’exhibitionnisme de scènes de guerre), rien qu'une humanité en souffrance. Un film pudique.
Un film de "guerre" où il ne de passe absolument succession de dialogues ineptes entre une commandant alcoolique et ses hommes voués à attendre une assaut qui garde à venir. Même le peu d'action est horriblement filmé. Seuls les décors et l'ambiance sont bien rendus mais c'est extrêmement maigre...
Ce film britannique rend un vibrant hommage à ces hommes qui ont affronté les tranchées de la première guerre... Entre boue, saleté, rats, claustrophobie, attentes interminables, peurs... Une atmosphère pesante pour une histoire prenante servie par d'excellents acteurs...
Vu le 25/06/2019. Un énième film sur la 1ère Guerre Mondiale mais qui diffère de beaucoup d'autres du fait de son manque d'action. Ici, le réalisateur Saul Dibb a voulu nous montrer l’aspect psychologique de cette terrible guerre. Un groupe de soldats britanniques est averti en capturant un soldat allemand qu'une attaque se prépare pour dans 3 jours, l’état -major comme souvent va faire preuve de sa lâcheté habituelle et refusant le retrait et en n'envoyant pas de renforts. Les soldats semblent donc condamnés et attendent leur fin inéluctable entre stress, peur, claustrophobie, lâcheté, héroïsme, rats, boue, saleté... Perso, sur le sujet de la Grande Guerre, j'ai préféré "Joyeux Noel" dans un tout autre style ou encore "Un long dimanche de fiançailles" mais ce film là est plus intérieur, pas de grandes scènes de batailles mais surtout un espèce de huis-clos dans la casemate réservé aux officiers (où on mange bien mieux que le simple troufion) avec un Sam Claflin que j'avais découvert dans Hunger Games et qu'on retrouve ici en capitaine Stanhope stressé et nerveux et loin du personnage que le deuxième protagoniste de l'histoire Raleigh (Asa Buterfield) avait connu jadis. A noter aussi la belle prestation de Paul Bettany en lieutenant Osborne. Un film qui vaut le déplacement par l'étude de l'aspect psychologique de la guerre, ses angoisses, ses peurs, sa solidarité aussi, plus que par ses grandes scènes de bataille ou ses dialogues pertinents.
Tripant, saisissant,viscéral, tendu a l extrême. Ce film se focalise avec une justesse remarquable sur les émotions des soldats au front,avec cette peur morbide ,une richesse humaine inoui sur une musique mortuaire lente et inquietante.Éblouissant et extraordinaire.
Cette énième histoire sur la Grande Guerre 14 /18, nous emmène dans une reconstitution dans une tranchée du front, les faits se déroulent sur 4 jours au mois de mars 1918 en France. Ce film démontre encore une fois une partie de la vie de ces soldats héroïques attendants un de ces assauts mortels. C'est surtout un film d'atmosphère que vous aurez à voir et seulement vous imaginer l’angoisse durant ces jours d'attente. Il y a déjà eu mieux comme film, mais celui-ci n'est quand même pas mauvais non plus. À la mémoire de tous ces héros tombés au champ d'honneur.
Un film relativement originalement d'une part car c'est un film sur la première guerre mondiale et plus particulièrement sur la guerre des tranchées et d'autre par car il cible uniquement les affrontements de l'armée britannique avec les allemands. Le film est très bien réalisé, les réalisateurs et scénaristes ont pris le parti de ne pas mettre en avant des scènes de batailles mais bel et bien la vie (si on peut appeler cela vivre, la survie plutôt) au sein de la tranchée, la solidarité rude entre ces hommes ainsi que l’inhumanité de ce conflit.
La fin est assez surprenante mais rend ce film encore plus beau.
Un film axé sur la psychologie des personnages : leurs peurs, leurs démons, leur insouciance ; plutôt que sur des scènes de bataille. Une réussite dans le genre et des acteurs parfaits dans leur rôle respectif.
Un film qui change de l'ordinaire. La comparaison avec la récente diffusion de "Tu ne tueras point" de Mel Gibson est édifiante. Très peu de moyens, un huis-clos quasi permanent qui nous propose une vision très resserrée de la vie (et la mort) dans une tranchée. La même désinvolture des gradés en arrière des lignes vis-à-vis de ceux qu'ils laissent mourir est forcément révoltante. Les acteurs sont plutôt bons, même si visuellement on a du mal à se persuader que le capitaine et le jeune soldat fraîchement arrivé soient si proches en âge. Deux ans d'écart selon le synopsis alors qu'en réalité Asa Butterfield a onze ans de moins que Sam Claflin.
Comme tout film de guerre anglo-saxon un petit peu de french bashing ne fait jamais de mal.
Un soldat anglais au nouvel officier: "Désolé pour l'odeur, cette tranché étaient aux français avant qu'ils ne désertent, ils n'enterraient pas leurs morts, ils les utilisaient pour consolider les murs."
En une seule phrase on place une petite pique aux français forcément lâche qui ont déserté, heureusement que les courageux anglais sont là pour prendre leur place, et en plus ils n'ont aucun respect pour leurs morts.
J'aurais peut être mis une étoile sans çà. Ce film n'a pas d'intérêt.
J'ai bien aimé. Car bien sûr ce n'est pas un film d'action. Il y en a déjà sur cette guerre. Ce n'est pas là le propos de ce film. C'est plutôt l'attente, l'attente et les hommes dans cette attente de l'inéluctable : l'assaut et la mort au bout. Cet aspect est vraiment bien transmis et je n'avais auparavant jamais senti autant cet aspect à travers une fiction sur cette guerre.