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    Vers la lumière
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    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    413 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    En rapprochant au maximum sa caméra des personnages, Kawase plonge notre regard dans celui des protagonistes afin qu’on puisse mieux saisir la complexité de leurs sentiments et leur façon de percevoir le monde, ce qui rend le film d’autant plus émouvant. De plus, on a le droit à une somptueuse bande-originale composée par le musicien franco-libanais, Ibrahim Maalouf, qui participe à sublimer les émotions. Bref, on peut dire que la cinéaste sait comment parler directement au cœur du spectateur…
    dagrey1
    dagrey1

    98 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Misako est une jeune audiodescriptrice pour non voyants qui travaille sur la description du monde qui l'entoure. Parmi ses patients, Masaya Nakamori est un photographe d'une cinquantaine d'années qui devient irrémédiablement aveugle. Misako est aussi la fille unique d'une mère qui avec les années commence à souffrir de sénilité. Ces 2 personnages fragiles dont les relations sont conflictuelles vont se rapprocher.

    Vers la lumière est un film de Naomi Kawase (Les délices de Tokyo...) sorti en 2018. Avec Vers la lumière vu en AP au MK2 Beaubourg, la réalisatrice parvient de nouveau à raconter une histoire forte et très émouvante à partir de choses de la vie fort ordinaires. Les cours d'audiodescription que Misako dispense avec passion devant un public de non voyants souvent difficile et exigeant font l'objet de critiques incessantes de Masaya, rendu aigri par sa maladie qu'il sait irréversible. Masaya est un homme seul et divorcé dont le métier de photographe est tout ce qui lui reste.

    Alors que Misako a tout pour être heureuse, un physique de rêve et un travail qu'elle adore, elle est elle même fragilisée par la mort de son père et l'état de santé mentale de sa mère qui se dégrade irrémédiablement.

    Misako va puiser en elle le supplément d'âme nécessaire pour emmener l'ex photographe de nouveau vers la lumière. Le film est ponctué de dialogues forts, de scènes émouvantes notamment celle où, face au soleil couchant, le photographe jette dans le vide, devant une Misako médusée, son appareil photo favori, considérant pourtant celui ci "comme son coeur". Et celle ci de dire: " Se séparer de ce qui nous est le plus cher est insoutenable".

    Le film alterne les plans serrés sur les visages et les soleils couchants sur les collines, l'ensemble qui se termine sur une très belle conclusion, m'a vraiment captivé et profondément ému.
    Avec ce film que les spectateurs sensibles devraient apprécier, Naomi Kawase confirme, comme Kore Eda (Notre petite soeur, Tel père tel fils...), tout son talent pour ce genre de cinéma non spectaculaire et quasiment documentaire.

    Chapeau aux 2 acteurs Ayame Misaki (Cette femme est lumineuse, je suis amoureux...) et Masatochi Nagase pour leur interprétation émouvante et forte.

    Excellent Bande originale d'Ibrahim Maalouf en prime.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    152 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    S’il est difficile de retranscrire par des mots ce que nous voyons, il est aussi difficile de poser son regard sur l’essentiel et ce que l’on voit peut donc être trompeur. C’est cette dualité, tout en symétrie tournoyante comme un filet de lumière à travers un prisme, qui habite la dernière réalisation de Naomi Kawase.
    Film imbriqué beaucoup plus dense qu’il veut le laisser voir de prime abord, les rayons lumineux comme les enfermements dans le noir le plus profond sont traités avec une poésie subtile et superbement touchante.
    Misako dont le métier d’audio-descripteur consiste à décrire des films pour les mal/non-voyants, lors de séances de tests avec un panel représentatif de spectateurs, se retrouve confrontée aux « regards » (points de vues) de Masaya, photographe qui perd la vue, aux opinions tranchées tel un katana et au phrasé abrupte.
    Entre celle qui voit les choses de façon un peu fleur-bleue et parfois de façon erronée et celui qui ne peux plus prendre de photos et qui doit ressentir son environnement par d’autres sens, une union improbable va naitre. Le duo Ayame Misaki (au visage lumineux) et Masatoshi Nagase (plus sombre mais habité par une lumière intérieure bien cachée) fonctionne à merveille et oscille, entre résilience et espoir, entre poésie douce et passages plus violents (tamisés par la conscience Japonais de ne pas trop extérioriser ses émotions).
    La réalisatrice a choisi de gros, voire très gros plans, comme pour forcer le trait, à savoir que l’on ne regarde pas forcément où il faut, que l’on se concentre sur les visages sans voir le reste. Pour insister aussi sur le fait que le ressenti intérieur n’est pas forcément visible.
    Parfois, nous sommes plongés dans en vue subjective et parcellaire d’un mal voyant, afin de mieux comprendre l’importance des sons, des sens, des mots. Le hors champ éclate alors et ce que l'on ne peut voir nous prive mais ce que l'on capte avec les autres sens nous semble soudainement plus juste et plus dense.
    Le reste du temps, nous sommes plongés dans de superbes paysages lumineux (bravo au chef opérateur) avec des heures oranges somptueuses à faire pétiller la rétine de joie et nous remémorer la chance que nous avons (tout de même) de voir.
    Le film est truffé de scènes magnifiques, comme lorsque Masaya touche le visage de Misako qu’il ne peut pas voir et qu’il souhaite deviner sous ses mains. Lui voit par l’intermédiaire de ses doigts, elle ferme les yeux pour mieux ressentir ses caresses… Ô amour lumineux !
    Le film aborde aussi l’acceptation, la fugacité, la subjectivité du regard et des mots, la compréhension ou l’incompréhension qui en résulte.
    Autre point fort du film, sa mise en abîme avec le questionnement de la mise en scène qui, tout en montrant le visible, doit aussi faire ressentir ce qui ne peut se montrer, ce qui est d’autant plus difficile pour les choses qui nous sont évidentes ou acquises.
    Si décrire ce que l'on voit est difficile avec des mots, c’est sans mots que l'on perd sa vue.
    Et comme le répète souvent le film : « rien n'est plus beau que ce que l'on a sous les yeux et qui s'apprête à disparaître. »
    spoiler: Rien n'est plus dur pour un photographe que de perdre la vue, de ne plus pouvoir jouer et capturer la lumière et lorsqu’il jette son appareil photo (métaphore d’un cœur arraché), il peut trouver une autre forme de lumière et se diriger, confiant : « Vers la lumière ».


    PS : je serais curieux de revoir ce film en audiodescription !
    Mr-ciné
    Mr-ciné

    24 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2017
    Vu en avant-première, et ce film est juste fantastique !
    A la base ce n'est pas le genre de film que je vais voir et j'ai été agréablement surpris car c'est vraiment un très beau film ! L'histoire est vraiment très belle, les acteurs sont formidables et les images sont magnifiques. Je le recommande vivement car vous allez passer un très très bon moment avec cette histoire touchante.
    On parle trop peu au cinéma du handicap, et ici de la cécité. La perte de la vue dans ce film est traité très subtilement et l'histoire de cette jeune femme traductrice et ce photographe qui perd la vue au fur et à mesure est vraiment bien menée.
    Je vous recommande vivement ce film vous ne le regretterez pas !
    PaulGe G
    PaulGe G

    110 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2018
    les désarrois d'un photographe devenu aveugle. pratiquement tout le film est en plan rapproché. mais pour raconté quoi ? il n'y a pas d'histoire, mais des scènes plutôt mal filmées , faire de" l'esthétisme" à tout pris pourquoi pas mais cela doit faire un plus à une histoire . c'est d'un ennuie prodigieux et en fait il ne sort rien de ce brouet japonais.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    C'est rare que je n'aime pas un film car en général j'aime beaucoup de styles de films, aussi bien les films intelligents et sérieux, que les films plus amusants, plus funs.
    En général j'adore les films asiatiques, les films sensibles et délicats et c'est le cas de celui-ci.
    Notamment j'avais beaucoup apprécié le précédent film de cette réalisatrice (Les délices de Tokyo).
    Mais avec ce film là, j'ai malheureusement eu du mal.
    En effet, je reconnais volontiers que cette histoire est sensible, délicate, intelligente mais le souci c'est que c'est particulièrement ennuyeux du début à la fin.
    C'est un film parfait pour s'endormir.
    J'ai eu du mal à lutter pour ne pas m'assoupir.
    De plus, l'histoire est assez pénible dans son ensemble.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    177 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    J'avais adoré "Les Délices De Tokyo", sa poésie et sa grâce, ici à aucun moment je n'ai réussi à me faire capter par la lumière de Naomi Kawaze. Bien que remarquablement interprétée, cette romance est trop contemplative et épurée pour nous emporter vraiment, le film pense beaucoup mais ne parvient pas à émouvoir. Et le spectateur s'ennuie, c'est une déception.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2018
    Très régulièrement, il y a un jour du mois de mai qui voit de nombreuses personnes être plongées dans l’incompréhension la plus totale. Ce jour, c’est celui où est annoncé le palmarès du Festival de Cannes, l’incompréhension étant générée par la présence, dans ce palmarès, d’un film rejeté par le plus grand nombre ou par l’absence d’un film ayant conquis la majorité des spectateurs. C’est ainsi que, cette année, nombreux ont été celles et ceux qui n’ont pas compris comment le jury présidé par Pedro Almodovar avait pu passer à côté de la délicatesse et de la profondeur du film de Naomi Kawase, "Vers la lumière".
    Même si elle n’a pas abandonné les thèmes qui lui sont chers, la rencontre a priori improbable entre deux êtres, son amour de la nature, Naomi Kawase semble s’orienter vers un cinéma pouvant être apprécié par un public plus large. En fait, "Vers la lumière", tout comme "Les délices de Tokyo", peut faire l’objet de plusieurs niveaux de « lecture » : tous les spectateurs pourront y trouver leur plaisir en voyant une histoire sentimentale tout à la fois poétique, sensuelle, poignante et délicate, en savourant le travail important effectué sur la lumière. Certains chercheront à creuser davantage et seront confrontés à des réflexions sur la perte de ce qui nous est cher, sur le deuil, sur la mémoire, sur la place du cinéma dans notre perception de la réalité du monde. Un très beau film, oublié par le Jury du Festival de Cannes 2017 mais couronné à juste titre par le Jury Œcuménique.
    .
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Le sujet de Vers la lumière est très beau. La rencontre est celle d'un photographe qui devient aveugle avec une spécialiste de l'audiodescription des films. Cela donne des scènes étonnantes avec la confrontation de spectateurs "cobayes" face aux propositions de commentaires de cette professionnelle. Tout à fait le genre de sujet qui ne pouvait qu'inspirer la japonaise Naomi Kawase, grande habituée d'un cinéma contemplatif et esthétiquement délicat. Le film use et abuse de gros plans des visages de ses deux personnages principaux, certes très beaux, mais le dispositif agace par son caractère répétitif et systématique. L'on évoquera bien entendu les qualités de poésie visuelle de Vers la lumière mais c'est parfois et même souvent au détriment d'un récit dont les enjeux sont trop visibles à l'oeil nu, si l'on ose l'expression. Comme fréquemment chez Kawase, la forme supplante largement le fond alors qu'ici son thème pouvait laisser espérer davantage d'émotion et de prises de risque.
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    " vers la lumière " présente lors du dernier festival de cannes au vu du synopsis avait tout pour me plaire hélas ce fut une grosse déception. En effet malgré une magnifique photographie et certains moments poétique j'ai trouvé que les acteurs étaient mal dirige, le rythme est trop lent et le film manque cruellement d'émotions pour un film d'amour.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Une jeune femme faisant de l’audio-description de films pour des non-voyants rencontre un photographe en train de perdre irrémédiablement la vue. Avec un sujet aussi prometteur et des personnages aussi intéressants, tout était réuni pour la réalisation d’un film de qualité, à l’exemple des « Délices de Tokyo », le superbe long-métrage que la cinéaste avait proposé en 2015. Malheureusement, il n’en est rien, autant le film précédent était touchant, autant celui-ci laisse quasiment indifférent.
    La faute à quoi ? Manifestement, Naomi Kawase n’a pas su, ce coup-ci, tirer parti de ses personnages. Elle les fait évoluer interminablement, afin de les conduire péniblement, à coups de lourdes allusions, à une relation différente de celle du début mais totalement prévisible. spoiler: On se doute bien, dès le commencement, que, même si le photographe critique sévèrement la jeune femme, il se nouera entre eux quelque chose de lumineux. Le titre même du film nous en avertit.

    De plus, pour raconter cette histoire très convenue et sans surprise, la cinéaste s’encombre d’un esthétisme si ampoulé qu’au lieu de créer l’émotion il la détruit. On regarde ces images avec si peu d’enthousiasme qu’on ne peut se retenir de regarder furtivement sa montre pour s’assurer que c’est bientôt fini !
    Cinephille
    Cinephille

    157 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Naomi Kawase ne revient de Cannes qu'avec des prix de consolation. Sans doute parce que femme et discrète. Or, Naomi Kawase est une très grande cinéaste qui de film en film trace son sillon sensible, pudique, ô combien personnel. Ce film là est légèrement bancal entre un début basé sur le factuel, le précis,. et une fin plus bouleversé, plus allégorique. Mais la pudeur est toujours immense, la sagesse est présente à chacun des plans qui nous conduit vers les questions essentielles de la perte, de la lumière dans nos vies
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Vu à Cannes au cœur d’un maelstrom d’images, l’histoire d’un photographe qui perd la vue, se remarque. Il rencontre une belle dont le métier d’audio descriptrice va bien au-delà des heures de bureau.
    Comment décrire un film à des aveugles, comment trouver les mots justes, comment ne pas envahir les têtes et laisser de l’espace à l’imagination ? Tant de questions passionnantes, plus tourmentées dans ces situations extrêmes, mais au cœur des relations sociales quand les mots cherchent la vérité, la lumière, les accords, l’amour, la poésie.
    Le récit délicat d’une perte et de retrouvailles, se dilue parfois en de trop ostensibles postures romantiques.
    J’ai préféré ses « Délices de Tokyo » plus modestes mais continue à être enchanté par ses images de la nature et de ses cadrages serrés.
    Laure N
    Laure N

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    On regarde... C'est sympa... Le personnage principal est beau... La musique est belle... Et puis... sans prévenir, les larmes coulent! Et on se rend compte à la sortie de la salle (cannoise...) que nous ne sommes pas les seuls à entre en larmes... Et pourtant... rien de si grave.... La musique?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Film très profond qui parle sur l'invisible... à des aveugles. Il y est question d'intériorité, d'amour, de souffrance, de perte, de mort, de renaissance, de vie et de lumière! Les comédiens sont remarquables...je me lasse pas du visage d'Ayame Misaki... Pour le reste il s'agit d'un film japonais, et forcément on est dépaysé... il faut accepter la lenteur, les silences...
    Bref encore une fois il vaut mieux avoir l'âme contemplative et une intériorité riche...
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