Vers la lumière
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Christoblog
Christoblog

860 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 janvier 2018
J'éprouve toujours des scrupules à dire du mal d'un film de Naomi Kawase, tellement la personne m'est sympathique et ses intentions louables.

Le début de Vers la lumière est par exemple parfaitement brillant. L'idée de donner au personnage principal du film la profession d'audio-descriptice est un coup de maître.

Cela donne des premières séquences délicieuses dans lesquelles la bande-son prend une saveur très particulière, et qui suscitent chez le spectateur de stimulantes réflexions sur le sens de l'image, les choix des créateurs et bien d'autres sujets.

Les premières bonnes idées du film s'essoufflent cependant rapidement. L'histoire entre l'héroïne et le photographe devenant aveugle n'échappe pas à la mièvrerie. La subtilité du début disparaît au profit d'une succession de scènes irréaliste, de coïncidences incroyables (les rencontres fortuites des personnages, le paysage récurrent), d'élans très peu sensuels et de larmes creuses.

La médiocrité du film dans le film (la statue de sable) aggrave la sensation de déception et d'ennui qui grandit au fil de la projection. Comme parfois chez Kawase, on est triste de voir tant de sensibilité gâchée.
Fabien D
Fabien D

187 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 14 janvier 2018
Décidément le cinéma de Naomi Kawase n'est pas fait pour moi. Peut-être moins agaçant que le désolant still the water, vers la lumière est un mélo convenu bourré de clichés et d'un ennui abyssale. Tout est creux, attendu, l'émotion ne filtre jamais et la pseudo romance sur laquelle s'achève le film arrive sans que l'on comprenne bien pourquoi. Il n'y a ni psychologie ni nuance dans cette histoire digne d'un mauvais téléfilm américain. Kawase réussit quelques plans, il y a des idées de mise en scène mais le tout accumule les clichés sur ce que doit être un film japonais au point de paraître totalement dénué d'identité. Vraiment sans grand intérêt.
Anne M.
Anne M.

77 abonnés 649 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 janvier 2018
Misako est « audiodescriptrice », avec l’aide d’un groupe de personnes malvoyantes, elle prépare le texte d’un film. Elle rencontre Masaya, un photographe qui perd la vue progressivement. Misako passe régulièrement à la campagne chez sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Traduire des images par des mots pour nourrir l’imagination d’une personne malvoyante, c’est la travail inverse de l’adaptation cinématographique d’un livre. Pour l’audiodescription la précision est essentielle, trop de subjectivité rend le texte intrusif.

Le film dans le film est bien choisi, parce court et complexe à la fois.

Mais reproduire un film par le langage, c’est aussi autre chose que juste mettre des mots sur des images. Il y a toute une immersion à créer et une atmosphère à rendre palpable.

Naomi Kawase pointe ces difficultés dans un film aux multiples gros plans sur les visages et les regards et aux belles photos campagnardes.

Le personnage de Misako dégage une certaine ingénuité, la délicatesse devient de la naïveté. Le film ressemble parfois à un dessin animé japonais pour enfants. Cela peut un peu rebuter.

J’ai apprécié le film mais sans plus.

Mon blog : larroseurarrose.com
DarkAkuma02
DarkAkuma02

59 abonnés 506 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 mai 2017
Une audio-descriptrice de films pour aveugles travaille sur un long-métrage pour lequel des tests sont effectués auprès d'un panel. Elle commence à nouer une relation avec l'un de ses membres, un photographe perdant progressivement la vue.
J'ai trouvé qu'il s'agissait d'une belle histoire, avec une progression assez lente correspondant bien à son propos. Les sentiments développés le sont toujours avec une juste sobriété. En parallèle, la complexité du travail relatif à l'audio-description est bien expliquée.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 décembre 2017
Vu en avant-première au festival du film à Sarlat. Absolument époustouflant de beauté et de sensibilité. Cette approche tatonnante, maladroite du monde pour l'offrir aux mal-voyants est tellement profonde et riche d'enseignements.
Cineseba
Cineseba

48 abonnés 623 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 janvier 2018
« Oh, le film « Vers la lumière » est d’une grande beauté divine, éblouissante et inouïe par un formidable élan de générosité, d’humanité et d’amour ! Je n’en reviens pas, c’est tellement, comment dire, profond, intense et beau ! C’est une belle histoire d’amour entre une jeune femme, audiodescriptrice des films pour les aveugles et malvoyants, et un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Dès le tout début du film, on s’étonne à « entendre », pour dire « voir » puisque je suis sourd lisant des sous titres, comme un aveugle qui écoute la description des situations, des scènes et les dialogues ! Impressionnant ! Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est la progression du film vers l’univers de l’audio-description où on voit la narratrice décrire des scènes en regardant leur film, sous l’écoute des consultants aveugles et malvoyants ! Fascinant ! On y découvre que l’audio-description n’est pas seulement un flot insipide des mots pour décrire oralement les éléments du film pour ceux qui n’en voient pas ! C’est du travail à la fois exigeant et délicat, qui demande aux audiodescripteurs beaucoup de précision, de nuance et de clarté dans le sens des mots, sans se montrer envahissant pour laisser le spectateur imaginer ce que ressent un personnage d’un film, rien qu’en entendant leurs gémissements, leurs soupirs ou leurs respirations ! Des interprétations des émotions sont à éviter ! Wouah ! J’imagine combien ce n’est pas évident pour les audiodescripteurs de se situer entre ce qu’ils voient et ce qu’ils ressentent ! Le film « Vers la lumière » est aussi une immersion instructive sur l’audio-description mais aussi une découverte sur des outils adaptés aux aveugles et malvoyants dont un en particulier m’a surpris : la traduction des sms en vocal ! Ce film traite surtout le thème de l’acceptation du handicap sensoriel : la cécité ! Bouleversant devant le désespoir du photographe célèbre joué par l’excellent Masatoshi Nagase, qui sait que ses rêves, ses projets professionnels seront brisés à jamais ! L’appareil photo est pour moi, l’objet symbolique par rapport à l’handicap et je ne vous en dis pas plus ! Le film « Vers la lumière » est une touchante histoire d’amour, née de la tension entre l’audiodescriptrice et le photographe malvoyant qui la critique du manque de profondeur et de finesse dans sa description des scènes ! En général, dans des films, on voit un personnage tomber amoureux tout simplement à un personnage handicapé par sa force du caractère, son courage ... Dans le film « Vers la lumière », le lien entre les images d’un film à décrire et la photographie est intéressant. Pour moi, ces deux regards artistiques se croisent et réunissent ! C’est ça ce qui original dans l’histoire d’amour ! Voilà, j’ai adoré et je pense même déjà que ce magnifique film mérite d’être sélectionné parmi les futurs films étrangers pour Cesar meilleur film étranger 2019 ! A ne pas manquer ! »
Ninideslaux
Ninideslaux

88 abonnés 246 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 janvier 2018
Naomi Kawase perpétue l'une des deux traditions japonaises, celle d'un cinéma contemplatif, introverti, lent, poétique, où la présence de la nature est très forte, où la parole est rare.... L'autre tradition, c'est au contraire celle du cinéma flamboyant à la manière des Kurosawa, Kurozawa l'ancien, le maître, mais aussi Kurozawa le jeune en plus gore, en plus "coréen" en somme.

          Vers la lumière est certainement le film le plus ardu de Naomi Kawase. Il traite de l'obscurité et de la lumière, du présent et de la mémoire, du réel et de l'imaginaire.... avec subtilité mais aussi un certain hermétisme. D'une façon plus terre à terre, il traite de la cécité, de la vision des non-voyants, et de la façon dont les voyants interprètent cette vision.

          Misako (la ravissante Ayame Misaki dont le charme ferait fondre un iceberg!) est audio-descriptionniste. Elle "raconte" les films qui seront projetés à l'usage des aveugles. Evidemment, la mise au point de ce texte n'est pas simple: elle se fait progressivement avec un groupe de non-voyants. Misako n'en dit pas assez; puis, Misako en dit trop: il n'y a plus de place pour l'imagination. Mais que peuvent imaginer ceux qui sont aveugles de naissance? Qu'est ce que cela dit pour eux, la mer, une dune (ils peuvent toucher le sable, la vague) et surtout les nuages, ces merveilleux nuages impossibles à appréhender. Quelles représentations peuvent bien  tourner dans la tête d'un non-voyant? Cet aspect du film m'a passionnée, parce qu'elle m'a amenée à réfléchir sur cet aspect des choses....

          Petit à petit, d'ajouts en retraits, le texte se met en place. Mais dans le groupe, il y a Masaya (Masatoshi Nagase) dont l'attitude est agressive. Il était photographe, et même un photographe coté; une maladie dégénérative lui fait perdre la vue. spoiler: Au début du film, il lui reste une très petite part de champ visuel, à la fin: plus rien.
Il s'accroche à son vieux Rollex, continuant à photographier des sujets qu'il ne peut plus mettre au point, pour retenir, pour garder, quelque part, des images... Misako, spoiler: qui dans sa vie privée est très seule (son père est mort, sa mère s'enfonce dans la démence)
est blessée par cette hostilité, et attirée en même temps par cet homme si différent.

         Le film dans le film lui même n'est pas très gai: réalisé par un très vieux metteur en scène (Tatsuya Fuji), il  parle du dernier amour d'un vieil homme qui à la fin du film, gravit péniblement une dune pour voir le soleil disparaître derrière l'océan....

         C'est un film qui se mérite. Qui s'adresse à ceux qui considèrent que le cinéma est un art exigeant.
coperhead
coperhead

30 abonnés 474 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 novembre 2018
Histoire d'amour délicate entre une traductrice de films pour non voyants et un photographe qui perd doucement la vue .Le probleme est que ce film baigne dans le roman photo et s' enfonce dans certaines longueurs. On est loin du magnifique les délices de Tokyo réalisé il y a deux ans par le même réalisatrice.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 12 janvier 2018
Le précédent film de Naomi Kawase «Les délices de Tokyo » marque par sa grande sensibilité et humanité . Plusieurs choses nous empêchent d’être aussi chamboulés dans celui-ci… et de s’y intéresser.
Les acteurs, pourtant doués, sont sérieusement bloqués par le sous-développement des personnages. Leurs intentions sont flous et leurs raisonnements sont aléatoires.
L’histoire d’amour naissante entre une audio-descriptrice de films et d’un ancien photographe à succès qui pert drastiquement la vue avait beaucoup de potentiel, un potentiel gâché par son évolution précipitée et forcée. Leur relation débute comme n’importe quel amour-haine et « évolue » sous nos yeux avec peu de compréhension.
Les subplots, bien que portant sur des thèmes universels, sont également mal exploités et nous laissent sur notre faim. Il est évident que le film essaye désespérément de nous sentir concerner. Toutefois, l’utilisation fréquente (et lassante) du gros plan ne réussit jamais à nous rapprocher suffisamment des personnages.
Le film ne brille que faiblement par son écriture fine et piquante. La cinématographie contemplative et romanesque ne fait que nous distraire d’un scénario incomplet et décevant.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 3 février 2018
Un florilège d'émotions ! Poétique, profond et simple a la foi. La musique y est sublime et le jeu de l'acteur principal est simplement parfait.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 24 janvier 2018
Ce film est un vrai poème vivant, un prisme par lequel la vie se révèle dans son unité. C'est une des œuvres les plus abouties de la cinéaste. Avec un rythme dense et un regard au plus près des êtres, le scénario est très captivant et pas du tout soporifique comme j'ai pu le lire ici ou là. Il 'est clair que nombre de personnes n'ayant pas un regard ouvert sur la vie, sur l'unité des choses, sur leur reliance entre elles, ne verront ce film qu'à travers leur vision étroite de la vie, platement matérialiste et rationaliste. Alors quelle absence de regard, quel manque de tact de la part de nombre de journaleux qui n'ont su que critiquer méchamment ce film, c'est assez incroyable en fait. Ce film est une oeuvre d'Amour avec un grand A ! Nous sommes faits de lumière, par la lumière, et l'ombre n'est là que pour le souligner ! Amoureux de la vie, de la grande poésie du vivant, de son unité, hâtez-vous de voir cette oeuvre majeure !
abcdetc
abcdetc

4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 janvier 2018
Après Les Délices de Tokyo, qui réjouissait jusqu'à nos papilles, Naomi Kawase nous éblouit les pupilles, avec un film sur le regard, la vision, le simple spectacle d'un coucher de soleil, l'au-delà de la vision, peuplé de personnes non ou mal voyantes qui vivent les films à travers le récit qu'on leur fait. Et l'on se sent comme eux, avec un regard en gros plan et comme une petite voix qui nous conseillerait de regarder plus loin.
Une mention spéciale pour les acteurs dont le jeu précis est capté dans ces gros plans et pour la musique d'Ibrahim Maalouf qui réussit une bande son impeccable, sans même un souffle de trompette.
Magnifique !
Padami N.
Padami N.

62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 janvier 2018
le film est plus esthétique que narratif.on parle de plusieurs thèmes :la perte de quelque chose ou de quelqu'un..la subjectivité dans la description, le sens des scènes, leurs explications....le tout avec une romance.
Laurent S
Laurent S

2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 février 2018
Excellent film des acteurs magnifiques vous ne regarderez plus les audiodescriptions du même oeil scénario original et interieur la sensibilité et la beauté des images transportent le spectateur vers la lumiere
dejihem
dejihem

143 abonnés 677 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 janvier 2018
Très bon film avec une réelle poésie des sentiments et de la photographie (justement...). L'histoire est très délicate, des gros plans sur les visages en pleine lumière, un peu de caméra tremblé. Et aussi de belles citations philosophiques pour couronner le tout. Touché !
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