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    Styx
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    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    Personne ne peut être indifférent au sort des migrants d'Afrique qui échouent en pleine mer, à part des salauds, aussi ce film joue un peu trop facilement sur cette corde sensible, d'autant qu'il met en scène des enfants. Après, la question qu'il pose reste hautement d'actualité, même si on n'a pas besoin de voir ce film précisément pour le savoir : peut-on laisser mourir des Africains en pleine mer alors qu'ils fuient la guerre ou la misère et cherchent juste à vivre convenablement ? Ne sommes-nous pas égoïstes ? Ne ferions-nous pas la même chose à leur place ? Pourtant ne nous y trompons pas... Face à ces grandes questions, ce film reste sobre, à petit budget, avec beaucoup de plans fixes et peu de personnages (essentiellement une Allemande médecin et un adolescent africain), ce qui ne veut pas dire qu'un bon film soit forcément onéreux. Mais celui-ci accuse de vraies longueurs car il comporte peu de dialogues ou d'actions, et le message humaniste qu'il tente de faire passer, ses ambitions, ne s'accorde pas forcément avec son côté minimaliste et dépouillé. De plus, les scènes du début avec les singes et l'accident de voiture semblent complètement hors-sujet et inutiles.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2022
    « L’horreur de la mort » une des définitions du mot Styx.
    Le « Styx » de Wolfgang Fischer nous montre bien au-delà de l’horreur de la mort : l’horreur de l’indifférence pour des migrants africains…
    Quoique…
    Rike (Susanne Wolff) part seule en mer rejoindre l’île de l’Ascension pour ses vacances sur son propre voilier (ou loué ?). Médecin urgentiste, elle ne se contente pas de longer les côtes, elle navigue au large. On la voit dans son quotidien se démener pour conduire son voilier sous temps calme et agité. Elle a des moments de plaisirs, elle prend le soleil, se baigne. A travers ces longues séquences qui s’étirent sur plus d’une demi heure, je suis admiratif de son investissement. Ce n’est pas une marine du dimanche, on perçoit nettement un comportement professionnel.
    Cette partie est passionnante.
    La prestation de Susanne Wolff est captivante.
    Puis arrive « l’horreur », un bateau bondé de réfugiés.
    Le film est centré sur le point de vue de Rike. Ainsi, quand elle aperçoit ce bateau de sa cabine, et qu’elle scrute avec ses jumelles, on ne voit qu’elle, rien de ce qu’elle voit.
    On perçoit des cris au loin, on entrevoit des bras qui s’agitent dans le flou de la profondeur de champ.
    Tout est à hauteur de Rike.
    Comme on ne l’entend pas puisqu’elle est seule, tout passe par son regard, ses silences.
    A partir de ce postulat, je m’interroge comme elle : je me surprends à lui susurrer à l’oreille de ne pas s’approcher davantage de l’épave, d’écouter les recommandations des secours maritimes.
    Comment peut-on rester indifférent devant une telle horreur ?
    En tant que médecin, elle ne peut que suivre son instinct.
    Pourtant, en tant que marine expérimentée, elle sait pertinemment qu’elle ne doit pas intervenir dans ce cas de figure.
    Malgré tout, elle récupère un jeune homme, un ado, inanimé au moment où elle se démène pour le monter à bord ; je souffre avec elle physiquement. J’ai l’impression que le réalisateur filme en temps réel. Le poids inanimé du jeune garçon est lourd comme un âne mort.
    Elle parvient à le soigner, à l’hydrater… c’est tout.
    C’est déjà considérable, elle a quand même sauvé une vie !
    Cependant, le jeune ado semble ingrat, il exige plus. Rike doit sauver le reste de sa famille, il parle d’une soeur. Mais il se heurte à l’impuissance de Rike de plus en plus torturée par le doute.
    Après une longue réflexion, le metteur en scène ne s’amuse-t-il pas avec les sentiments du spectateur ?
    Evidemment, le premier réflexe est de porter secours à des individus perdus en mer, épuisés de faim, de soif et de fatigue.
    Evidemment, on doit suivre les recommandations des services de secours.
    Il est évident que le voilier de Rike ne peut pas prendre en charge tous ces migrants estimés à plus de cent.
    Il est évident que Rike ne peut pas choisir entre tel ou tel migrant.
    Il est évident qu’en se rapprochant du bateau fantôme, Rike peut semer la confusion. Dans leur folie, la grande majorité des rescapés plongera et prendra d’assaut le voilier.
    Que faire ?
    Attendre ?
    Seulement, l’attente se fait attendre !
    C’est à se demander si les secours ne sous-estiment pas la situation.
    D’autant que dans les environs, des navires pourraient prendre en charge ces migrants.
    Seulement, ils suivent les recommandations des secours.
    Aucun ne veut prendre d’initiative.
    Puis des migrants africains, ça ne pèse pas lourd sur la conscience !
    C’est ce que semble nous dire implicitement le réalisateur.
    Apparemment, pour l’initié en mer, des bateaux remplis de migrants africains, ça doit être banal.
    Moi qui pensais qu’il y avait une solidarité maritime, je suis tombé de haut.
    Maintenant, à toute toute petite échelle, combien sommes-nous à ne pas donner un sou à des femmes orientales ou d’Europe de l’est qui font la manche aux feux rouges ?
    Elles font partie du paysage !
    On a donné une fois ici ou là de temps à autres, on ne donne pas tout le temps. D’autres s’en chargeront.
    Pourtant, la solidarité maritime ou secours maritimes semblerait mieux fonctionner pour une personne occidentale.
    C’est ce que semble nous dire implicitement le réalisateur.
    On le voit aujourd’hui avec la guerre russo-ukrainienne : tous ces migrants ukrainiens sont plus acceptés que les syriens ou afghans.
    Certaines personnes politiques ont fait leur mea culpa.
    Un migrant reste un migrant. Peu importe d’où il vient.
    Seulement, il y a dans l’inconscient un migrant qui présente bien un migrant qui présente mal !
    Bref, là où je me plais à penser que le réalisateur peut manipuler les sentiments du spectateur c’est par ses mauvaises pistes.
    Ce ne sont pas les migrants qui posent soucis, ils sont là pour mesurer la bêtise ou les louables intentions de Rike, c’est selon.
    Dans un premier temps, le film est fait de telle manière que les autorités maritimes passent pour être ingrates.
    C’est ce que semble nous dire implicitement le réalisateur.
    Il est vrai qu’elles donnent raison à Rike. Après avoir sauvé le jeune garçon, la patrouille demeure absente dix heures après le premier contact.
    Le réalisateur nous dit implicitement qu’on ne peut pas faire confiance aux secours et que Rike a bien fait d’agir.
    Mais comme toutes les conditions ne sont pas réunies à commencer par un voilier petit, ne nous met-il pas dans une inconfortable réflexion ?
    Car à bien y regarder, il n’y a pas photo : il est impossible d’agir pour l’ensemble des migrants.
    Alors, Rike va devoir mentir sur sa situation pour forcer les autorités ou les navires environnants à revoir leur position.
    Mais le réalisateur rectifie le tir pour mieux l’orienter sur Rike qui a menti sur sa condition de naufragée.
    La caméra rapprochée de Wolfgang Fischer sur Rike semble la culpabiliser.
    Celle-ci réalise (réaliserait ?) que les secours auraient fini par arriver s’ils avaient fini par secourir d’autres naufragés en détresse. Et ces secours engagés pour sauver Rike - naufragée volontaire ! - sont des secours en moins pour de vrais naufragés.
    En soi, « Styx » n’est pas que « l’horreur de la mort », que l’horreur de bateaux gorgés de réfugiés, c’est l’horreur des priorités dans la hiérarchie des S.O.S ! C’est ce que réalise aussi Rike.
    Les lois ou règlements de la marine ne participent-elles pas indirectement à l’horreur ?
    Le réalisateur participe à cette horreur avec ses nombreux questionnements qui peuvent déstabiliser le spectateur et faire de Rike une partie du problème et non une solution pour reconsidérer tout le système des secours.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Évoquant le sort des bateaux migrants en détresse, un drame humain inabouti, pétri de bonnes intentions, au message percutant, mais desservi par un récit peu captivant, malgré la prestation pleine de justesse de Susanne Wolff. 2,25
    Phineus1
    Phineus1

    7 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2022
    Eh bien, je trouve la mise en scène et le travail du directeur de la photo tout à fait intéressants, mais contrairement à la plupart des commentateurs le "message" insupportable. Cette "cancel culture" à laquelle les allemands, pas plus que nous, ne sauraient échapper, devient envahissante. La pression idéologique ici se donne libre cours : ces sales européens égoïstes, lâches, et repliés sur leurs privilèges et leur confort ne veulent rien entendre de la détresse des pauvres migrants désespérés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Ce film montre bien qu'une personne seule de bonne volonté ne peut rien pour sauver des gens en situation de mort imminente. Ce sont bien aux politiques d'ouvrir la porte et de sauver en amont tous ceux qui sont contraint à l'exil. spoiler: Elle est seule, de bonne volonté et devant son impuissance (elle qui d'habitude passe ses journées à sauver des vies en tant que médecin urgentiste) elle beugue, elle ne peut effectivement pas faire monter 500 personnes sur son voilier. Ce film est une claque.
    .
    J'ai bien tripé sur les singes du début moi aussi, je pensais mêtre trompée de film !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2021
    Gibraltar. Les singes escaladent les façades de la ville, cheminent sur les toits et redescendent en glissant sur les murs. Ils évoluent comme des acrobates indolents tant leur est facile l‘agilité nécessaire à gambader en trois dimensions. La nuit tombe. Un violent accident de la circulation ameute des voitures de police, des pompiers et des médecins sur une intersection. Une femme, médecin urgentiste, dirige l‘équipe en charge des soins sur le conducteur inconscient. Perfusion, minerve, oxygène, désincarcération, elle mène l‘opération avec ses assistantes. Tout est d‘une précision presque irréelle dans cette scène de chaos où la tôle déformée et le verre brisé brillent par saccades dans les éclats des gyrophares. La plainte des sirènes couvre les voix des sauveteurs.
    Le lendemain, sur le port de ville, l‘urgentiste est à quai pour charger sur l‘Asa Gray, un voilier de douze mètres, quantité de matériel, de nourriture et d‘eau. Elle se prépare à une longue navigation qu‘elle pointe sur une carte marine avec son compas. Destination, l‘île de l‘Ascension. Atlantique sud, hémisphère austral, 8 093 nautiques en solitaire. Elle quitte le port au moteur et hisse les voiles au large. Le bateau danse déjà sur la houle. Elle danse aussi, de la proue à la poupe avec l‘habileté des singes de Gibraltar mais sans leur nonchalance. Les bras, les jambes, les mains, le corps entier de la navigatrice est aussi rapide, précis et sûr que celui de l‘urgentiste d‘hier. Les winches sont manuels, elle borde la grand-voile, puis le foc. La machine à naviguer s‘ébranle dans un bruit de drisses, d‘écoutes tendues, de claquements de toile, un bruit de vent, un bruit de mer. Le système GPS interroge chaque seconde dix-sept satellites pour suivre sa route et la restituer quand elle allumera l‘écran. Le vent accélère en sifflant sur les rondeurs des voiles et aspire le bateau sur sa rive. L‘eau s‘écarte en cascades et se referme en moussant. Pas un mot, la femme est seule sur l'océan qui, lourdement, palpite. On lui devine la puissance d'un dieu, armé d‘indifférence.
    Le soleil rejoint l‘horizon. Le bateau roule encore sur le dos de l‘océan qui respire. La houle berce lentement la femme. Elle est calée sur le pont incliné par la gite tandis que le pilote automatique ajuste la barre qui oscille au rythme de l‘onde. Elle regarde la mer, le soleil, elle entend le flux de l‘air, de l‘eau et trouve insolente la paix qui, doucement, l'envahit. La nuit estompe peu à peu l‘horizon.
    Au matin, elle plonge nue dans l‘océan et nage. Le chant des vagues accompagne son corps qui vibre, plonge et avance. Le bateau reste seul, il dérive au bout de l‘écoute nouée au poignet de la nageuse. Elle le regarde de loin, s‘effraie un instant de l‘immensité qui les entoure et de leur effarante petitesse. Elle revient, se hisse à bord et s‘asperge d‘eau douce avec une casserole. Elle reste encore un instant à contempler les lignes claires du bateau, celles de la mer et du ciel. Le soleil réchauffe sa peau qui ruisselle. Elle ne bouge plus. Un sourire se dessine alors doucement et illumine son visage. Un peu de temps s'arrête. Puis elle ouvre un livre qui raconte l‘histoire d‘une jungle luxuriante, une histoire de mangrove et d‘oiseaux multicolores. C‘est la jungle tropicale créée par Charles Darwin en 1850. C‘est là qu‘elle va, sur l‘île de l‘Ascension. Elle n‘y arrivera jamais.
    Vient la tempête, nocturne. Le temps passe au ralenti dans la furie des éléments, dans le vacarme des flots, dans les envolées brutales du bateau contre les murs d‘eau, dans la bousculade des chutes vers les abîmes de l‘océan. Elle est debout sur le pont du navire, jambes écartées, bras tendus pour tenir la barre sous la pluie torrentielle que lance un vent d‘ouragan sur son corps en alerte maximum. Et puis elle vacille d‘un winch à l‘autre, elle tombe, emportée par un assaut liquide et encaisse le choc de sa sangle de sécurité qui la retient brutalement contre le bastingage. Elle borde une voile, affale un ris et reprend la barre face aux charges incessantes d'une armée de vagues sans pitié. Le bateau tient, il est construit pour cela, il est équipé pour cela et elle est entraînée pour cela. Elle ne pense pas au danger ni à rien d‘autre qu‘à répondre aux démons des eaux rugissantes. Elle les tient à distance, sans un mot, sans orgueil et sans colère. C'est une femme. Belle.
    Et puis le jour finit par arriver. Il pointe sur un océan calmé, un ciel dégagé comme si rien ne s‘était passé. Et rien ne s‘est effectivement encore passé. Le pire arrive. C‘est un navire en ruine, dérivant, surchargé de migrants qui apparaît derrière un hublot. « Gardes côtes, gardes côtes, ici Asa Gray. Contact visuel sur un navire surchargé en détresse, over ». Il y a des morts et des vivants. Ils sont plusieurs centaines. On ne les voit que de loin, ils ont passé la tempête, ils sont épuisés, affamés, assoiffés, malades et blessés. Ils crient, hurlent et une dizaine d‘entre eux se jettent à l‘eau pour la rejoindre et se noient de ne pas savoir nager « Asa Gray, I repeat, keep away. Over. » ordonnent les gardes côtes.
    Cette histoire n‘est pas finie. Je ne raconte pas la suite parce que, hier soir, 28 janvier 2021, devant Arte, j‘étais sur le bateau avec Rike, la navigatrice. J‘ai retrouvé ce que je sais de l‘univers maritime pour l‘avoir un peu tutoyé dans ma vie, juste assez pour comprendre ce qu‘il est. Et puis, en arrivé en vue des migrants, j‘ai débarqué pour me réinstaller dans mon fauteuil de spectateur et regarder un film vérité comme je les apprécie, vrai. Mais seulement un film. C‘est celui d‘un allemand (2019), Wolfgang Fisher : Styx. Dans la mythologie grecque, Styx est une déesse qui personnifie l‘un des points de passage vers les Enfers. Et c‘est bien l‘enfer que vivent ces migrants abandonnés délibérément en plein océan et qui meurent. Hommes, femmes, enfants.
    BrightStar R
    BrightStar R

    4 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Ce film nous met face à la réalité des choses avec une violence qui peut parfois être dérangeante et il nous fait souvent poser les questions de savoir ce qu'on aurait fait à la place de ce docteur. Mais là où le film est différent et pas forcément unique, c'est qu'il va très loin et j'ai le sentiment que les gens qui critiquent ce film n'ont rien compris à son vrai message. Ce film montre une femme qui porte les meilleures intention du monde et qui se retrouve pris au piège d'une bienveillance qui en vient à la dépasser, car elle la dépasse et très gravement au moment où elle fait le choix de mentir pour aller au bout d'elle et de cette bienveillance. Son mensonge marche et les secours qu'elle requiert se dirigent vers elle et son bateau...

    Sauf que... Qu'entend-on à dans la radio du chalutier des secours maritimes?... Que pendant que l'équipe de secouristes est venu la récupérer, elle, quelques cadavres et deux ou trois survivants, il y a des bateaux avec des centaines de vivants qui sont entrain de couler et que ce qu'a fait cette dame est en fait une erreur humaine aux conséquences gravissimes. La réalisation nous met dans la peau des équipes de secours sur la fin et le silence et le ton qui règnent sont celui de professionnels intérieurement furieux et dépités qu'une "amatrice" soit responsable d'un tel chaos malgré les mises en garde répétées. Et sa mise en examen finale devient mérité et le silence du docteur n'a rien à voir avec le fait d'être dépassé par la situation _ elle a entendu les appels radio dans le bateau des secours qui indique les missions de sauvetage en cours et elle prend conscience de son incalculable faute.

    Il est donc fort possible que les secours ne soit pas intervenus pour le bateau qu'elle surveillait parce qu'ils étaient occupés ailleurs pour d'autres sauvetages. Le message de ce film reste, je pense, que la bienveillance doit toujours s'accompagner de raison et de prudence, qu'elle ne doit jamais prendre le dessus sur ses concepts sinon on perd sa capacité à mesure les urgences et on aggrave les choses. Il est fort possible que l'attitude initiale du docteur devant le bateau soit responsable du fait que les gens aient sauté à l'eau. Au final, ce film accuse cette femme de choses très graves et fondés et montre que tout docteur urgentiste qu'elle soit, il y a des nuances qu'elle ne peut pas maîtriser quand il s'agit d'un domaine analogue, mais différent _ les secours en mer. Ce film nous le dit clairement et sèchement que chacun doit rester à sa place si on veut que les choses fonctionnent _ c'est ça le vrai message de ce film, et sûrement pas la dénonciation du sort des migrants: la fin du film montre au contraire le sérieux, l'humanisme et l'organisation de ces instances.
    lololoizo
    lololoizo

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    Grande claque donnée à notre bonne conscience. Le désarroi face à une situation tragique où l'on ne peut que constater son impuissance est magistralement mis en scène. Le film est toujours juste et parfaitement joué. On en ressort ébranlé.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    288 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Film qui laisse un drôle de ressenti ! Déjà, le début est étrange (pourquoi 2 macaques marchent pendant près de 2 minutes au démarrage ?) puis il ne se passe rien pendant près de 20 minutes puisque la fille est seule sur son bateau et enfin la lumière arrive ! Le jeune clandestin monte à bord et on se retrouve happé par l'histoire et on se dit que ça valait le coup de tenir car franchement c'est prenant, frustrant et émouvant et on se rend malade pour le jeune africain qui veut sauver sa soeur du naufrage ! Mais soudain le rythme change à nouveau et tout redevient bizarre & la fin laisse perplexe et on a l'impression qu'on s'est foutu de nous !! Vraiment dommage car le thème était excellent et la demie heure du milieu était vraiment au top !
    Adi P.
    Adi P.

    24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Je met 5 étoiles car je trouve les critiques assez dure avec ce film qui a le mérite de planter le décors du point de vue de la mer sur la non sensibilité actuel à propos de ce sujet d'une si grande importance.
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Il y a ceux qui prennent la mer pour en quelque sorte se mettre en danger et vivre des expériences inoubliables et il y a ceux qui n'ont d'autre choix que de prendre cette route dangereuse pour échapper à la mort et tenter d'avoir une vie meilleure. Wolfgang Fischer nous propose la rencontre entre deux groupes qui ont pris ces deux décisions radicalement opposées. Après un début de voyage tranquille, Rike va tomber sur un bateau transportant des migrants qui semblent avoir des problèmes et c'est à partir de là que la situation se complique pour cette urgentiste qui est confrontée à un dilemme. Sur le papier, c'est un film intéressant et nécessaire qui montre une triste réalité que ce soit celle du sort des migrants ou encore celle des autorités qui restent trop souvent spectateurs face à cette détresse humaine seulement, le film manque d'authenticité à tel point que l'ensemble finit par ressemble à un simple message de propagande... Au-delà du fond et du message, et si l'on doit juger uniquement le film en tant que film, c'est quand même hyper redondant et ennuyeux à la longue. Quasiment aucun dialogue, une situation qui n'évolue jamais et surtout zéro émotion. Un film surfait qui ne fera probablement pas avancer la cause... Il y a malheureusement des histoires plus fortes et tragiques qui sont racontées toutes les semaines.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Excellent film, le réalisateur de Styx nous montre la voie, en cas d’extrême urgence fini les convenances, les règles et les lois, à chacun de prendre ses propres décisions en son âme et conscience. Voilà ce que nous dit Styx. Le film quant à lui est captivant, avec de belles images accompagnées de silences qui laisse présager des tempêtes à venir, au sens propre comme au figuré. Dans la bande annonce, un seul plan et un peu de bon sens nous laisse deviner ce qu’il va arriver. Susanne Wolff est une excellente actrice, elle porte le film et elle le fait avec panache. Bande son minimaliste percutante. Très peu de dialogues et c’est tant mieux, ça fait du bien. On sort un peu sonné, surtout si on ne sait pas ce qui nous attend. 4,5 étoiles pour cette formidable leçon de conscience.
    Yvette F.
    Yvette F.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2019
    QUEL film: ça remue notre "petit" quotidien ... Nos petits "bobos banaux" ... Notre confort, notre égoïsme ..
    Mais quoi faire ? face à ce monde de communication banalisée, de voyeurisme ?
    Face à ce monde sourd, aveugle, indifférent à cet autre monde de malheur ..
    Notre monde immonde qui exploite cet autre monde...
    Superbe film, actrice merveilleuse, on croirait qu'elle a vécu cette situation...
    Face aux 2 montres que sont l'océan et... l'humain.
    On reste sans voix après ce drame...
    Denis Lecat
    Denis Lecat

    72 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Un film magnifique sur la mer, la solitude et le sens de vivre ensemble sur cette même planète. Hormis la prouesse,
    de mise en scène et l'interprétation des comédiens, c'est une oeuvre utile politiquement. Un film à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2019
    Asa Gray, une médecin urgentiste prend le cap, seule pour l'île de l'accention de Darwin. Au cours de son voyage, elle va croiser un bateau de réfugié sur les larges de la Mauritanie dépourvue, un petit garçon saute par dessus bord pour sauver sa vie, il arrive inconsient, Asa le sauve et se rend compte qu'elle ne peut sauver le reste du bateau malgré les allertes qu'elle donnent, les aides n'arrive jamais... c'est alors enragée que personne ne réagisse qu'elle lance une alerte qu'elle est entrai de couler. Quelques heures après les secours arrivent... mais tous le monde est déjà mort.
    C'est alors qu'on entend une multitude de messages "au large longitude... lattitude... environs 250 personnes", Styx est un film sur l'inaction des dirigants sur la question des réfugiés, partit faire un voyage pour se ressourcer, Asa Gray en sort boulversée, attristé, inactive et dégouté un peu comme nous d'aileur lorsque le film se finit un peu par asard. Susanne Wolff est boulversante, le film qui n'a que très peu de dialogue et qui d'ailleur n'en a pas besoin est imprésionnant, Susanne réalise cette performance grandiose à perfection. Le fil est d'une maturité inexplicable il vous laisse sans voix.
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