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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 2 août 2023
Pour avoir refusé de s’acquitter d’un droit de passage, des trafiquants d’ivoire vont essuyer la colère des indigènes. Capturés, torturés et exécutés, le dernier survivant s’échappe et va devoir survivre à une interminable traque, nu et désarmé à travers une jungle aride et hostile.
Librement adapté d’un véritable fait historique, lorsque l’explorateur John Colter fut poursuivi par des Indiens Blackfoot dans le Montana, aux États-Unis. Pour cette adaptation (et pour des raisons budgétaires), l’intrigue a été délocalisée en Afrique du Sud où l’on se retrouve au cœur d’une traque haletante entre un guide et une tribu Zoulou qui se lance à sa poursuite.
La Proie nue (1966) nous entraîne de plein fouet dans une chasse à l’homme, d’une durée de 90min, cette dernière vous prend aux tripes avec une rare aisance. Cornel Wilde, qui réalise et incarne le rôle principal, évite les fioritures et va au cœur du sujet en réalisant un survival quasi muet (!) puisqu’il n’y a aucun dialogue pendant les ¾ du film.
Une chasse à l’homme impitoyable où le prédateur devient la proie, au cœur d’une nature hostile où l’Homme blanc doit faire preuve d’une ténacité redoutable face à cette tribu bien décidée à lui mettre la main dessus et surtout, une nature hostile où la faune et la flore peuvent se retourner contre lui.
Le film vous tient en haleine sans discontinu et nous offre par la même occasion, une surprenante séquence de tortures, celles infligées par la tribu envers les chasseurs spoiler: (ce sera d’ailleurs l’occasion de découvrir une étrange recette, celle de l’homme blanc rôti à la broche en croûte de glaise). Prenant de bout en bout, magnifié par de superbes paysages et superbement incarné par Cornel Wilde, le voyage est loin d’être de tout repos mais il vaut le détour.
Un excellent film qui relève davantage d'une forme de cinéma expérimental grand public que d'un produit de consommation courante. Une homme qui court dans la savane africaine pendant 1H30, pour échapper aux membres d'une tribu qui aimeraient bien le consommer lors de leur barbecue dominical, peut être lassant si on n'est pas adeptes du cinéma bizarre de Cornel Wilde. Comme dans le très curieux "La plage était rouge" on a l'impression que Wilde s'intéresse plus à la nature qu'à ses personnages. Sa façon de la filmer est assez extraordinaire. La nature est un personnage. C'est elle qui ordonne la destinée des êtres vivants, y compris les humains. Cornel Wilde innove dans la mise en scène de ses films, avec plus ou moins de bonheur, mais c'est sa grande force. On peut voir cette œuvre en blu ray en VO. L'absence de sous-titres ne nuit pas à sa compréhension puisque seules 2 ou 3 phrases sont échangées.
Le safari peut être une chose dangereuse surtout quand l'homme blanc ne respect pas les coutumes locales. C'est le déclencheur de ce film puisqu'une caravane dirigée par un riche passe sur le territoire d'une tribu d’indigène,ceux ci demande des présents,l'homme refuse,même contre l'avis de mise en garde que va lui donner son guide blanc de l’expédition. La tribu va alors les capturer pour les tuer de différentes manières. Le destin du guide va être d’être chassé par les indigènes. La proie n'est pas un grand film on est clairement plus dans la série b, mais certains passages sont bons.
Le film n'a quasiment pas de dialogues et quand les chasseurs se parlent c'est dans leur dialecte non sous titré,c'est une très bonne chose qui renforce l’aspect d'isolement du personnage principal. Le passage du feu est fort efficace,tout comme cette course poursuite continue. Mais le film possède aussi son lot de choses fortement crétines,c'est ainsi que la proie poursuivie par une horde de chasseur passe son temps à chasser dès qu'il aperçoit un animal. Et ceci dès le début de sa course poursuite,car c'est presque instantanément que cette obsession pour la nourriture se met en place. Puisque dès la première mise en échec de l'un des ses poursuivants l'homme blanc se met à poursuivre un gallinacé dans une course accéléré façon benny hill. Il va aussi tuer un serpent pour le manger puis dans la foulé il tuera une gazelle,il avait certainement encore une petite faim,mais un lion lui ravira l'animal. Je vois pas trop comment il aurait bouffé un truc aussi gros qu’une gazelle sans la faire cuire.
Afin de renforcer l'aspect sauvage du lieu Cornel Wilde pioche des images dans des documentaires animaliers,dont l'image n'a pas grand chose à voir avec celle du film. D'ailleurs on se demande si pour les besoins d'avoir ces images tout ça n'a été monté de toute pièce,l'oiseau bouffé par le serpent semble être attaché. Et la bataille entre le guépard et le singe semble bien peu fortuite. Alors ok c'est une autre époque mais bon...
Le film est court mais il faut reconnaitre qu'il contient certaines longueurs,tout comme il possède un certain surjeu. Pour exprimer sa joie le personnage saute en l'air avec des mouvements exagérés façon dessin animé. Et pour montrer que le serpent c'est bon il fronce d'abord les sourcils puis les lèves en affichant un air de bonne surprise. Hummm le serpent c'est bon,le guide semble découvrir le serpent alors qu'il est censé connaitre très bien l’Afrique. Enfin malgré un nombre de choses maladroites le film reste efficace.
Un film assez méconnu qui se révèle être une petite série B sympathique. Cette traque au coeur de l'Afrique se laisse en effet suivre sans déplaisir et l'action ne manque pas. Certaines scènes sont assez étonnantes et même choquantes spoiler: (voir le traitement infligé aux hommes blancs par les autochtones au début du film) . Il y a bien par moments un montage un peu grossier notamment lors des inserts d'animaux, une scène aussi parait un chouia invraisemblable spoiler: (lorsque le héro, sans armes ou presque, se jette dans l'attaque d'un village organisée par des esclavagistes)
Fan des films d'aventures "exotiques " à la Tarzan et autre "Mines du Roi Salomon", j'ai apprécié, à sa juste valeur, ce film.
Voilà un bon représentant du genre de film qui aurait pu être totalement génial s’il n’était pas truffé de défauts. The Naked Prey est un survival fondateur qui a bien des qualités, à commencer par son ambiance vraiment unique. Cette chasse à l’homme a lieu dans un cadre sec et sauvage très bien rendu à l’écran. Cette nature hostile qui entoure le personnage quasiment nu, d’où le titre, rend le danger encore plus palpable. L’atmosphère d’ensemble est terriblement oppressante et j’ai vraiment adoré l’accompagnement sonore. Tantôt le film est bercé par des sons de tam-tams secs et menaçants, tantôt seul le bruit de la nature opère. Et ce quasi silence rend les séquences encore plus tendues. Le rythme très calme du film contribue aussi à rendre cette chasse à l’homme captivante puisqu’il dégage bien cette sensation de durée, de traque interminable.
Par contre, comme j’ai pu le dire précédemment, The Naked Prey est vraiment bardé de défauts. Le montage pendant les scènes de combats est parfois hasardeux, certaines coupes ne sont pas très inspirées. Par contre la violence du film fonctionne très bien et rend le climat du film encore plus âpre. Le film « s’illustre » aussi par une vision un peu Banania de l’Afrique qui peut être parfois gênante même si dans le fond j’ai trouvé ça plutôt amusant au second degré. Et quelque part, ça évite aussi au film de développer des messages anticolonialistes et antiracistes qui auraient été anachroniques et hors-propos au vu de l’époque où se situe l’action du film. Mais ce dernier n’est pas raciste pour autant à mon sens et ce serait très injuste de le taxer comme tel. Il y a notamment la naissance d’une relation touchante quand le personnage principal s’attache à un jeune enfant noir vers la fin du film. Il en va de même pour le groupe des poursuivants du personnage principal qui s’avèrent très humains avec leurs doutes, leurs craintes, leurs sentiments. Nous sommes quand même loin de la représentation d’une confrontation « homme civilisé vs barbare africain sans émotions ». C’est bien plus nuancé que ça.
Je dirais juste que la vision de l’Afrique de Cornel Wilde est un peu maladroite dans sa représentation. Et si l’aspect Tintin au Congo perdure pendant un bon quart d’heure au début, il se dilue très vite dès que la chasse à l’homme commence. Le film devient alors plus réaliste, totalement centré sur ses enjeux de survie en milieu hostile et il n’en fallait pas forcément plus pour maintenir l’intérêt du spectateur. Je peux comprendre les quelques réticences concernant le rythme très calme qui peut vite devenir ennuyeux si l’on n’accroche pas mais ce serait quand même occulter l’excellent travail d’ambiance. Les quelques insertions d’images d’animaux sauvages contribuent également très bien à celle-ci, mettant plus de nerfs et de sensation de danger dans cette chasse à l’homme. Une belle expérience de cinéma qui aura posé les bonnes bases du survival, j’ai vraiment beaucoup aimé.
Film angoissant et très réaliste d'une chasse à l'homme en Afrique. Presque sans paroles mais très efficace au niveau de l'action. Je ferai le parallèle avec la "planète des singes" au niveau traitement musical et décors arides et suspense, moins évidemment la portée universelle du message. Ici on frise parfois le documentaire animalier mais ce n'est pas grave: l'homme est devenu une bête sauvage comme toutes celles qui sont autour de lui. Il est en danger permanent. C'est prenant mais au fur et à mesure cela s'essouffle. Comme le personnage!! Et on peut comprendre. C'est un peu dommage. Il y a bien sûr la cavalcade finale au son des tambours et le dernier suspense.....
Basé sur une peur héritée de l’ère coloniale, le survival que nous propose Cornel Wilde n’a rien d’un quelconque fantasme raciste (tel qu’il serait immanquablement qualifié aujourd’hui) mais est au contraire un conte écologiste d’une rare efficacité. Le fait de rendre le spectateur incapable de prendre parti ni pour les chasseurs africains ni pour leur cible (interprété par est Cornel Wilde en personne) un choix scénaristique d’une radicalité particulièrement avant-gardiste. Ce grand film d’aventure plonge donc le public au cœur de la savane subsaharienne où des européens antipathiques, venus effectuer un safari, deviennent les victimes d’une tribu locale, transformant le chasseur en chassé. Et c’est justement cette partie de chasse, rythmée par des musiques tribales et très pauvre en verbiages (les dialogues entre africains n’étant pas sous-titré), qui est filmée de manière tendue, faisant naitre un suspense imparable, que le jeu de l’acteur-réalisateur, visiblement affaibli par le tournage, ne fait qu’amplifier. Rarement, une course-poursuite n’aura été plus intense que celle naissant de ce scénario épuré.
Etrange et pénétrant, on se laisse envouter par ce film troublant. Des scènes d'époque et cruelles comme la barbarie de cette peuplade d'Afrique qui enduit et fait cuire un homme vivant.
Un "survivor" des années 60 bien en avance sur son temps. Cornel WILDE nous offre des scènes d'un réalisme fou, animées par des acteurs méticuleux. Une curiosité à voir absolument !
Attrape moi si tu peux... Après un mauvaise échange de communication auprès d'une tribu africaine, un groupe de braconnier va vivre un sale moment. Il restera qu'un personnage principal qui lui est laisser vivant mais seulement à un prix. Il est relâcher, nu et sans arme et va devenir le gibier des chasseurs africain. On rentre très vite dans le sujet. Sous une chaleur de quoi assommer un boeuf, s'en sortira t-il ? pas un coin d'ombre. Il faut aussi qu'il se nourrisse et bien sûr boire. La proie nue, entièrement tourné en Afrique au moins le décor est planté.
Quelques années avant "Delivrance", on peut dire que le survival moderne est né à ce moment là. Un homme seul, traqué par plusieurs guerriers au sein d'une nature hostile. Le concept est simple et d'ailleurs, le film est pendant très longtemps quasi-muet. Réalisateur et acteur, C. Wilde nous offre n pâture son corps, qui se déforme peu à peu sous l'effort. Et je dois dire que malgré ses 50 ans à l'époque, le bougre était sacrément bien conservé. L'histoire est simple mais pas simpliste par contre. Ainsi, notre héros, pour survivre, n'hésitera pas à tuer ses adversaires en les attaquant dans le dos ou bien en leur jetant de la poussière dans les yeux. Le film dépeint aussi ses tribus sous un jour peu glorieux en apparence mais je dois dire que leurs diverses coutumes ou châtiments n'ont rien à envier aux torture porns modernes. Vers la fin, le film patine un peu tandis qu'il veut nous émouvoir mais cette traque intense, truffée de pièges mortels et garnis d'images documentaires rares et saisissantes vaut le coup d'oeil. un film trop largement méconnu qui s'avère être une véritable découverte pour ma part et je le conseille vivement à tous les fans de films d'aventures. D'autres critiques sur
Stupéfaite par la qualité de ce film qui date pourtant de 1966. Grande cinéphile, cette oeuvre m'a tenue en haleine tout du long, sans jamais me donner l'impression d'être dépassé. De magnifiques images de la savane sont intercalées dans cette chasse à l'homme qui nous donne à réfléchir sur le traitement que l'humain, prédateur ultime, réserve d'habitude aux animaux et dont il est ici la victime. Je cours me procurer les autres réalisations de Cornel Wilde.
Ce film pur rappel des films que j'aimais dans ma jeunesse car sortant de l'habituel en noir et blanc français est impressionnant car bien réalisé, en décors naturels, bien monté et performance physique pour Cornel Wilde; Ce ne sont pas les dialogues qui sont les plus importants ici mais bien cette Afrique de l’époque, avec une trame qui se tient du début à la fin. Un Très bon moment loin des clichés et nanars qui nous replonge dans l'ambiance des films d'antan !
"La Proie Nue" raconte ici le safari de britanniques blancs dans la savane africaine. Toutefois, ce denier tourne mal. D'abord banal dans sa façon de filmer ces britanniques en Afrique noire, le long-métrage devient véritablement passionnant dans la seconde partie. En effet, rarement une chasse à l'homme n'aura été aussi captivante et éprouvante. La formidable interprétation de Corne Wilde doit pour cela être saluée, tout comme la mise en scène très sobre, qui montre la Nature avec un réalisme froid , et voit souvent l'image accompagnée du son des tam-tam. Derrière ce suspense haletant se cache une réflexion majeure sur la complexité des rapports entre la puissance britannique et l'image de l'Afrique noire colonisée. Cornel Wilde s'interroge donc sur la question des torts à donner sur cette affaire. En laissant planer le mystère, il offre la possibilité au spectateur d'user pleinement de son libre-arbitre. Poignant et intelligent: une œuvre remarquable.