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chrischambers86
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3,5
Publiée le 4 juillet 2013
"The Naked Prey" de et avec Cornel Wilde est un film d'aventures aussi intèressant que tout ceux tournès par ce rèalisateur insolite (notons des scènes de tortures raffinèes et « une chasse à l’homme » des plus truculentes). Un mètrage se passant en Afrique au XIXe siècle, où un chasseur d'èlèphants devient le gibier d'une tribu qui le traque à mort! Dans un rôle physique et quasi-muet, Cornel Wilde livre une prestation remarquable! Dècidèment, l'Afrique est la terre qui a le plus tentè le cinèma d'aventures, avec ses safaris et ses possibilitès zoologiques, scientifiques et cynègètiques! Sauf que "The Naked Prey" mèrite une mention spèciale, c'est une chasse à l'homme d'un extraordinaire sadisme, avec pour contre-point de très belles images d'animaux dont ce pauvre springbok pris au piège par une tribu impitoyable dans une sèquence triste et cruelle! Cadre sauvage intact garantissant en outre le maximum de sensations fortes, il ne reste plus qu'à être attentif à tout ce que va faire Cornel Wilde pour sortir vivant de cette traque particulièrement violente pour un film rèalisè en 1966...
Un groupe de colons en safari refuse de payer un tribut aux autochtones, ils se voient ainsi capturés et sauvagement exécutés, sauf l'un d'entre eux, relâché pour servir de proie aux guerriers. Cornel Wilde fait fi de tout artifice pour nous livrer un survival simple mais diablement efficace. "The Naked Prey" contient ainsi très peu de dialogues (quelques phrases en anglais, et des discours non sous-titrés en dialectes Africains), une BO très primale à base de tambours, une réalisation simple, et une intrigue basique. Mais la tension ne faiblit jamais : passées les 10 premières minutes très brutales, notre héros affamé tente d'échapper à des poursuivants déterminés dans un milieu hostile, sans avoir une seule minute de répit. Le film, relativement violent, se veut donc très intense, d'autant plus que Wilde était visiblement très impliqué en tant qu'acteur, et est parfaitement crédible dans le rôle du fugitif épuisé mais se battant jusqu'au bout. Pour l'anecdote, cet ancien athlète est tombé malade sur le tournage, et trouva que sa maladie améliorait son jeux... Enfin, certains diront que le film est raciste en caricaturant les tribus Africaines comme des sauvages. Néanmoins, les colons sont dépeints comme des bouchers irrespectueux, et les affrontements dans le film montrent qu'avant d'être humains, nous sommes tous des animaux avec un instinct de survie. "The Naked Prey", bien que méconnu, demeure donc un très bon divertissement qui n'a pas pris une ride.
Assez trépidant un thriller qui ne souffre d'aucun ralentissement de rythme ou d'un quelquonque changement de ton. Un superbe divertissement, et encore actuel.
Après avoir lu deux critiques dithyrambiques de La Proie Nue (dans Fantastyka et dans 50 ans de Cinéma américain), j’ai longtemps fantasmé sur le film jusqu’à ce qu’une projection à la cinémathèque Grands Boulevards (c’était il y a 6 ans environ) me permette enfin de le découvrir. Ce que j’ai vu s’est avéré supérieur à mes rêves les plus fous : La Proie Nue est un monument qui dépasse quasiment tout ce qui s’est fait en matière de films d’aventures exotiques. Si le sujet (un blanc pourchassé par des noirs) fera sans doute hurler au racisme les moralistes de service, le traitement fait preuve d’une honnêteté absente même de nombreuses œuvres humanistes, malgré elles empruntes de condescendance. Rien de cela ici : La Proie Nue est une épopée pure, à la simplicité géniale. Quand à la réalisation de Cornel Wilde, elle anticipe et surpasse les meilleurs films de McTiernan par son radicalisme : une fois passé le prologue, il reste 1h30 sans le moindre dialogue intelligible (le dialecte africain n’est pas sous-titré). La musique est uniquement composée de rythmes ethniques. Pas de jugement moral (les chasseurs vivent les mêmes avanies que leur proie). Un regard pénétrant sur la nature et une profonde réflexion sur le respect (le salut final). Du cinéma non pas moralisateur, mais éthique (le plus rare). On reste les bras ballants devant cette rencontre de l’action pure et du documentaire à travers une démarche expérimentale accessible au grand public. Peut-être le seul film d’aventure qui surpasse, à mes yeux, Le Dernier Train du Katanga. La Proie Nue a clairement traumatisé Mel Gibson qui tente de l’imiter sans jamais en retrouver l’intégrité sans concession (même son Apocalypto ne peut se passer de sous-titres alors que le Cornel Wilde fait tout passer par l’image). Bondissez sur la très récente édition en DVD Zone 1 chez Criterion, avec image remastérisée et BO en supplément ! Comme quoi les miracles existent.
Basé sur une peur héritée de l’ère coloniale, le survival que nous propose Cornel Wilde n’a rien d’un quelconque fantasme raciste (tel qu’il serait immanquablement qualifié aujourd’hui) mais est au contraire un conte écologiste d’une rare efficacité. Le fait de rendre le spectateur incapable de prendre parti ni pour les chasseurs africains ni pour leur cible (interprété par est Cornel Wilde en personne) un choix scénaristique d’une radicalité particulièrement avant-gardiste. Ce grand film d’aventure plonge donc le public au cœur de la savane subsaharienne où des européens antipathiques, venus effectuer un safari, deviennent les victimes d’une tribu locale, transformant le chasseur en chassé. Et c’est justement cette partie de chasse, rythmée par des musiques tribales et très pauvre en verbiages (les dialogues entre africains n’étant pas sous-titré), qui est filmée de manière tendue, faisant naitre un suspense imparable, que le jeu de l’acteur-réalisateur, visiblement affaibli par le tournage, ne fait qu’amplifier. Rarement, une course-poursuite n’aura été plus intense que celle naissant de ce scénario épuré.
Film d'aventure sur une chasse à l'homme peu ordinaire dans la brousse africaine. Le personnage principal est convaincant tout comme le déroulement de l'histoire qui se suit bien mais la réalisation est mauvaise (scènes de violence et notamment combat) ainsi que les effets spéciaux, même pour l'époque. Rajouter quelques scène de documentaire animalier et le tour est joué. Loin d'être mémorable mais de bonnes intentions qui n'en font certainement pas un navet.
Intense est le mot qui résumé parfaitement ce film réalisé par l'acteur Cornel Wilde, un tel film serait rapidement qualifié de nos jours de raciste. Pourtant rien de tel dans cette chasse à l'homme qui montre un blanc livrait à la nature et poursuivi comme une proie par des guerriers d'une tribu africaine. On sent la nervosité dans La Proie nue dès le début pas un instant de répit jusqu'à la dernière minute, la scène du village violente et cruelle n'a pas vieilli (contrairement à ses autres réalisations comme Terre brûlée ou Le Sable était rouge La Proie nue n'a pas souffert du poids des années), la scène du combat à la lance est très vive pour un film de 1966. Peu de paroles mais c'est normal car elles sont inutiles dans un tel film, Cornel Wilde dans un rôle très physique est imposant.
Récemment vu à la télévision, ce film semble inclassable, hors norme. Un sadisme, une brutalité incroyable entrecoupés de scènes animales tout aussi brutales et sauvages. Ici point de dialogue, une chasse à l'homme effroyable ou tout est permis et ou l'"homme" (Cornel Wilde) devient lui même une bête qui doit tuer pour survivre et se nourrir. On imagine que l'acteur réalisateur n'a pas bénéficié d'un budget imposant mais peu importe, les scènes de natures sont époustouflantes et la sauvagerie est omniprésente. A noter quelques scènes étonnantes: celles du village africain, celle des esclavagistes, la tuerie des éléphants et enfin la scène finale aussi puissante qu'émouvante. Un chef d'oeuvre à redécouvrir.
Pour avoir refusé de s’acquitter d’un droit de passage, des trafiquants d’ivoire vont essuyer la colère des indigènes. Capturés, torturés et exécutés, le dernier survivant s’échappe et va devoir survivre à une interminable traque, nu et désarmé à travers une jungle aride et hostile.
Librement adapté d’un véritable fait historique, lorsque l’explorateur John Colter fut poursuivi par des Indiens Blackfoot dans le Montana, aux États-Unis. Pour cette adaptation (et pour des raisons budgétaires), l’intrigue a été délocalisée en Afrique du Sud où l’on se retrouve au cœur d’une traque haletante entre un guide et une tribu Zoulou qui se lance à sa poursuite.
La Proie nue (1966) nous entraîne de plein fouet dans une chasse à l’homme, d’une durée de 90min, cette dernière vous prend aux tripes avec une rare aisance. Cornel Wilde, qui réalise et incarne le rôle principal, évite les fioritures et va au cœur du sujet en réalisant un survival quasi muet (!) puisqu’il n’y a aucun dialogue pendant les ¾ du film.
Une chasse à l’homme impitoyable où le prédateur devient la proie, au cœur d’une nature hostile où l’Homme blanc doit faire preuve d’une ténacité redoutable face à cette tribu bien décidée à lui mettre la main dessus et surtout, une nature hostile où la faune et la flore peuvent se retourner contre lui.
Le film vous tient en haleine sans discontinu et nous offre par la même occasion, une surprenante séquence de tortures, celles infligées par la tribu envers les chasseurs spoiler: (ce sera d’ailleurs l’occasion de découvrir une étrange recette, celle de l’homme blanc rôti à la broche en croûte de glaise). Prenant de bout en bout, magnifié par de superbes paysages et superbement incarné par Cornel Wilde, le voyage est loin d’être de tout repos mais il vaut le détour.
Le safari peut être une chose dangereuse surtout quand l'homme blanc ne respect pas les coutumes locales. C'est le déclencheur de ce film puisqu'une caravane dirigée par un riche passe sur le territoire d'une tribu d’indigène,ceux ci demande des présents,l'homme refuse,même contre l'avis de mise en garde que va lui donner son guide blanc de l’expédition. La tribu va alors les capturer pour les tuer de différentes manières. Le destin du guide va être d’être chassé par les indigènes. La proie n'est pas un grand film on est clairement plus dans la série b, mais certains passages sont bons.
Le film n'a quasiment pas de dialogues et quand les chasseurs se parlent c'est dans leur dialecte non sous titré,c'est une très bonne chose qui renforce l’aspect d'isolement du personnage principal. Le passage du feu est fort efficace,tout comme cette course poursuite continue. Mais le film possède aussi son lot de choses fortement crétines,c'est ainsi que la proie poursuivie par une horde de chasseur passe son temps à chasser dès qu'il aperçoit un animal. Et ceci dès le début de sa course poursuite,car c'est presque instantanément que cette obsession pour la nourriture se met en place. Puisque dès la première mise en échec de l'un des ses poursuivants l'homme blanc se met à poursuivre un gallinacé dans une course accéléré façon benny hill. Il va aussi tuer un serpent pour le manger puis dans la foulé il tuera une gazelle,il avait certainement encore une petite faim,mais un lion lui ravira l'animal. Je vois pas trop comment il aurait bouffé un truc aussi gros qu’une gazelle sans la faire cuire.
Afin de renforcer l'aspect sauvage du lieu Cornel Wilde pioche des images dans des documentaires animaliers,dont l'image n'a pas grand chose à voir avec celle du film. D'ailleurs on se demande si pour les besoins d'avoir ces images tout ça n'a été monté de toute pièce,l'oiseau bouffé par le serpent semble être attaché. Et la bataille entre le guépard et le singe semble bien peu fortuite. Alors ok c'est une autre époque mais bon...
Le film est court mais il faut reconnaitre qu'il contient certaines longueurs,tout comme il possède un certain surjeu. Pour exprimer sa joie le personnage saute en l'air avec des mouvements exagérés façon dessin animé. Et pour montrer que le serpent c'est bon il fronce d'abord les sourcils puis les lèves en affichant un air de bonne surprise. Hummm le serpent c'est bon,le guide semble découvrir le serpent alors qu'il est censé connaitre très bien l’Afrique. Enfin malgré un nombre de choses maladroites le film reste efficace.
Voilà un bon représentant du genre de film qui aurait pu être totalement génial s’il n’était pas truffé de défauts. The Naked Prey est un survival fondateur qui a bien des qualités, à commencer par son ambiance vraiment unique. Cette chasse à l’homme a lieu dans un cadre sec et sauvage très bien rendu à l’écran. Cette nature hostile qui entoure le personnage quasiment nu, d’où le titre, rend le danger encore plus palpable. L’atmosphère d’ensemble est terriblement oppressante et j’ai vraiment adoré l’accompagnement sonore. Tantôt le film est bercé par des sons de tam-tams secs et menaçants, tantôt seul le bruit de la nature opère. Et ce quasi silence rend les séquences encore plus tendues. Le rythme très calme du film contribue aussi à rendre cette chasse à l’homme captivante puisqu’il dégage bien cette sensation de durée, de traque interminable.
Par contre, comme j’ai pu le dire précédemment, The Naked Prey est vraiment bardé de défauts. Le montage pendant les scènes de combats est parfois hasardeux, certaines coupes ne sont pas très inspirées. Par contre la violence du film fonctionne très bien et rend le climat du film encore plus âpre. Le film « s’illustre » aussi par une vision un peu Banania de l’Afrique qui peut être parfois gênante même si dans le fond j’ai trouvé ça plutôt amusant au second degré. Et quelque part, ça évite aussi au film de développer des messages anticolonialistes et antiracistes qui auraient été anachroniques et hors-propos au vu de l’époque où se situe l’action du film. Mais ce dernier n’est pas raciste pour autant à mon sens et ce serait très injuste de le taxer comme tel. Il y a notamment la naissance d’une relation touchante quand le personnage principal s’attache à un jeune enfant noir vers la fin du film. Il en va de même pour le groupe des poursuivants du personnage principal qui s’avèrent très humains avec leurs doutes, leurs craintes, leurs sentiments. Nous sommes quand même loin de la représentation d’une confrontation « homme civilisé vs barbare africain sans émotions ». C’est bien plus nuancé que ça.
Je dirais juste que la vision de l’Afrique de Cornel Wilde est un peu maladroite dans sa représentation. Et si l’aspect Tintin au Congo perdure pendant un bon quart d’heure au début, il se dilue très vite dès que la chasse à l’homme commence. Le film devient alors plus réaliste, totalement centré sur ses enjeux de survie en milieu hostile et il n’en fallait pas forcément plus pour maintenir l’intérêt du spectateur. Je peux comprendre les quelques réticences concernant le rythme très calme qui peut vite devenir ennuyeux si l’on n’accroche pas mais ce serait quand même occulter l’excellent travail d’ambiance. Les quelques insertions d’images d’animaux sauvages contribuent également très bien à celle-ci, mettant plus de nerfs et de sensation de danger dans cette chasse à l’homme. Une belle expérience de cinéma qui aura posé les bonnes bases du survival, j’ai vraiment beaucoup aimé.
"La Proie Nue" raconte ici le safari de britanniques blancs dans la savane africaine. Toutefois, ce denier tourne mal. D'abord banal dans sa façon de filmer ces britanniques en Afrique noire, le long-métrage devient véritablement passionnant dans la seconde partie. En effet, rarement une chasse à l'homme n'aura été aussi captivante et éprouvante. La formidable interprétation de Corne Wilde doit pour cela être saluée, tout comme la mise en scène très sobre, qui montre la Nature avec un réalisme froid , et voit souvent l'image accompagnée du son des tam-tam. Derrière ce suspense haletant se cache une réflexion majeure sur la complexité des rapports entre la puissance britannique et l'image de l'Afrique noire colonisée. Cornel Wilde s'interroge donc sur la question des torts à donner sur cette affaire. En laissant planer le mystère, il offre la possibilité au spectateur d'user pleinement de son libre-arbitre. Poignant et intelligent: une œuvre remarquable.
Que s'est-il passé dans la tête de Cornel Wilde lorsqu'il a tourné ce film ? Car il faudra m'expliquer. Peut-être avait-il ouvert un livre de photographie sur l'Afrique, un truc bien cliché, et qu'il s'est dit, tiens, ça ferait un bon film. Que c'est folklorique. C'est vraiment drôle. La représentation de la tribu africaine, je pense qu'on pouvait difficilement faire pire tellement c'est ridicule, le mec il s'est lâché sur le côté folklorique. Et puis le reste du film est vraiment inintéressant, bref, ça frôle le nanar.
Rarement le terme de chef d'œuvre, entendu ici et là, n'aura été aussi galvaudé pour ce film minable qu'est La proie nue. Le film de Cornel Wilde (ridicule dans le rôle titre mais passons) est un survival à la Man VS Wild, mollasson et poussif, voire franchement ethnocentrique (certains le taxeront même de racisme, je ne pense pas qu'il le soit réellement), avec sa description caricaturale et risible des tribus africaines. À vrai dire, on peine clairement à y croire et on s'ennuie d'autant plus que le film ne se prend pas pour de la merde (et pourtant, c'est ce qu'il est :hap: ) puisqu'il est accompagné d'images documentaires censées montrer la Verité avec un grand V sur la nature. Le film de Wilde plaide aussi un anti-panthéisme marqué, incapable de tirer la moindre beauté de ce qu'il filme. C'est un nanar de luxe.