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    Monsieur Link
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Super attachant comme dessin animé nord-américain du duo USA/Canada, parlant du temps de leur ancien maître seigneur britannique colonial, avec beaucoup d’humour sur son flegmatique légendaire. L’art et la manière d’inculquer les bonnes manières anglaises d’égocentrique culturel civilisé aux sauvageries barbares. Des antagonistes confréries élites cercles restreints, font leurs speechs sketches bigots Hugoniens tournés en dérision, un cliché plaisant rigolo pris au contact de la forêt tropicale. Il y vit une drôle de créature à la taille inhumaine, mais humanisant de sympathie par sa capacité à comprendre rapidement le langage humain à sa grande surprise pour notre grand bien. L’aventurier téméraire anglais nous l’embarque jusqu’aux confins du monde montagneux enneigé, l’Himalaya y trouver ses semblables poilus. Sur place après l’euphorie solitaire d’humanité d’être l’unique de son espèce à perpétuer la rare tradition des trolls en voie de disparition, snif snif. L’accueil tant rêvé fantasmé « Shangri La » sera peu chaleureux qu’il n’y parait, une belle leçon de vie périlleuse salutaire l’attend à l’autre bout du pont des glaces. Le graphisme animé est space avec cette asymétrie distincte entre les personnages masculins et féminins, l’intrigue captive son public diverti, I love it !
    dominique P.
    dominique P.

    788 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2019
    Je l'ai vu en avant-première le dimanche 14 avril. C'est un film d'animation américain très réussi et sympathique.
    L'histoire est amusante, agréable à suivre et ce Monsieur Link est vraiment gentil et drôle.
    J'ai aimé cette aventure, ce périple.
    Bref c'est une très bonne surprise.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    114 abonnés 2 284 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Une petite animation US / Canada, made in Oregon, produite par Laika, avec Thierry Lhermitte et Eric Judor en voix françaises. Techniquement bien réalisée cette animation se laisse voir, les personnages sont sympathiques, le duo fonctionne bien, le scénario d'aventure suit les processus narratifs habituels, il y a de l'humour et de l'action, mais ce n'est pas un film mémorable, il se regarde agréablement sans véritablement réussir à absorber ni à convaincre le spectateur.
    Ce n'est ni nul, ni totalement génial, ce qui est déjà pas mal.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    585 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2020
    On ne saurait nier la qualité esthétique de Monsieur Link, nouvelle création du studio Laika qui prouve sa mainmise sur un univers graphique aussi distinguable que de toute beauté. Pourtant s’observe pendant une heure et demie un quelque chose de difficilement exprimable, une carence d’âme qui ne confère aux scènes d’action et d’émotion aucun impact sensible sur le spectateur. Il y a cette froideur dans l’enchaînement logique des séquences qui gangrénait déjà L’Étrange pouvoir de Norman et qui se retrouve ici à l’identique, certainement la signature du réalisateur Chris Butler. De même la dynamique burlesque échoue-t-elle à provoquer le rire, exception faite de quelques réussites locales parmi lesquelles on compte le dîner de yack en tête-à-tête avec une vieille grincheuse et sa poule, ou les moqueries énoncées à l’encontre de la prêtresse des montagnes, cordialement invitée à se rendre chez le coiffeur. C’est dire que plus le film avance, meilleur il devient, mais que le générique de fin arrive lorsque commence véritablement l’attachement aux protagonistes. Certes le récit est foisonnant de retournements, d’aventures et de détails, certes il propose une déclinaison virtuose de la stop motion en multipliant les lieux et les cultures, mais il n’emporte jamais le spectateur. Car l’art du conteur ne tient pas seulement au récit en tant que tel mais bien à la manière qu’a le conteur de le raconter, de le transmettre à son public. Or à y bien chercher, le film néglige cet aspect pourtant essentiel et gagne en technicité ce qu’il perd en profondeur psychologique : on a l’impression de suivre des personnages extraits des contes de Voltaire, c’est-à-dire dépourvus de psychologie propre – à la place, une conscience philosophique qui va en se raffinant (ou pas). Monsieur Link n’a pourtant pas grand-chose à proposer en matière de réflexion, si ce n’est que la planète doit être protégée, que l’ouverture à autrui saisi dans sa différence fondamentale permet de se découvrir soi-même et de s’épanouir. D’accord, mais rien de neuf sous le soleil. D’autant que ce qui relève du psychologique est le fruit de discours prononcés, mais ne découle jamais du récit lui-même, ni de l’animation. Pourquoi recourir à la stop motion pour de telles aventures ? La prouesse technique a-t-elle un sens, comme elle pouvait en avoir un dans les productions Aardman (la rusticité des milieux et de leurs personnages étant incarnée par une animation image par image, à l’ancienne dirons-nous) ? Des aventures à l’ancienne, peut-être. Mais à l’ancienne ne veut pas dire désuètes, encore moins ennuyeuses. Et c’est pourtant le sentiment qui prédomine pendant le visionnage de Monsieur Link, sympathique divertissement mais qui n’est que l’ébauche du grand film qu’il aurait dû être.
    djams
    djams

    28 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2019
    Film qui parle d'évolution, c'est pourquoi je trouve que c'est bien (note de 3/5) mais de manière complètement erronée. Cet être mi-singe ni humain n'a jamais existé. Aucun singe n'est doué de la parole comme les êtres humains. Je salue la volonté de sensibiliser le public sur ce sujet mais je regrette que des simplifications aussi grotesques doivent être utilisées pour ce faire.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 151 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2019
    Ah… Ah bah… Ah bah c’est juste triste quoi ! Quand on pense à la performance humaine que représente le fait de réaliser tout un film en stop-motion, c’est vraiment désolant de constater à quel point ce sixième long-métrage des studios Laika est… fade. Alors oui – c’est vrai – encore une fois c’est très joli et on s’en met vraiment plein les yeux. Décors peaufinés, paysages variés, animations subtiles… Seulement voilà, tout ce savoir-faire a finalement été mis au service de pas grand-chose si on y regarde bien. C’est terrible à dire mais, moi, face à ce « Monsieur Link » je suis vraiment resté de marbre de la première à la dernière minute, attendant que le film vienne me chercher… en vain. En le voyant, j’avais vraiment l’impression de me retrouver face à un production « Illumination » ; c’est-à-dire une production qui n’est pas là pour dire / exprimer / transmettre quelque-chose, mais bien une production qui est juste là pour occuper le terrain en faisant tourner la machine avec ce qu’ils estiment être les attentes du public. Chaque élément amené par ce film a l’air tout droit sorti d’une to-do-list. « Alors il faut de l’aventure parce que les enfants ils aiment bien l’aventure. Et puis une grosse bestiole marrante qui fait des trucs un peu stupides, parce que les enfants aussi ils rafolent de ça. C’est tellement con un enfant… Il faut aussi un méchant, sinon on va s’ennuyer. Et puis un personnage féminin pour ne pas se fermer certaines tranches du public. Et n’oublions pas une morale très corporate à la fin hein, parce que les parents ils veulent ça une morale… En fait, j’ai vraiment l’impression que le seul élément dans lequel les gars et les nanas des studios Laika se soient éclatés, c’est dans les décors. Il y a un tel goût du détail dans chacun de ces paysages que j’en viendrais presque à me demander si au final tout ne serait pas parti de là. « Bon alors les gars, maintenant qu’on a fini "Kubo" on fait quoi ? – Pour l’histoire je sais pas, mais moi je prendrais trop mon pied si on était amené à faire des intérieurs victoriens ! – Ah merde ! Moi non plus j’ai pas d’idée pour l’histoire mais j’aurais grave kiffé si on était partis sur un truc avec des villages de l’Ouest sauvage ! – Roh non ! Moi j’étais carrément plus partant pour des cités enneigées et tout le toutim ! – Bon, vous enervez pas les gars. Ce qu’on va faire c’est qu’on va partir de toutes ces idées là et puis on va réfléchir à comment justifier le tout par une histoire… » Franchement, j’ai du mal à voir comme la chose aurait pu se passer autrement. Parce qu’au fond, cette histoire, elle n’a vraiment aucun relief. Tu sens que c’est une purge pour les auteurs. Elle met d’ailleurs des plombes à se développer. Quand on sait que le film s’appelle « Monsieur Link » et qu’il faut attendre vingt minutes avant de voir ledit Monsieur Link, c’est quand-même long. C’est surtout très long quand on se rend compte à quel point cette phase d’exposition s’est révélée pauvre et linéaire. Et le reste du film est malheureusement du même acabit. Les scènes se multiplient et se répètent sans que rien n’évolue vraiment. Les situations sont figées ; seuls les décors changent. Tout un symbole de ce naufrage narratif : l’humour et le propos. Le premier est la plupart totalement déconnecté de l’intrigue, se limitant qu’à du simple burlesque très bas de plafond et surtout vraiment répétitif. Quant au second, il met énormément de temps à se révéler, aboutit sur quelque-chose de très poussif et consensuel, mais parvient malgré tout à se prendre régulièrement les pieds dans son propre tapis. Entre sa gestion des symboles et la place assez désastreuse qu’occupent les rares personnages féminins dans cette intrigue, ce « Monsieur Link » touche régulièrement le fond. Du coup, c’est malheureusement presque sans surprise que j’ai assisté à une conclusion aussi prévisible que poussive. Jusqu’au bout, ce « Monsieur Link » n’aura décidemment rien eu à proposer et à dire. Alors oui, OK, d’accord, il y a eu des beaux décors et c’est quand même très louable de faire des films en stop-motion. Il n’empêche qu’au bout d’un moment, il faut aussi savoir se poser les bonnes questions. Pourquoi on a décidé de faire un film ? Si la seule motivation des studios Laika, à un moment donné, c’est de faire de jolis décors, alors dans ce cas qu’ils ouvrent en parallèle une association de modélistes ! Laika est tellement capable de faire bien mieux ! Ses dernières productions en attestent. Espérons donc que lors des prochaines discussions du studio, on saura à nouveau parler d’histoire, de personnages et de propos autrement qu’au travers d’une simple to-do-list sans âme. Après tout, tout le monde sera content, eux comme nous. Alors croisons les doigts… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    moket
    moket

    439 abonnés 4 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Les studios Laïka ont déjà fait mieux mais Monsieur Link est un bon film d'aventure autour d'un duo improbable et drôle. Entraînant, amusant et servi par les excellentes voix de Thierry Lhermitte et Éric Judor.
    Cinememories
    Cinememories

    442 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Le studio Laika nous a habitué à du bon (“L'Étrange Pouvoir de Norman”, “Les Boxtrolls”) et de l’excellent (“Coraline” et “Kubo et l'Armure magique”) dans l’ensemble de sa filmographie. Loin des animations de synthèse comme on nous en sort à toutes les sauces depuis un moment, Laika a eu l’audace de rester fidèle à son savoir-faire, qui se perd. Et dans cette chute, le pourtant bon réalisateur Chris Butler accompagne inévitablement son œuvre dans une routine que le spectateur ou le cinéphile a déjà assimilé. Il serait aisé de justifier la pauvreté créative du scénario, mais tout le concept repose bien évidemment sur le décor et l’animation en stop-motion. De ce fait, les effets visuels semblent avoir passé un cap et nous le ressentons à la courte, folle et plaisante introduction. Mais au-delà, le désir ne dépasse pas celui de faire rencontrer Jules Verne et Indiana Jones, bien que l’on cherche évidemment à jouer avec nos émotions. Mais comme pour Bigfoot et le Yéti, le mythe s’arrête au témoignage hasardeux.

    Si les prouesses techniques ne sont absolument pas timides, à l’image de cette profondeur ou du rapport entre les objets réels et le numérique, l’aventure adopte une approche très généreuse en variant les décors. Nous sentons cette aura, en repensant au “Tour du Monde en 80 Jours” de Michael Anderson, qui pèse sur ces personnages, conditionnés dans une ascension sans surprise. On se replie finalement sur des quiproquos, basés sur la compréhension interculturelle afin de convaincre une audience qui en a vu d’autres et qui misait dans un peu plus d’excès de la part de l’animation. La retenue s’expliquerait par une restriction à un jeune public et le résultat le confirme rapidement. De ce fait, on désamorce les mythes et créatures dont les fantasmes ne finissent pas d’être suralimentés et on repart sur de nouvelles bases, de nouveaux enjeux. On relativise peu et c’est sans doute une négligence à éviter lorsque l’on ne tient pas un filon assez solide.

    Le personnage de Lionel Frost s’articule autour d’une société où les mœurs font bonnes figures et c’est souvent sur l’échelle de l'aristocratie que l’on s’attarde, nous qui ne pouvons voir les choses qu’en plus grand, en admettant notre infime existence et influence sur ce qui nous entoure. Or, l’aventurier ne se détache pas suffisamment afin d’épouser cette notion et part juste à la recherche d’une entité symbolique, reliant l’Homme aux primates. Le contrepied vient alors tout gâcher dans sa dernière demi-heure qui manque de subtilité. Heureusement que Monsieur Link interagit avec une bonne sincérité pour se convaincre des bienfaits de l’œuvre, qui existent, mais qui peinent à rugir. Sa simple présence remet en cause la suprématie de l’humanité et c’est un détail qu’il ne faut pas louper dans l’humour, redondant et So British. Le fait de tourner le dos aux espèces dépourvus de vêtements ou d’éducation est sévèrement dénoncé, mais le discours peut passer outre, car l’émotion ne colle pas avec et à vrai dire, la plupart doit encore la chercher...

    “Monsieur Link” fait donc appel au bon sens et à la tolérance, à l’heure où les esprits peuvent s'échauffer pour un rien. Mais le film d’animation sombre dans ses références les plus intimes et ne sait justement plus quelle direction lui donner. Des bonnes idées, il y en a où certaines sont même esquivées, alors à quoi bon se retrancher derrière cet artifice visuel ? Le film devrait nous sensibiliser face à notre ego et en y regardant de plus près, cela ne fait aucun doute que les intentions sont louables, mais il faut justement se munir d’une loupe pour trouver le salut. Reconnaissons-lui tout de même une aventure amusante et divertissante, sans quelqu’un vienne tout remettre en cause, juste pour le plaisir de s’offrir Charles Darwin sur un plateau.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    222 abonnés 2 865 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Superbe surprise que ce Mr Link ! Pourtant au départ j'avais vraiment peur que ça casse car il faut l'avouer le graphisme donne pas super envie de prime abord... mais en fait c'est génial ! L'histoire est prenante et pleine d'aventures, c'est palpitant, c'est intéressant pis surtout c'est drôle ! Susan Link est à mourir de rire dans certaines scènes et franchement j'ai passé une super soirée en compagnie de l'explorateur Frost & de notre Sasquatch favori ! Longue vie au yéti roux !
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    165 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2019
    Monsieur Link est un film d’animation assez original. De prime abord, il n’a pas grand-chose pour attirer le spectateur : l’animation n’est pas transcendante et ne caresse jamais la rétine, mais le style est plutôt singulier et amusant. C’est enfantin, farfelu, mais mine de rien, ce « Big-Foot » s’avère assez attachant. Dommage, les blagues sur l’incompréhension de certains mots par Monsieur Link manque de logique pour quelqu’un qui a l’air à côté de ça de s’être beaucoup instruit. On peut tout de même pardonner ça, le film étant plus destiné à un public jeune, ces petites erreurs ne gâchent pas les nombreuses blagues simples mais faisant mouche facilement. Un des points fort du film est son histoire originale, certes aux grosses ficelles et au dénouement attendu, mais quand même, le concept n’est pas mauvais ! Bref, Monsieur Link offre un divertissement appréciable, même si on l’oubliera rapidement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 175 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Après « L’étrange pouvoir de Norman » en 2012, Chris Butler revient avec une créature XXL en quête d’identité. Thierry Lhermitte prête sa voix française à Sir Lionel Frost, un spécialiste des mystères et des mythes. Rejeté par un club privé dont il aimerait faire partie, il s’obstine à apporter des preuves de ses découvertes, mais en vain. Il va pourtant faire la connaissance d’une bête aux poils roux qui se décrirait entre un singe et un yéti, qui de plus, a la capacité de parler et de penser comme un homme. Frost le surnommera « Monsieur Link ». C’est Eric Judor qui lui prête sa voix pour la version française et on a vraiment l’impression que le personnage a été écrit pour lui. « Monsieur Link » se sent seul et va enfin trouver un espoir de rejoindre ceux qui lui ressemblent le plus, les yétis. Nous suivrons ces deux êtres parcourir le monde avec attachement. Malgré quelques longueurs, les rebondissements sont nombreux et quelques scènes tiennent en haleine. On regrette un manque de fraîcheur dans l’animation, mais l’humour british de cette aventure reste attractif.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    597 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Enfin vu #MonsieurLink, prouesse visuelle incroyable et magnifique au service d'une intrigue relativement classique mais plutôt divertissante.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Ce n’est pas réellement par son scénario que brille ‘Monsieur Link’ : à vrai dire, il s’avère même assez plat de ce point de vue, en tout cas tout autant que celui de toutes les productions récentes (‘Bigfoot Jr’, ‘Abominable’, ‘Yéti et Cie’,...) consacrées à ces grosses bêtes poilues dont il est si évident de faire un emblème du droit à la différence. Au terme de cette course à travers le monde entre un sasquatch esseulé et un explorateur assoiffé de reconnaissance sociale, on se dit que ‘Monsieur Link, était bien agréable mais décidément peu inventif, qu’il y manquait je ne sais quelle petite étincelle et que du coup, il s’agit peut-être de la moins mémorable des productions Laika...mais ce jugement sévère s’explique aussi par le fait que les précédentes réalisations du studio ont toutes atteint le statut de chef-d’oeuvre, sans exception. Et que même si un Laika simplement sympathique est comme un Pixar simplement sympathique, à savoir qu’il inflige une déception plus cuisante qu’une médiocre production Blue sky ou Dreamworks, une fois qu’on a fait abstraction de son appartenance à une écurie prestigieuse, ‘Monsieur Link’ concentre malgré tout pas mal d’atouts qui parlent en sa faveur : Il règne un indéniable bon esprit tout au long de cette aventure victorienne et feuilletonesque riche en rencontres inattendues, les gags visuels abondent, nantis d’une touche d’absurdité qui ferait presque oublier que Laika n’est pas une compagnie britannique. Il y a surtout que l’animation en stop-motion possède toujours un charme impalpable, qui la rend systématiquement plus attachante qu’une production numérique de qualité équivalente. Donc, ‘Monsieur Link’, même au regard de son relatif conformisme scénaristique, sera un des films d’animation de 2019 qu’on pourra sans honte montrer à ses enfants.
    Eponaa
    Eponaa

    180 abonnés 1 092 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2019
    On ne peut pas dire que ce soit mal. L'histoire est correcte et Lhermitte et Judor sont bien dans leurs personnages. Par contre ce qui m'a gêné pour apprécier c'est le graphisme et les essais assez calamiteux pour faire de l'humour.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    899 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Les studios Laika nous avaient habitués depuis maintenant dix ans à des longs-métrages d'une rare qualité, délivrant des histoires fantastiques de plus en plus originales et riches en idées visuelles neuves. Leur dernier méfait, Kubo et l'Armure Magique, était quant à lui une prouesse d'animation garni d'un scénario à la fois envolé et émouvant. Pour leur cinquième production, les studios baissent malheureusement d'un sacré cran avec le dénommé Monsieur Link, ou l'histoire d'un explorateur imbu de lui-même qui s'allie au Sasquatch pour le rapatrier en Himalaya. Une histoire simple et déjà vue mais dont on espérait le talent de la firme pour nous en mettre plein les mirettes. C'est hélas raté, le long-métrage étant aussi ennuyeux que visuellement peu abouti. L'animation en stop-motion est parfois bluffante de fluidité (dont une séquence sous-marine en début de bobine vraiment époustouflante), parfois approximative et surtout très mal rythmée, en témoigne l'intégralité des séquences d'action, d'une platitude ahurissante. Le réalisateur ayant déjà co-réalisé le génial ParaNorman, on se demande ce qui a bien pu arriver pour que ce nouveau film soit aussi mou. Pourtant, on rigole souvent, notamment grâce au flegme et à la naïveté de M. Link, le Bigfoot poli et maladroit, mais dans l'ensemble l'intrigue s'avère cousue de fil blanc, terriblement classique et peu surprenante en dépit d'une jolie morale et de quelques séquences ma foi réussies. On soulignera les doublages de Hugh Jackman parfait en dandy anglais et Zach Galifianakis également truculent dans la peau de la bête poilue. Au final, Monsieur Link reste une petite déception pas mémorable pour un sou et malheureusement bien en deçà des précédentes productions de la boîte américaine.
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