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    À mon âge je me cache encore pour fumer
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    56 critiques spectateurs

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    Agathe R.
    Agathe R.

    13 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Un beau huis clos cinématographique dans lequel une dizaine de femmes illustrent l'oppression faite aux femmes en Algérie pendant la guerre civile et leur rapport douloureux à un mari, un frère, un amant emprisonné.
    Dans ce film, le dévoilement, au sens figuré comme au sens propre, illustre bien le combat de ces femmes pour le triomphe d’une vie future après l’obscurantisme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2017
    En 1995, à Alger, tandis que la guerre civile gronde, que les islamistes du FIS imposent leurs règles, les femmes vont au hammam. Fatima, la quarantaine, en tient les clés. Samia l'assiste qui rêve au prince charmant. Nadia vient de divorcer et espère enfin jouir de la vie ; mais elle s'attire la rancœur de sa belle-mère, Aicha, et la désapprobation de son amie de fac, Zahia, qui s'est convertie à un islamiste rigoriste.

    "À mon âge je me cache encore pour fumer" est d'abord une pièce de théâtre montée 2009. Son auteure, la dramaturge franco-algérienne Rayhana, interdite de séjour dans son pays natal, a souhaité l'adapter au cinéma.

    "À mon âge je me cache encore pour fumer" fonctionne sur le même procédé que "De sas en sas" : il s'agit dans les deux cas d'enfermer dans un lieu et un temps uniques une dizaine de femmes pour illustrer un sujet : dans un cas l'oppression faite aux femmes en Algérie pendant la guerre civile, dans l'autre leur rapport douloureux à un mari, un frère, un amant emprisonné.

    Pour donner un fil narratif à ce qui, sans lui, se réduirait à une succession de vignettes, Rayhana invente le personnage de Meriem, une jeune femme enceinte qui se réfugie dans le hammam pour échapper à la vindicte de son frère. Cette intrigue donne son sens au film qui se conclue avec la gravité d'une tragédie grecque.

    "À mon âge je me cache encore pour fumer" n'échappe pas toujours aux défauts d'un certain théâtre filmé : dialogues trop écrits, monologues trop longs, action trop statique. Pour autant ces défauts sont éclipsés par la tension qui naît du dispositif du film : tandis que les femmes se lavent et discutent dans le hammam, la menace autour d'elles croît jusqu'à l'explosion finale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2017
    Je suis allée le voir en avant première à Marseillle, ce film mérite d'être diffusé dans le monde entier et surtout dans les pays concernés ou les femmes se cachent pour vivre libres. Ce drame est raconté avec humour et amour par une femme pleine de talent.
    Richard C.
    Richard C.

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2017
    Subtil, pudique, délicat et innattendu, ce - premier - film est un vrai bonheur qui arrache les larmes de rires et d'émotion sans jamais approcher le pathos.
    Chapeau !!!
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2017
    (...) Si le film a marqué les Journées cinématographiques de Carthage de 2016, c’est que la question politique sous-jacente est vue à travers le prisme des femmes, de leur condition et de leur vitalité. Il est en outre un bon exemple de ce que peut apporter le cinéma au théâtre. (...) Le film est choral et en définitive l’histoire de toutes les femmes. Surtout, une extraordinaire fluidité est permise par la circulation de la caméra dans le huis-clos du hammam, qui permet de passer du théâtre au cinéma. (...) Chacune a une douleur à partager, un traumatisme à révéler, dans des moments submergeants d’émotion, sans pourtant que le film ne verse dans le misérabilisme. Bien au contraire, après un drame mené de main de maître où toutes les femmes se liguent pour le triomphe d’une vie future après l’obscurantisme, ce dévoilement, au sens figuré comme au sens propre, est couronné par un final éblouissant de poésie et d’espoir.
    Mae H.
    Mae H.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2017
    Un film à voir absolument, il met les femmes algériennes, et les femmes en général, à l'honneur.
    Une direction et un casting exceptionnel.
    Un très beau film comme on en avait pas vu depuis longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2017
    Un très beau film de femmes ! Chacune d'entre nous s'y retrouvera un peu ! drôle et émouvant à la fois ! Un beau 1er film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Je l'ai vu en avant première à IMA le 21 mars . Scotchée j'ai été. On rit, on pleure, on a la chair de poule. Magnifique huis clos dans un hammam durant la décennie noire en Algérie.
    Je le recommande vivement . On sort de ce film plus intelligent.
    sadamaga
    sadamaga

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Vu au festival du cinéma d'ales....un film prenant, émouvant....un sujet d'actualité.
    On en ressort secoué. Un film à ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2017
    j'ai bien aimé le film car il traite de sujets tabous et les actrices étaient sublimes. Certaines scènes auraient pu être traitées avec plus de finesse mais ça n'enlève rien à la beauté du film .
    James Betaman
    James Betaman

    63 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Essaie total en allant voir ce film. Il s’agissait d’une avant-première au festival des Premiers Plans à Angers et le nom avait l’air d’être celui d’une comédie sympathique.
    J’entre, la réalisatrice, avec toute l’équipe se met à parler d’Alger, d’Islam (aïe), et que la quasi-totalité des acteurs dans ce film sont des femmes.
    Visiblement, ce n’était pas le film auquel je m’attendais.
    J’ai vu le film en janvier 2017 (apparemment, il s’agissait de la deuxième projection du film dans le monde), et il sort en avril 2017.
    Je ne savais rien du film, je ne connaissais aucune actrice, c’était le premier film de la réalisatrice, enfin bref, c’était une séance découverte totale.
    Le film se situe donc en Algérie, dans les années 90 lors de l’expansion de l’Islam dans ce pays. Il s’agit d’un huit-clôt, dans un hammam, où plusieurs femmes (50% nues), parlent de leurs conditions dans ce monde qui se radicalise de plus en plus. Elles parlent, et c’est tout.
    Elles parlent, et c’était génial.
    La salle était remplie, et quand le film s’était fini, on a applaudi pendant au moins cinq minutes. La réalisatrice était en larme face à un véritable accueil. Ce film est magnifique.
    Il n’y a pas d’action, ce sont juste des femmes qui parlent, qui racontent leurs vies, leurs problèmes, qui se font des blagues et qui se retrouvent dans une situation désastreuse. Le hammam dans lequel elles sont, est le seul endroit où elles peuvent s’exprimer librement. C’est le seul endroit où elles disent le fond de leurs pensées, où on les voit tel qu’elles sont (la nudité prend alors tout son sens).
    Et ce film ma rappel beaucoup Juste la Fin du Monde de Xavier Dolan, ce sont des gens qui parlent, on alterne des moments de joie, de tristesse, de peur, de stress, on aborde de nombreux thèmes sociaux. Et on termine avec une fin très inattendue.
    Et je pense vraiment que l’équipe de réalisation mérite cet accueil, mérite ces félicitations parce que pour un premier film, c’est un coup de maître.
    Malgré le fait que la totalité du film se passe dans le hammam, il n’y a pas de temps mort, il y a toujours quelque chose pour relancer l’intrigue et le suspens tout en relançant le débat de la liberté des femmes.
    Le film parle quand même de femmes d’Algérie dans les années 90, et tout le monde dans la salle se sentait concerné. Même moi, qui ne me sens vraiment pas concerné par le combat des féministes, j’avais vraiment l’impression de faire partie de ce débat sur la religion et la liberté. Le sujet est très d’actualité, quand on voit les hommes radicalisés jurer sur le Coran des choses absurdes et barbares, quand on voit le traitement des femmes dans ce monde radicalisé, on se rend compte de l’importance du message de ce film.
    Et malgré sa vision très triste du monde, il n’en demeure pas moins agréable à regarder. Les femmes se font des blagues, l’espoir de certaines allègent l’intrigue très dramatique. Les personnages parlent en arabes et mélangent cette langue avec le français ce qui donne un rythme rapide et accrocheur.
    J’ai donc vraiment hâte de voir l’accueil de ce film pour sa sortie officielle. Car il s’agit là d’un grand film qui mérite le coup d’œil et j’espère qu’il fera du bruit car un film pareil, il doit être vu par le public. Allez voir ce film, c’est vraiment bien, il le faut, c’est une obligation.
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