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    À mon âge je me cache encore pour fumer
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    56 critiques spectateurs

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    fanfanrapetou
    fanfanrapetou

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2017
    Les femmes ont à lutter encore sur bien des plans.... à voir absolument
    Le formatage d'esprits fragiles mène à tous les excès... et surtout à tous les extrêmes et intégrismes
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Alger 1995, le GIA est très actif, des bombes éclatent à intervalle régulier. Sur les hauteurs de la Casbah, un hammam tenu par Fatima, une femme énergique qui ne porte pas les hommes dans son cœur. A ses côtés, Samia, la masseuse du hammam, 29 ans 1/2, toujours célibataire : trop maigre pour plaire à un homme vivant dans son voisinage. Par contre, lui dit Fatima, il n'est pas impossible qu'un homme immigré en France, où "les femmes ressemblent à des manches à balai", puisse la trouver à son goût. Dans son premier long métrage en tant que réalisatrice, la comédienne Rayhana (Obermeyer) nous permet d'assister à une journée (presque ?) normale de ce hammam.
    Le hammam, lieu de liberté pour les femmes, lieu où, à l'époque, peuvent se rencontrer des femmes islamistes et d'autres ayant subi un attentat à l'acide parce qu'elles ont osé porter une jupe, ou dont des sœurs ou la mère ont été égorgées par les barbus. Le hammam, lieu où on se félicite aussi bien d'un mariage à venir que d'un divorce prononcé, lieu où les conversations peuvent aller sans fausse pudeur sur l'évocation de sa nuit de noce, sur l'orgasme ("Je ne sais pas comment ça se dit en arabe", dit une femme), sur les plaisirs solitaires. Un lieu où peut venir se réfugier une jeune femme très enceinte sans être mariée et dont le frère est revenu de France pour la tuer.
    Malgré quelques scories (le film est un peu trop démonstratif par moment), ce presque huis-clos est globalement une belle réussite dans laquelle la comédienne arabe israélienne Hiam Abbass montre une fois de plus toute l'étendue de son talent, bien entourée par une brochette de comédiennes convaincantes dont Fadila Belkebla, Nadia Kaci et Biyouna. On notera que les scènes de hammam ont été tournées à Salonique, en Grèce, la longue occupation ottomane ayant doté ce pays de hammams traditionnels dans lesquels la nudité peut être filmée, contrairement à l'Algérie ou la Turquie. Une nudité tournée par une femme, alors que les scènes d'extérieur, à Alger, l'on été par un homme. Quant à la musique, à base de oud, très belle et très envoutante, on la doit à Anne-Sophie Versnaeyen avec, en plus, l'extraordinaire "Procession de l'oncle Mahmoud" par l'artiste kabyle Taos Amrouche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2017
    Un merveil cinématographique sur la condition de femme en Algérie!
    Les scènes dans le Hammam ont été tournees dans l hammam Bei à Thessalonique.
    Pauline_R
    Pauline_R

    175 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2017
    Un film magnifique et bouleversant, avec un parti pris au niveau de la mise en scène (tout se joue en quasi huit-clos) qui s'avère pertinent et rend le film âpre, tenu et intense. Point fort : ses actrices, toutes sublimes, avec à leur tête Hiam Abbass, à la fois forte, autoritaire, généreuse... Si le propos du film ne s'avère pas si original que ça, ayant été maintes fois traité ses dernières années, sa façon de filmer les corps, de montrer la solidarité mais aussi les différents courants de pensée entre ces femmes, leurs doutes, le rire (oui c'est souvent drôle)... est à la fois sensuelle et crue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Une histoire magnifique au coeur d'un hammam d'Alger, des actrices sublimissimes, j'ai beaucoup pleuré, ri aussi, et j'en suis sortie totalement bouleversée, le féminisme chevillée au corps... Courrez-y, c'est d'une grande beauté !!!!
    Anne M.
    Anne M.

    70 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Alger en 1996, en pleine explosion de violences et extension de l’islamisme.

    Samia et Fatima travaillent dans un hamman. Ce jour-là, alors qu’elles reçoivent les habituées, Mereim, tombée enceinte hors mariage et sur le point d’accoucher, vient se réfugier chez elles par crainte des représailles de son frère rentré spécialement de France.

    Dans le hamman, les vêtements, voiles et foulards tombent et les femmes discutent, avec leurs paroles et leurs corps comme seuls atours. Tout est criblé dans leurs dialogues : le mariage, le divorce, l’islamisme, les émigré de France, la France, les traditions, l’amour, les hommes…

    La réalisation du début à la fin est très belle, tant pour les vues d’Alger (avec la poignante scène finale) que pour les images prises au hamman : vapeurs, eau et chairs, pudeur et formes féminines, visages à découvert.

    Les dialogues sont exceptionnels, la comédie cocasse et hilarante côtoie la plus infâme des tragédie ; le film, tantôt un vrai régal d’humour, tantôt glaçant et effrayant -lorsqu’il s’agit d’islamisme.

    Les actrices superbes, chacune dans un rôle, une personnalité bien travaillés et marquants.

    J’ai trouvé ce film vraiment exceptionnel, intelligent. Cris et rires de femmes, plus féminines que féministes, laissant percevoir de l’espoir, mais comme un rêve qui reste à réaliser, tant le désespoir est grand.
    Min S
    Min S

    56 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Excellent titre mais film Brouillon, bcp de cries, peut être trop théâtral à mon goût, j'ai pas ressenti grand chose niveau émotionnel.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    En 1995, Samia vit à Alger. Encore célibataire à 29 ans et rêvant de mariage, elle travaille dans un hammam avec Fatima, à la forte personnalité. Juste avant l'ouverture, une femme sur le point d'accoucher vient s'y réfugier pour échapper à son frère revenu de France et qui veut la tuer à cause de sa grossesse.
    A travers les discussions auxquelles on assiste dans un lieu presque unique, ce film aborde de manière générale les conditions en Algérie et plus particulièrement comment elles peuvent être vécues par les femmes. Différents sujets sont ainsi développés avec plus ou moins de légèreté relatifs au quotidien, à la religion, parfois graves et même glauques quand par exemple spoiler: une femme raconte sa nuit de noces lorsqu'elle avait 11 ans
    .Certaines séquences font également preuve de beaucoup d'humour et d'ironie, comme quand spoiler: une femme vivant en France se présente afin de trouver une épouse pour son fils et que Samia lui est présentée comme un article
    . De cette manière, le récit m'a fait ressentir des émotions très diverses. Les actrices sont très convaincantes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2017
    Très beau film ! L'esthétique de chaque image sublime des personnages forts et tendres en même temps ...
    Un 1er film très attachant et très réussi, bravo !
    Sara H.
    Sara H.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2017
    C'est un film indispensable pour se rappeler des années sombres en Algérie. Un film fort sur les droits des femmes .
    Au Hammam, diverses portraits des femmes qui témoignent de la violence. De l'humour mais aussi des dialogues très très forts sur l'intégrisme. La mise en scène est belle. Un premier film à petit budget réussi. Un film qui donne des frissons et qui fait réfléchir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2017
    Très beau film qui repose en grande partie sur un huis-clos dans un hammam au cœur d'Alger. Les personnages sont tous intéressants et les dialogues très bien écrits, merveilleux de spontanéité et de vie. Il soulève avec beaucoup de pertinence des questions qui n'ont hélas rien perdu de leur actualité. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Un film absolument remarquable que je conseille très vivement, très instructif, drôle, émouvant et poignant !
    Il vaut largement 5 étoiles !
    karimo1984
    karimo1984

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    J'ai adore ce film très beau avec une intrigue qui vous tiens jusqu'à la dernière minutes. Très belle surprise et beau message
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    quand la beauté rencontre la guerre des sexes
    "A mon âge..." montre des femmes algéroises , vieilles ou jeunes, maigres ou grasses, fertiles ou stériles, lestées ou pas de marmots, heureuses ou malheureuses, inquiètes ou reposées, comme jamais on ne les avait vues : dénudées dans un hammam, magnifiques d'abandon et d'intimité libre, partageant avec des amies ou des rivales, des ennemies ou des complices, un moment de délassement fragile, chèrement conquis sur la guerre civile qui fait rage (nous sommes dans la décennie 1990, qui a vu des centaines de milliers d'Algériens massacrés par l'utopie du salafisme armé). Le film évoque et figure trois choses, trois lignes narratives et plastiques : les effets au quotidien du combat militaire des islamistes algériens pour arracher le pouvoir étatique entre 1993 et 2000 ; la guerre des sexes (au napalm) qui opposent les femmes et les hommes algériens, qui ont le droit et la coutume pour eux ; la fragilité et la beauté du corps féminin. Sur ce dernier axe, le talent de Rayhana est tout simplement époustouflant, laisse pantois de munificence et d'éclat. Sans exotisme ni érotisme frelatées, jouant d'un naturalisme solaire et joyeux, la réalisatrice réussit à donner une lumière incroyable à la chair tendre, aux formes arrondies et à la peau satinée des femmes algéroises (et à travers elles, des femmes de toutes les époques et toutes les nations). Sous son oeil de verre, déposée dans la mémoire numérique de ses pixels, la beauté est partout, l'auteure réussit à rendre aussi beaux les petits seins en poire accrochés à un buste osseux, la cellulite accueillante comme un oreiller d'une quinquagénaire et les fesses rondes et fermes d'une accorte femme de trente ans. Je me suis demandé en sortant de la salle de cinéma si Auguste Renoir ou Pierre Bonnard avaient été ses maîtres secrets, jusqu'à ce qu'une âme charitable m'explique que la réalisatrice était passée par les Beaux-arts d'Alger, et qu'en exil en France, elle avait survécu économiquement en vendant ses sculptures. Comme Pialat ou Jean Renoir (qui commença, on le sait, par la céramique) , Rayhana possède un vécu d'artiste plasticien et ce passé transpire par toutes les pores de ce film. Je défie le plus hypocondriaque et le plus pessimiste des humains de voir ce film sans sortir revigoré, et porteur d'une énergie nouvelle. Non seulement le récit traite d'une intrigue dont le fond repose sur la solidarité, mais la manière généreuse et aimante de filmer les corps féminins, nous réconcilie avec nous-mêmes et nos imperfections, - quand bien même serions-nous un mâle ! Pour ceux qui ignorent le climat conservateur de l'Algérie actuelle, il faut souligner que la réalisatrice et ses actrices ont pris un risque important, il n'allait pas de soi de faire comprendre que ce dévoilement complet des chairs était nécessaire pour aller au coeur du mal algérien. Plus encore, une journaliste algérienne m'assure que l'équipe du film ne saurait avoir d'ennuis tant sa représentation de la nudité dans un hammam est prosaïque, naturelle, et n'a rien de provocant. L'usure des corps par la maternité ou le temps qui avale tout, la force irradiante de la maturité sexuelle, sous la caméra-pinceau de Rayhana, tout est sublimé, tout est restitué, donné à aimer, sans ce halo fantasmatique qui s'attache au Hammam depuis au moins le XVII° siècle en Occident. Mais trêve de bavardages et de pédantisme, il faut aller de toute urgence voir cette belle suite de séquences cinématographiques, cette mosaïque de tableaux si audacieux et si troublants, et clamer si votre réception est la même, la naissance d'une nouvelle auteure...
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2017
    Très déçu par ce film. Au début, on écoute avec quelque intérêt les confidences "impudiques" de ces femmes qui ne peuvent se livrer que loin du regard des hommes, mais au bout d'un certain temps, on se lasse de ces sempiternelles histoires de brutalité masculine et de frustration féminine, entrecoupées des hurlements de la tenancière et de youyous hystériques.
    Hormis les rares conversations lors desquelles les femmes ne parlent pas de leur vie sexuelle, on a droit à une récitation de répliques totalement artificielles entre la femme d'un islamiste et une jeune fille sur qui des islamistes ont jeté de l'acide. On éprouve de la compassion pour ces femmes mais cela ne suffit pas à tenir un spectateur en haleine...
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