Avis : Capharnaüm - Page 6

Lauréat du Prix du Jury au Festival de Cannes ainsi qu’au Festival des Vendanges du 7e art, Capharnaüm est un film libanais réalisé par Nadine Labaki. On y suit le parcours de Zain, un jeune syrien vivant au Liban, qui tente de fuir ses parents après le mariage forcé de sa sœur.

Plus qu’un simple drame, Capharnaüm propose une véritable réflexion sur la condition des enfants mais aussi des femmes au Liban. Le film est porté par des jeunes acteurs amateurs très talentueux, ayant eux-mêmes connus un passé difficile. Malgré quelques petites longueurs, Capharnaüm offres de réels moments d’émotion et véhicule des messages forts sur l’enfance et la responsabilité des parents.

La sortie du film est prévue pour octobre 2018, sortez vos mouchoirs et ne ratez pas Capharnaüm !

Un beau film admirablement interprété par un jeune acteur. Je ressens une légère honte pour les critiques professionnels qui l’ont descendu. Cette note vise à rétablir la vérité. Bon visionnage

Film qui suscite la controverse et qui est même souillée par bon nombre de critiques ... Réalisée avec trop d'emphase parait-il, un pathos pathétique, risible ... ? Je suis éberlué de voir à quel point les films réalisés par les femmes se font régulièrement démonter pour pas grand chose. Oui la mise en scène est peut-être caricaturée par moment, exagérée et ça déborde d'émotions à coup de surenchère. Ok mais au vu du sujet traité, plutôt réaliste, probant et du protagoniste tout simplement prodigieux, on ne peut que se réjouir de l'oeuvre malgré d'innombrables maladresses.

Un bijou.
Tant au niveau esthétique (avec une sorte de léger filtre de lumière) qu'au niveau du jeu incroyable des acteurs, et j'en cite.
Le film nous donne un aspect d'une misère ordinaire, un peu comme l'avait fait Danny Boyle avec Slumdog Millionaire, qui nous touche car on ne se rend pas forcément compte, surtout avec l'influence des films américains (capitalistes) de masse, de cette difficulté de survie que vivent certains êtres.
Je ne sais pas si la vision de la famille en générale est juste, mais l'amour que le protagoniste a envers sa sœur l'est et je soutiens totalement les réactions de cet amour fraternel.
C'est toutefois un film très dur que je ne conseille pas aux cœurs sensibles.

Un film très fort et très touchant. La vie d'un enfant livre à lui-même dans Beyrouth. Un démarrage dans la vie si difficile. L'injustice d'être né au mauvais endroit. Son sens des responsabilités si jeune avec ce bébé qu'il est le seul à pouvoir prendre en charge est particulièrement touchant.

Un mélo misérabiliste sur un jeune garçon livré à lui-même dans Beyrouth. Ce n’est pas niais, ce n’est pas mal filmé ; ça mérite d’être vu même si ça ne change rien à la souffrance des enfants des rues.

Bien que comportant quelques longueurs, ce film est poignant.
Comment ne pas être touché ?
Au delà des sujets sensibles tels que les clandestins, la misère,... le film parle avant tout de la situation des enfants dans ces pays. Leurs conditions de vie sont effroyables et sans parler du sort réservé encore aux petites filles...
Capharnaüm est un cri d'alerte des plus bouleversants.

Une immersion quasi dérangeante dans la vie bouleversante de Zain. Ce film ultra réaliste ne laissera pas personne indifférent. Incroyablement bien interprété, on se retrouve happé au côté de cet enfant, dans ce tourbillon infernal. On souffre, on suffoque, on s'indigne et on espère... puis on retrouve à la sortie du cinéma notre quotidien... Le problème étant de répondre à la claque qu'on vient de prendre. Ouvrir les yeux n'est pas tendre la main... mais c'est un premier pas.

Zain Al Rafeea, 12 ans est bien l'un des acteurs qui m'a le plus bouleversé, il est incroyable, d'une maturité et d'une justesse dans son jeu que je n'est personnellement jamais vu chez un enfant de son age. Il porte le film sur ses petites épaules et l'emmène très très haut dans l'émotion, un film qui déjà est magnifique à lui seul. On suit donc le petit Zain a travers un voyages dans la misère et l’âpreté de cette vie q dont il à irrité sans le demander. Un combat de tous les jours pour cet enfant qui ressemble certainement au combats de milliers d'autres et qui est raconté ici de manière très documentaire et en toute sobriété, pas de scènes larmoyantes à renfort de musique lyrique, le film ne donne jamais l'impression de s'apitoyer lourdement sur le sort de Zain. Au contraire la réalisation pousse a nous montré a quel point Zain est exceptionnelle de courage. Livré à lui même et ce depuis bien avant sa fugue, c'est enfaîte depuis sa naissance qu'il ne doit compté que sur lui même. "Capharnaüm" ne prête pas à la larme facile mais à la colère et la révolte, il donne une furieuse envie de venir en aide à tous ces enfants abandonnée et rien que pour ça c'est un film qui ce doit d'être vu, pour ne pas excusé, sous aucun prétexte, de délaissé voir de vendre son enfant de la sorte. Le petit zain lui à compris beaucoup de choses et après une séquence bouleversante spoiler: (la vente de sa sœur)
il décide d'essayé de s'en sortir par tous les moyens, et pour cela il va erré et survivre grâce a des combines et une faculté à ce débrouillé hors du commun. Il va rencontré toute sorte de gens qui vont tour a tour l'aidez, lui mentir, essayé de l'escroquer, de le volrer, chacun agissant pour sa propre survis a travers la pauvreté d'une ville et d'un pays où venir au monde n'est pas forcément un cadeau, d'où le début du film où Zain accuse ses parents de "l'avoir mit au monde". Nous spectateur assit bien au chaud on ressent souvent un sentiment de malaise à voir cette enfant dans ces conditions lamentables et qui pourtant garde espoir et même parvient à aidez son prochain. Le monologues final est d'une intensité fracassante, frissons garantie. Un film à voir pour ce rendre compte de la chance que l'on a. "Capharnaüm est effrayant de vérité, noir et terrifiant, mais c'est aussi un hymne au non-renoncement, et à l'entraide. Sublime, une leçon de vie.

Avec Capharnaum, on s'immerge au coeur de la misère des bidonvilles de Beyrouth. Mais, ce n'est pas seulement ça, c'est aussi un film plein d'énergie où on voit que malheureusement il y a toujours des personnes prêtes à profiter de plus pauvre qu'eux. Que le manque d'un minimum d'éducation peut conduire à un désastre. La réalisatrice Nadine Labaki s'est entourée d'acteurs amateurs et le petit Zain Al Rafeea est impressionnant de vérité. Certes, on peut dire que tout celà est quand même un peu exagéré, en est-on sûr ?

Sacrée claque ! Que ça soit social, familial ou encore alimentaire, on sent que la galère est présente à tous les niveaux dans la vie de ce ptit bonhomme. Et le montage transmet ça à la perfection.
Le casting est vraiment au top aussi. Ça rend vraiment comme une capture de vie à l'état brut.
À voir absolument !

Un très beau film, poignant. Une réalisation simple et efficace. Un film qui ne laisse clairement pas insensible.

Je n'ai pas de mots pour décrire ce film tellement il est bouleversant.
Zain Al Rafeea à magnifiquement fait passer des émotions.

Difficile de donner un jugement objectif sur ce film avec une tel histoire. personnellement j'ai usé un paquet de mouchoirs, à tel point qu'on se demande si le but est vraiment de faire le film le plus triste possible. Les acteurs sont bons, le jeune Zaine est excellent et la réalisation fait le job. Je le conseillerais surement mais si vous n'avez pas le moral, il vaut mieux le regarder un autre jour.

La solitude Zain dans ce monde complètement désordonné, amène à nous alerter. Les premières scènes du film nous donnent des frissons, révélant enfin leurs conditions de vie au grand jour et leur appel à l’aide. Le teint sombre donné aux plans offre une vision dramatique de l’humanité. La musique quand à elle nous enferme dans un sentiment de mal être, et de tension. Nadine Labakï nous projete une vision « moderne » de ces pays souffrants. À nous, désormais, d’avoir la volonté d’agir en ouvrant les yeux sur la réalité.