Révélé par Casper (Brad Silberling, 1995), Devon est notamment apparu dans The boy's club (John Fawcett, 1997) et La main qui tue (Rodman Flender, 1999).
En 2000, il est à l'affiche du Coupable (Anthony Waller).
«Le sujet était réellement original, le scénario promettait bon nombre de scènes d'action très impressionnantes. De plus, j'avais envie de pousser à un degré bien supérieur l'atmosphère que nous avons développée sur "X-Files". Je souhaitais un mélange d'angoisse et de mystère, d'irrationnel et de spectaculaire. »
James Wong s'est fait un nom dans le monde de la télévision en collaborant à des séries-cultes comme «21 Jump Street», «Millennium» ou «X-Files», dont il réalisa d'ailleurs un épisode.
Il signe avec Destination finale son premier long métrage.
James Wong, le metteur en scène, a parsemé son film de clins d'œil en forme d'hommage aux grands maîtres du cinéma d'angoisse. Ainsi, Alex, le héros du film, répond au nom de Browning, en référence à Tod Browning, réalisateur de Freaks et du Dracula. De même, Billy s'appelle Hitchcock.
« La difficulté consiste à créer une atmosphère étrange, angoissante, qui vous mette mal à l'aise sans que vous sachiez précisément pourquoi. Plutôt que d'opter pour des procédés évidents, comme des angles de prises de vues bizarres, une lumière étrange, des couleurs sombres, nous avons préféré des choses plus subtiles. En utilisant des perspectives forcées, nous avons créé des angles qui ne font pas les 90 degrés auxquels on s'attend. Les objets ne semblent pas à leur juste place… Tout cela donne une impression étrange mais sans que l'on puisse vraiment l'analyser. »