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Magmartigan
24 abonnés
49 critiques
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5,0
Publiée le 19 novembre 2016
Formidable découverte. 4 filles au jeu parfait. L'intrigue sur fond social de délocalisation nous apporte le regard frais de ces adolescentes de 12 et 14 ans sur les actions stériles des parents, des politiques bref des adultes face à leur situation bien réelle : l'usine ne doit pas fermer sinon elles seront séparées et leur amitié sera perdue. Un film léger et souvent drôle qui nous montre les conséquences des fermetures d'usines sur la jeunesse. Subtilement militant, ce film nous a beaucoup plu à mon fils de 13 ans et moi. À voir.
Courrez voir La Nuit Rebelle. Michel Leviant nous montre une fois de plus sa capacité à nous étonner. Ce film, oscillant sans cesse entre le drame et (surtout) la comédie, nous touche tout particulièrement par sa sensibilité, par le jeu sans failles de ses actrices. Ou comment parler d'un sujet d'actualité (la délocalisation) à travers le regard de jeunes filles qui veulent changer les choses à leur hauteur. Le huis clos nous tient en haleine et renforce notre envie de les voir sortir gagnantes de ce combat.
De plus, écouter Michel Leviant en parler après chaque séance est un plaisir. Peu avare d'anecdotes, il peut parler de son film pendant des heures et c'est un régal.
Très bonne comédie qui traite intelligemment du problème social de la délocalisation d'usines à l'étranger. Les adolescentes sont très convaincantes en porte-paroles de la classe ouvrière et l'originalité de l'histoire nous tient jusqu'au bout. Je recommande !
Merci à Michel Léviant pour ce film qui rappelle que les histoires d'ados ne sont pas que des ramassis de clichés sur des thèmes futiles, merci aux actrices qui nous livrent un jeu naturel et fluide bien éloigné de l'enchaînement de mimiques en vogue, merci à l'équipe technique qui offre une image simple, belle et profonde, et merde aux grands distributeurs qui refusent de partager cette pépite à grande échelle. Un film engagé, aussi bien dans son propos que dans son exploitation. Il en faudrait un par semaine afin de sortir de la léthargie audiovisuelle dans laquelle se complaît aujourd'hui le cinéma grand public
J'ai adoré ce film! On sent une véritable tension au fil de l'histoire qui est très intéressante. Il a tout pour plaire: De l'humour, des personnages attachants et un bon message social. Je ne peux que recommander!
Très bonne comédie qui traite intelligemment du problème social de la délocalisation d'usines. Et l'originalité de l'histoire nous tient jusqu'au bout.
Michel Léviant n’est pas nouveau venu dans le monde du cinéma ayant déjà à son actif bon nombre de film et de court-métrage. « La nuit rebelle » est un film jeune avec des problèmes d’adultes. Il tient sa jeunesse de ses 4 actrices qui n’ont pas plus de 14 ans au moment du tournage mais également dans sa manière de filmer. Avec moins de 60 000 euros pour la réalisation du film qui, au départ, était destiné à une pièce de théâtre, Léviant a opté pour un tournage jeune « comme si j’avais 25 ans » nous a t-il confié avant la diffusion du film. On retrouve également cet aspect dans la fraicheur des discours qui ne semblent pas avoir été répétés, on y trouve l’imperfection des discutions que l’on peut avoir dans la vie réelle. Mais, derrière l’ignorance des protagonistes, le réalisateur a su mettre au premier plan la question politique et le problème de délocalisation dont souffre la France encore aujourd’hui. Quand Jess, Daphné et Samia kidnappe Claire, la fille du patron du palais du biscuit, on sent le côté militant du film qui tente de montrer les conséquences de la fermeture des usines françaises sur des familles entières. Même si les filles prennent cela pour un « jeu », car elles ne se rendent pas totalement compte de la gravité d’un enlèvement ou même de la violation de la propriété, on reconnaît les enjeux et les tensions de la lutte des classes comme le définissait Marx. Au fur et à mesure du film, le réalisateur nous fait entrer dans la vie privée, intime, des 4 filles. Seule Claire est issue d’une famille aisée et elle ne comprend pas, de prime abord, pourquoi les autres sont en colère contre elle. Léviant a réussit à mettre la lumière sur ce combat contre l’inégalité qui traverse le temps et surtout les âges. Enfermée dans cette pièce poussiéreuse, les filles vont se rendre compte qu’elles ont plus en commun que ce qu’elles ne pensent et ce qui commença par la violence se termina dans l’amitié et la gaité.
Quelle bouffée d'oxygène et quelle originalité dans le paysage du cinéma français. Les 4 filles nous font voyager subtilement d'une émotion à l'autre autour d'un problème bien présent dans notre société actuelle. Les caméras, aériennes, contrebalancent parfaitement l'ambiance lourde que pourrait représenter un huis clos. Je vais me documenter sur le réalisateur car cela m'a donné envie d'en voir plus! En bref, je recommande La Nuit Rebelle sans hésiter à quiconque cherche un façon intéressante et divertissante d'occuper 1h20 de son temps!
Sujet est d’une actualité brûlante : les délocalisations d’usines, avec les licenciements qui s’ensuivent. Mais la façon d’aborder ce sujet militant est tout à fait innovante, puisqu’on découvre la situation à travers le regard de quatre ados : trois filles d’ouvriers et la fille du patron qu’elles ont prise en otage. Mêlant drame et comédie, c'est un pari de fou, puisqu’il n’y a aucun adulte dans ce film, seulement ces gamines en huis clos, enfermées dans un hangar, entre angoisse et rires. Comme elles ont une nuit pour sauver l’usine, elles sont en état d’urgence, et du coup le film aussi. Emporté par l’énergie de ces comédiennes en herbe, on va de rebondissement en rebondissement, jusqu’à l’improbable dénouement. Pour une fois, au cinéma, on a des dialogues d’ados qui sonnent juste. D'ailleurs il semble que les comédiennes ont participé aux dialogues puisqu'elles sont créditées comme dialoguistes au générique de fin. Grâce à elles, La Nuit Rebelle parvient à capturer l’air du temps.