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Abvwyl
2 abonnés
51 critiques
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3,0
Publiée le 25 février 2024
Une histoire passionnante affadit par une mise en scène bien trop sage. Reste la magnifique présence de Rebecca Hall et l'ombre portée de Wonder Woman.
Les acteur.ices sont formidables, l’émotion passe sans soucis, de nombreuses scènes se passent élégamment de dialogues tant leur interprétation m’a semblé juste (à l’image d’un film qui parle avant tout de psychologie, d’émotion, de relations, d’érotisme et de sexualité). La bande son sonne juste sans être extraordinaire, le rythme est bien soutenu, le choix du montage tiens en haleine, le sujet captivant.
J'ai trouvé cette histoire très intéressante car je ne connaissais pas la vie du créateur de Wonder Wonder woman et de savoir que cette héroïne est née de son histoire d'amour avec deux femmes les acteurs jouent bien on s'attache aux personnages.
Ce film est une référence pour les personnes débutant dans le monde polyamour. J'ai beaucoup aimé cette histoire que nous explique Angela Robinson extrêmement bien. L'histoire explique le polyamour, la trouvaille du détecteur de mensonge, mais également le debut de l'héroïne Wonder Women. J'ai mis la note de 4/5
J etais pourtant curieux de découvrir ce film mais dès le début j ai vite compris que tout allait être gâché par le scénario. Comment sur ce thème on peut éprouver autant d ennui ? .Pas du tout la faute des comédiens qui font ce qui peuvent pour sauver le scénario plombé par ces bouts de scènes qui n aboutissent jamais à rien . Ratage complet
Professeur de psychologie à Harvard, inventeur du détecteur de mensonges, créateur du comics Wonder Woman et polygame, William Marston est une personnalité hors du commun. À la vue du biopic lui rendant hommage, on peut être légitimement déçu de la sagesse avec laquelle cette vie assez incroyable est relatée – le film peine notamment à se débarrasser de ressorts académiques sentimentaux et fait des choix d'écriture discutables dans sa deuxième heure. L'intérêt suscité par "My Wonder Women" tient en une belle capacité à rendre compte de la pensée psychologique de Marston et à montrer comment ce dernier l'a déclinée dans ses créations et dans sa vie familiale – de manière générale, il montre comment les rapports humains sont toujours formés sur un rapport domination-soumission avec ce que ce modèle peut comporter de frustration. Si Angela Robinson reste un peu trop évasive sur le projet du comics, elle montre bien cette ambivalence des relations amoureuses dans la mesure où les personnages ressentent bel et bien des sentiments, mais ce trouple semble aussi valoir comme une expérience à part entière dont on ne sait si elle peut marcher et comment. C'est bien cet aspect – le "comment ça fonctionne" – que le film n'explore pas suffisamment lorsque les trois protagonistes forment une famille (comment font les enfants à l'école ? comment cela se passe à la maison ?), mais montre plutôt la destruction – non définitive – de ce modèle. On aurait espéré un film plus précis et plus ambitieux ; néanmoins, il convient de saluer l'assurance critique avec laquelle Robinson dépeint cette relation à trois comme normale, un beau point de vue sur cette Amérique puritaine d'avant-guerre.
j en ai rêvé ils l ont fait ! biopic maîtrisé ! mise en scène, costume, réalisation, photographie, décors, musique et la surtout la trame narrative, psychologique est digne ! traite de sujets hautement tabous tout en le subliment ! L AMOUR est au dessus de tout ! la morale ne réprouve pas dans ce chef d œuvre de cinema mais surtout de vie ! les acteurs sont juste, impliqués, charismatiques, beaux..... tous les sujets qui sont à vivre dans un trio amoureux y sont traités.... dans le drame comme dans le plaisir et surtout dans le contexte social. et je sais de quoi je parle ! en déplaise à certain 😉😊
La propagande du droit a la diversité à des limites, pour toutes races, pour toutes cultures et genres, dans ce film , il s'agit juste d'un droit a la perversité d'un couple sans aucun intérêt , l'échangisme on connait pas besoin d'en faire un film... De plus si nous devons voir un film sur des fantasmes sexuels avec une psychologie de couple complexe et bien filmé , avec des images extraordinaire je vous conseille 9 semaine et demi d'Adrian Lyne , largement au dessus de ce navet
4 723 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 31 mars 2021
Si le but de My Wonder Women est d'illustrer la persécution d'un visionnaire américain pour le style de vie non conventionnel de sa famille le film est un échec. L'image peut être interprétée de cette façon mais seulement si le spectateur plisse les yeux et tourne la tête de côté. Ecrit et réalisé par Angela Robinson il prétend dépeindre la vie de William Moulton Marston un éminent psychologue américain des années 30. Il est convaincu que l'autorité affectueuse et l'empathie instinctive des femmes pouvaient grandement contribuer au développement de la civilisation en particulier à une époque d'anarchie. Le Dr Marston préconisait l'accession des femmes à des postes de pouvoir ce qui est une bonne chose. Malgré la performance honnête et sincère de l'acteur Luke Evans dans le rôle de Marston il s'embourbe désespérément dans des inexactitudes vraisemblablement formulées dans un but de sensationnalisme ou de titiller le public. Son postulat douteux à savoir que les bandes dessinées Wonder Woman des années 1940 étaient un moyen de faire du prosélytisme auprès du public est illustré par l'inclusion de planches individuelles ridiculement suggestives tirées des bandes dessinées Wonder Woman de l'époque...
Apparue en 1941, Wonder Woman a aujourd’hui largement dépassé le statut de personnage de comic books pour embrasser celui d’icône de la pop culture. My Wonder Women nous donne ainsi l’occasion de revenir sur les origines de sa création et attention ça pourrait en surprendre plus d’un ! C’est que le Professeur William Marston a une vie sentimentale assez dissolue et que cela a fortement influencé les contours de notre héroïne. Un homme qui aura marqué l’histoire à plus d’un titre puisqu’on lui doit aussi l’invention du détecteur de mensonges. Un biopic intéressant à découvrir que l’on soit amateur ou non du personnage de DC Comics et porté par l’excellent trio Bella Heathcote, Rebecca Hall & Luke Evans.
J’ai trouvé ce film extrêmement intéressant car il montre que la naissance de l’amazone la plus célèbre de l’univers des Comics n’est pas le fruit du hasard. Nous ne sommes pas derrière un coup marketing, mais vers une vraie volonté de l’émancipation de la femme, ce qui était tabou à l’époque. Tabou est d’ailleurs l’autre mot clé de MY WONDER WOMEN. Beaucoup de sujets tabous sont abordés. Tout d’abord vis-à-vis de la place de la femme dans la société mais aussi des relations humaines & amoureuses. Car c’est bien deux femmes qui sont à l’origine de cette guerrière. Celle qui déclencha tout, Olive, avec la sublime Bella Heathcote mais aussi la stricte et dominatrice Rebecca Hall. Ces deux femmes ayant été les muses d’un remarquable Luke Evans qui m’avait déjà laissé un très bon souvenir dans la saga du HOBBIT. Grâce à elles cet homme a réalisé la force que pouvait dégager une femme et a voulu créer ce personnage pour que le monde se rende compte de cette force à une époque où la place de la femme n’était pas la même que de nos jours. En mettant MY WONDER WOMEN, je pensais tomber sur un basique film de super-héros, mais au final je suis tombé sur un récit sociologique des plus fascinant.
Histoire intéressante sur le créateur de Wonder Woman, mais le film est beaucoup trop axé sur la romance de ce triangle amoureux hors convention. ll aurait été intéressant d'aller plus loin sur les implications politiques que je trouve trop esquissés. Le casting tient bien la route
Très rarement attiré par les films d'auteur, les 2 seuls que j'ai réellement adoré étant "La naissance des pieuvres" et "Un homme presser". Portant sur la naissance d'une icone sans nul doute de la pop culture américaine, il ne retrace pas seulement l'invention du détecteur de mensonge ou de la réelle découverte du S.M. mais bien des conséquences sur le couple lui-même suite à ces même découverte. Un créateur de génie obsédé par la naissance de son "bébé" qui va en faire rudement les frais face à des enquêteurs ne comprenant pas pourquoi mêler la sexualité et la soumission du même sujet à un personnage senser être du comic book. Une invention de l'appareil le plus redoutable de l'histoire policière qui ne servira à son à démasquer des imposteur mais bien à connaître réellement les avis au sein même du couple principal.
Déchirements, trahisons, pleur, tous ne sera que vérité et rien que la plus brut vérité avec cet appareil au départ qu'ils croyaient incroyablement rouillé mais qui finalement, ne révèle qu'une bien sombre vérité sentimentale. Puis l'arrivée de cette jeune femme que tout oppose au 2 âmes sœur, une femme au départ venu les aider dans leur recherches mais qui au fur et à mesure, va éprouver des sentiments aussi envers l'un qu'envers l'autre. Un film nourrissant une nouvelle thématique, la bisexualité. Comment une simple idée de départ pouvait donnée naissance à autant de création radicalement différences entre elles.
Puis les interrogatoires contre notre héros qui nous en apprennent de plus en plus sur sa vrai vision de ce qu'est Wonder Women. Une femme souhaitant justice, mettre les hommes à ses pieds afin d'en obtenir gain de cause, souhaitant la vérité de part ce lasso de justice, et voulant simplement existé dans un vaste monde tant inconnu à ses propres yeux. La scène clairement érotique entre nos 3 personnages fut le clou de cette attente tant réciproque qui ne fait que confirmé ce que l'on pouvait se douter. Puis enfin, le magasin érotique ou notre créateur de génie y voit clairement son inspiration pour le costume de sa belle fictive. Du S.M. en antique grec pour une princesse amazone d'une Grèce antique.
Un jeu parfait, un dénouement sans nom, des scènes parfaites, une héroïne culte que plus jamais je ne regarderai de la même façon. Un chef d'oeuvre pour la différence collective au service d'une naissance héroïque.