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    La Prière
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    3,7
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    221 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    excellent film, plein de sobriété, les acteurs sont étonnants au point qu'on se demande si ils ne jouent pas leur propre rôle.
    L_huitre
    L_huitre

    83 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Un film ouvertement religieux, cela peut rebuter un public le plus souvent agnostique ou athée. Mais ce film porte une telle charge d'humanité qu'il en devient lumineux et visible par tous. Tout y est vrai. Cela débute sans préambule dans la voiture qui conduit un jeune homme vers un centre de désintoxication par la prière et le travail. Ces premières minutes de silence, troublées par de courts échanges, vous captent l'attention comme si c'était votre fils ou votre frère qui était là, dans cette voiture, montant sans conviction sur le chemin de sa rédemption. La présence du jeune comédien est forte et troublante. Il emporte par son jeu une adhésion totale du spectateur qui va être, comme lui, balloté par des litanies de prières. Comme lui, on ressent un certain malaise face à l'ascétisme d'un quotidien terne et routinier. Comme lui, on ressent la morsure d'une vie à la dure dans un univers minéral, froid et sans confort. Comme lui, on a envie de fuir, comme l'ont fait deux couples, ce soir là, dans le cinéma. Mais, inconsciemment, le spectateur se laisse gagner par la spiritualité de cette quête, la beauté des paysages et les sourires de ces jeunes. La vérité de la simplicité nue, sans tous les artifices de la vie moderne. Les témoignages publics de quelques uns de ces jeunes cabossés par l'existence sont tellement criants de vérité qu'on ne peut qu'être ému. Le film est un merveilleux éloge de la prière. Il réintroduit subrepticement dans notre vie la quête d'une certaine spiritualité. On marche, ou on ne marche pas. En tout cas, on ne ressort pas tout à fait indemne de ce très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Filmer la montagne sans neige en hiver par temps couvert est courageux, l'évocation de l'amour se limite à un coup de foudre et une scène sexuelle bien longue. Le discernement vole en éclat avec une rapidité brutale. Il y a quelque chose qui ne marche pas dans ce film. Pourtant le Cenacolo, communauté inspiratrice du contexte, est un lieu exceptionnel dont le témoignage du moindre membre bouleverserait n'importe qui. Je suis sorti mal à l'aise et déçu, comme si on m'avait volé quelque chose.

    Les catholiques qui sont emballés par ce film m'inquiètent.
    schnoupette
    schnoupette

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Admirable! Rare de voir traiter ce type de sujet avec autant de profondeur et de beauté dans la mise en scène, le jeu des acteurs, les lumières, le cadre, la grâce des paysages, bref, splendide! Seul défaut, les kleenex n'étaient pas fournis à l'entrée, pour ma part sûrement aussi parce que le sujet me touchait tout particulièrement, j'ai eu du mal à retenir mes larmes durant la quasi totalité de la séance.... Mais il y a des larmes qu'on ne regrette pas, allez-y!
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Sans doute ce film s'adresse t-il à deux catégories antagonistes de spectateurs: les croyants exaltés; et les athées convaincus qui s'esbaudissent comme au théâtre devant toute manifestation de foi démonstrative, d'où qu'elle vienne. Mais les autres, la grande majorité des autres, les chercheurs raisonnables de transcendance et les agnostiques modérés resteront perplexe devant le dernier opus de Cédric Kahn.

            Thomas (Anthony Bajon, visage de gros poupon encore) a eu, on le devine, une enfance difficile. Il est tombé dans la drogue dure; mais il a une vraie envie de s'en sortir. Il se rend dans un centre de désintoxication perdu dans notre magnifique nature du Dauphiné, où des jeunes comme lui se reconstruisent entre travail manuel et prière. C'est la désintox pure et dure (de celle qu'on proscrit dans les services hospitaliers): on le prive dès l'entrée de ses cigarettes, on le fouille pour voir s'il n'a pas emporté avec lui de substance interdite; et surtout, il ne doit jamais être seul. Un camarade doit  toujours être avec lui, pour le protéger contre la tentation et contre lui même.  Et zou, à la messe!

            Les débuts sont difficiles. Thomas pique une cigarette au fermier pour qui les jeunes font de l'essartage; et s'enferme au poulailler pour la fumer. Déclenchant tout un micro-drame, où il est sommé de s'excuser. Thomas craque; Thomas s'en va, et puis revient. Récite des prières comme des mantras. Devient, à son tour, l'ange gardien des nouveaux arrivants. Est sur la voie de la reconstruction.... Au point d'être en demeure de choisir entre l'engagement à la prêtrise et la vie avec la jolie fille des fermiers (Louise Grinberg

            L'amitié compte énormément dans ce lieu clos. On se serre beaucoup dans les bras pour s'aider et se protéger. Le responsable, Marco (Ales Brendemühl) est un roc, entre la fermeté et l'affection. Mais pourquoi tant de ces garçons semblent ils incapables de quitter la collectivité, comme Pierre (Damien Chapelle), le premier ange gardien, qui a pourtant, dehors, une femme et une petite fille. Au fond, n'ont ils pas échangé une dépendance contre une autre, comme ces bonzes mécaniques qui répètent Ôm Ôm Ôm..... A quoi sert d'être guéri si l'on ne peut retourner dans la vie? 

            A noter qu'il y a aussi une maison de filles, mais les jeunes ne se rencontrent qu'à l'occasion de fêtes, et que la Mère qui a créé cette structure est interprétée par.... Hannah Schygulla. Oh, chère Hannah, que nous vîmes si souvent en guêpière dans les films de Fassbinder..... vous voilà entrée en sainteté!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Un superbe film sur la vie et ces valeurs de fraternité, de courage, de travail et de persévérance qui permettent de surmonter et vaincre la souffrance et le désespoir.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Une vraie déception.
    Parler de découverte de l'amitié alors qu'à aucun moment ces gens ne se parlent.
    Rien n'est dit, tout est "magnifié". Pas de doutes ni de crédibilité.
    Trop de prières sans sens.
    Un téléfilm sans nuance.
    Et, franchement, un prix d'interprétation c'est très exagéré
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Ayant été durant plusieurs années thérapeute de toxicomanes je voulais voir ce film, je suis ressorti de cette séance légèrement sceptique sur la suite de cette thérapie, en effet un toxicomane, enseignant, m'avais mis en garde sur ce qu'est un toxicomane, je le cite "menteur, tricheur et voleur". Or dans ce très beau film, j'ai senti une chose les toxicomanes "enfermés" dans cette maison n'ont pas l'air de vouloir en sortir par peur de l'extérieur ? Le meilleur exemple est Marco qui dirige cette maison, ancien toxicomane, je dirais plutôt toxicomane en rémission, car on ne guérit jamais de cette addiction, comme toutes les addictions.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Portrait d'un gosse perdu, "La Prière" est davantage un film sur la fraternité que sur la foi, thème qui peut en freiner plus d'un. Vivant reclus de la civilisation en pleine montagne, une communauté accueille des jeunes toxicos pour les aider à sortir de leur dépendance. Soignés par le biais de la prière, guidés par un "ange gardien", ils apprennent à renouer avec eux-même, avec leur semblables et avec la nature. Cette plongée dans le manque est aussi brutale que joviale, et c'est sans embrigadement qu'on suit ce chemin vers le renouveau, purifié d'un passé sans état d'âme, sans existence. La religion devient une alternative, une possibilité pour s'en sortir et se recentrer. La mise en scène de Cédric Kahn impose le respect pour ce choix soumis aux critiques faciles dans notre société. Qu'est-ce que croire ? Qu'est-ce que le rapport à Dieu ? Même en étant athée, ces questions se révèlent belles et légitimes au vu de cette quête vers la rédemption. Anthony Bajon, tout de rage, de frustration et d'intensité, délivre une évolution remarquable, pleine de nuances et de doutes. Déjà marqué par la drogue, il se voit contraint de travailler dans ce refuge jusqu'à la perte de conscience de ses propres besoins, de ses vices. Accompagné par la présence calme et bienveillante de Damien Chapelle, c'est non sans craquages qu'il tournera la page de son passé. Le jeu des acteurs est à la fois limpide et dense, donnant un nouveau souffle à cette jeunesse. Les paysages enneigés ainsi que les choeurs d'hommes nous séduisent et laissent transparaitre un bien-être lyrique et apaisant, loin de toutes tentations absurdes. Cependant, le scénario n'est pas un fleuve tranquille et remet la foi en question à de nombreuses reprises sans jamais rentrer dans un rapport abstrait et métaphysique mais en restant concret et réaliste. On retiendra "La Prière" comme une histoire de courage et de solidarité, d'espoir et de renaissance. Au libre arbitre du spectateur, entre ses croyances et son idée de la dévotion, d'établir le lien avec ses propres convictions...
    heleneclille7
    heleneclille7

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Film rempli d émotions qui malgré tout ne rentre pas dans la naïveté

    Tous les acteurs sont bien choisis en particulier les jeunes qui ont un côté « cabossé »
    En prime les images sont magnifiques
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Le chemin de rédemption d’un jeune toxicomane à la recherche de la foi. Porté par Anthony Bajon, le film interroge la croyance et la fraternité avec une certaine finesse.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Assurément un grand film, son scénario d’une richesse incroyable, nous emporte dans des scènes toutes aussi bouleversantes les unes des autres et d’une profondeur rare. Magnifique, éblouissant, impératif et essentiel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mars 2018
    22 ans, le visage juvénile, mais un peu amoché et buté… On ne sait rien d’autre de Thomas, lorsqu’il débarque dans un centre au cœur des Alpes. Sauf que le lieu abrite d’anciens drogués venus se délivrer du mal par la prière ! Le cadre est magnifique et incite à la méditation. Mais les règles de vie en commun, de respect mutuel et de travail aident aussi les toxicos à retrouver estime de soi et paix intérieure. Et leur foi - en eux autant qu’en Dieu - les fait avancer sur le chemin de la rédemption.
    Cédric Kahn a choisi de suivre cette reconstruction par la religion à travers le parcours de Thomas, mélange de violence contenue et de candeur enfantine. Ses compagnons d’infortune et d’espérance n’ont pas l’air aussi pressés que lui de redescendre dans la vallée. On dira que la grâce leur est tombée dessus, par le même enchantement que le héros est touché par un ersatz de miracle. Même si dans son cheminement intérieur, on ne voit ni sa transformation mystique s’opérer, ni surgir ses interrogations existentielles.
    On peut faire au film un procès en authenticité. Trouver le scénario trop classique et son récit convenu. Regretter que la montagne ne soit pas davantage filmée, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir le sentiment d’isolement et d’éternité. Il n’empêche, La Prière offre quelques jolis moments de chaleur et de solidarité. Avec une caméra qui saisit l’émotion au plus près des visages. C’est le cas notamment avec le jeune Antony Bajon qui habite son personnage avec une impressionnante sincérité. Il n'a pas volé son ours à Berlin...
    Laurent A.
    Laurent A.

    38 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Un film qui retrace l'histoire d'un jeune en proie aux démons de la drogue, l'histoire est réaliste, très bien interprétée, on est avec les personnages et on partage les souffrance et les doutes sur lesquels ils se sont détruits puis reconstruits...C'est émouvant et cela prend parfois la forme d'un documentaire tant le parti-pris réaliste est fort dans ces décors naturels qui sont là pour contribuer à régénérer les corps et à faire découvrir la vraie nature de leurs âmes...Mais le véritbale questionnement qui s'impose avec le personnage de Thomas c'est la délicate question d'une conciliation (possible ?) entre deux chemins qui ont l'amour pour dénominateur commun, deux chemins qui lui tendent les bras à un carrefour de vie pour lequel un choix sera à faire, et les choix ne sont jamais faciles lorsqu'ils sont engageants...Un très beau film qui fait réfléchir aussi sur la dimension spirituelle de la vie à côté de laquelle personne ne devrait passer.
    Fanatoile
    Fanatoile

    16 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Le sujet de la foi est très bien présenté et exploré et cela dans un cadre assez inhabituel chez des jeunes ex toxicos cherchant à se reconstruire chacun à sa manière. Je trouve que le bien être du héros nous est présenté un peu trop vite et que l'on n'assiste pas assez à la progression de sa reconstruction et de son entrée dans le monde de la foi. Par contre, j'ai trouvé vraiment sublîmes ses différents visages complètement différents suivants les situations vécues, cela explique tout à fait son prix d'interprétation remis à Berlin.
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