Avis : Lake Placid - Page 4

Un film assez mauvais dans l'ensemble, une histoire pas vraiment attrayante des acteurs tres moyens et un monstre en plus d'etre mal fait que l'on ne voit pas assez souvent. Deux trois touches d'humour interessante mais c'est tout, dommage.

Série B qui possède une bonne dose d'humour, "Lake Placid" est un film de crocodile plutôt divertissant à visionner grâce également à la présence d'excellents trucages et à des personnages qui s'avèrent bien attachants. Par contre, l'histoire ne propose rien de franchement originale et la mise en scène de Steve Miner manque parfois de relief.

Lake Placid c’est un peu le pendant croco, toute proportion gardée, des Dents de la Mer. On y retrouve une grosse bestiole bien décidé à becter tout le monde avec une mise en place assez longue et un casting de qualité. On a du suspens, de l’humour et de très bons effets spéciaux pour l’époque, le crocodile, qu’il soit de CGI ou en animatronic est vraiment bien foutu. D’ailleurs sa présence manque quelque peu durant une bonne partie du métrage mais le bougre se rattrape parfaitement lors du final tendu et très bien réalisé. Ce n’est pas un grand film bien évidemment mais c’est finalement ce qui s’est fait de mieux concernant les crocodiles au cinéma. Et puis on n’exagèrera rien en disant que Lake Placid vieillit très bien.

Bien que datant de 1999, Lake Placid enterre tous les téléfilms de monstre tournés à la chaîne notamment par Syfy ou d'autres studios bis douteux d'Europe centrale. Sa force, c'est qu'il ne se prend pas au sérieux. Bien que la menace soit de taille, les relations entre les personnages (une paléontologue, un garde forestier, un milliardaire, un shérif) sont toutes très drôles. Je me suis souvent surpris à éclater de rire. Les dialogues bien sûr et les situations dans lesquelles ils ont le malheur de se fourrer comme se prendre à leurs propres pièges ou la tendance à finir par dessus bord. Le crocodile, finalement, on le voit peu. Ce qui le rend encore plus impressionnant. Stan Winston oblige. Ce n'est pas au papa de Terminator qu'on va apprendre à rendre crédible un monstre. Alors, c'est sûr, que je ne conseillerai pas ce lac trop tranquille pour y planter sa tente et étudier la faune locale. Mais entre Peur Bleue de Renny Harlin, Godzilla de Roland Emmerich ou, hum, Anaconda avec J-Lo, on assistait au renouveau du film de monstre à la fin des années 90. Y avait-il une raison particulière ? La menace Jaws était peut-être jugée suffisamment lointaine pour retenter le coup.

Mouais... Manifestement sans budget conséquent, « Lake Placid » ne s'en sort toutefois pas trop mal. Rien de bien original ni de vraiment marquant, mais Steve Miner peut s'appuyer sur un casting solide pour rendre relativement crédible cette énième histoire de crocodile géant, le tout dans des décors correctement exploités. Rien de très subtil non plus concernant les relations entre les différents personnages, mais au moins ont-elles le mérite d'exister. De plus, le film prend dans les dernières minutes une tournure écolo assez risquée mais plutôt convaincante, terminant ainsi sur une bonne note. Cela reste pour autant de la grosse série B, moyennement spectaculaire et s'oubliant assez vite, mais dans le genre « divertissement du samedi soir », « Lake Placid » peut être une alternative honnête.

Après avoir réalisé trois films que j'apprécie beaucoup (le premier et troisième opus de la saga "Vendredi 13" et "Halloween, 20 ans après"), je partais relativement confiant dans ce film réalisé par Steve Miner et sorti en 1999. Après qu'un plongeur ait été bouffé par un énorme crocodile, une paléontologue, un shériff, un spécialiste des crocodiles et un garde forestier se rendent sur place pour étudier le problème. Bon franchement, autant le dire tout de suite, vraiment rien de bien innovant à se mettre sous la dent (sans mauvais jeu de mot) avec un énième film de grosse bête qui bouffe des gens. L'originalité ne réside ici que dans le fait que ce soit un crocodile vivant normalement dans des pays asiatiques qui ait échoué dans un petit lac américain. Voilà, on s'ennuie donc énormément dans la première partie surtout que les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres. Entre la citadine qui ne supporte pas la nature, le garde forestier qui se la joue aventurier, le shériff beau et le passionné de crocodiles très excentrique, on tourne énormément en rond. Surtout que les personnages ne sont jamais plus creusés que ça. Alors heureusement, on a cette ambiance film d'aventure/action/vaguement horreur (genre "Anaconda") propre aux années 90 que j'affectionne particulièrement qui empêche le spectateur de s'endormir complètement. Bon, on retiendra également les effets spéciaux et notamment ceux du crocodile, qui ont vieillis évidemment, mais qui restent de très bonne facture pour l'époque. "Lake Placid" n'est donc franchement pas terrible mais sauve les meubles grâce à son ambiance, à ses effets spéciaux (à relativiser par rapport à son budget assez faible bien-sûr) et à son humour assez sympa (notamment apporté par le personnage de la vieille dame) quand il n'est pas lourd.

Une série B de monstre assez amusante avec des acteurs Has Been, la palme revenant à Bill Pullman avec son air de cocker triste semble se lamenter sur sa carrière perdue du début à la fin du film, on mettra à part Brendan Gleeson qui commençait à faire son trou à l’international. On oscille constamment entre l’amusant est le consternant, comme pour la vision du crocodile plutôt bien fait avec des effets mécaniques, franchement hideux quand sur des plans plus larges il est en effet numérique. Je me suis amusé avec le personnage de la fermière certes too much mais qui colle à ce que ce genre de film doit faire pour être sympa à regarder. Cela aurait put être bien mieux mais cela mérite quand même la moyenne.

"Lake placid" fonctionne sur un second degré omniprésent. En effet, il assume pleinement son statut de nanar avec ses personnages caricaturaux et prête plus aux rires qu'à la frayeur sans pour autant tomber dans la parodie grasse. Amusant et régressif.

Un film B sympatique grâce notamment au térritoire dans lequel a lieu l'aventure. Cependant étant donné le budget, probablement, restreint qui lui a été reservé les effets sépciaux ne sont pas du tout un argument en sa faveur. Mais heureusement tout ça se regarde tout de même

Dans la lignée de Primeval (2007) & Solitaire (2008) où il est question d’un énorme crocodile qui terrorise des habitants, avec Lake Placid 1 (2000), la première constatation que l’on peut émettre, c’est qu’il s’agit plus d’un film d’épouvante tourné vers l’humour noir que vers l’horreur.
Ici, les répliques cinglantes fusent tout au long du film, les moqueries entre urbains et ruraux (en rapport avec les Rednecks, bien évidemment) nous offrent de belles réparties.
Mais ce qui fait aussi la différence avec ce film, en comparaison avec tous les autres du même type, c’est qu’ici, la qualité des SFX dépasse tout ce à quoi on aurait pu s’attendre (rien que la séquence entre le croco et l’ours, on en a pour notre argent, idem avec celle de la vache).
N’importe quels plans (gros plans ou éloignés, fixes ou sous-marins) tous les détails sont reconstitués et le réalisateur ne s’en cache pas (en tant normal, les faibles moyens financiers ne permettent pas d’avoir d’aussi bon SFX ce qui fait que la caméra survol le reptile mais ne s’y attarde pas afin de ne pas dévoiler les défauts).
L’homme à qui l’on doit ce coup de maître est Stan Winston, qui avait auparavant travaillé sur Jurassic Park (1993) & Le Monde Perdu (1997).
Ce qui est sur, c’est que le film ne vole pas bien haut, mais quant on fait la différence avec les précédents films de ce type, celui-là les surpasse aisément ! Reste à savoir maintenant ce que vaut le DTV Lake Placid 2 (2007).

Présenté comme un film d'horreur avec un crocodile, "Lake Placid" n'est autre qu'une comédie sympathique (presque pas de suspense, seulement deux morts) qui repose avant tout sur la relation entre les quatre personnages principaux qui ne cessent de s'envoyer des vannes tout en tombant amoureux ou en se détestant. C'est déstabilisant mais au final plutôt plaisant car on sent bien tout le second degré du film (la vieille dame qui donne sa vache au crocodile) même si Steve Miner reste réaliste jusqu'au bout avec un crocodile assez impressionnant créé par Stan Winston. Le tout n'a rien d'exceptionnel mais on s'amuse bien.

Au début on ai sceptique, puis on se dit : petite brochette d'acteur connu (mais pas pour autant bon) et on lance la galette. Finalement, il s'agit d'un classique du monstre soumarin et du couple amoureux à la fin se battant face à une bestiole inconnu. Le tout marche sans être exceptionnel mais se laisse regarder.

Une histoire classique mais on passe un bon moment, avec un casting sympa : Bill Pullman, Bridget Fonda, Brendan Gleeson ou encore Oliver Platt. Mélange entre humour et suspense face à ce gros crocodile. C’est un bon petit divertissement.

Certes le scénario est assez basique, mais il faut avoué que pour un film du genre, il est plutôt esthétiquement beau. Il n'y a pas d'abus d'effet spéciaux, qui d'habitude dans ce genre de film sont affreux.
Ici le rendus est acceptable. On sent une légère influence des dents de la mer sur ce film sur le traitement du crocodile car sa présence est suggérer pendant une bonne partie du début du film mais il ne se montre que vers la moitié.

Un film de série B genre horrifique avec un crocodile géant ? Bah pourquoi pas ! Ça aurait pu être intéressant même si ça aurait jamais été un grand film. Je me suis dit que ça allait être sympa, mais résultat, même si ce film est pas vraiment catastrophique, je me suis un peu ennuyé devant. À l'époque où "Lake Placid" était sorti, j'étais tout gamin, et je l'ai vu que bien plus tard et honnêtement, j'en attendais rien de ce film à part un léger divertissement qu'on consomme et qu'on oublie. On peut dire quand même que c'est le cas, car "Lake Placid" a ses moments divertissants, mais l'histoire est vraiment peu intéressante. Ça frise vraiment le nanardisme, et on a du mal à croire que le film assume son côté absurde. Le scénario est fonctionnel, sans être subtile ou novateur, avec des personnages qui se retrouvent dans une enquête qui petit à petit va les emmener tout droit vers la gueule du loup... pardon... je voulais dire... tout droit vers la gueule du crocodile géant, tellement monstrueux qu'il peut happer en une seule prise une vache. C'est vrai que dit comme ça, ça donne à la fois froid dans le dos et envie de regarder, et limite, ça fait le taf. On suit bien les personnages dans leurs recherches, l'alchimie entre eux est plutôt bonne, mais le rythme du film chute considérablement, est assez inégal et on a tendance à s'ennuyer. Y'a quelques clichés qui sont un peu lourdingues, l'intrigue se perd par moment, les enjeux sont faibles, l'humour du film patauge et je parle même pas de la romance qui est totalement bâclée, voir même inexistante. Je dirais quand même un mot sur le dernier tiers du film (no spoil) qui se conclut de manière assez comique, à tel point qu'on reste perplexe à l'idée de comment on doit prendre le film. Après, pour éviter d'être de mauvaise foi, y'a quand même des moments intéressants, comme la traque du crocodile ou spoiler: le plan pour capturer la bête
mais c'est prévisible sur le coup. Niveau visuel, même avec le temps qui a passé (il faut savoir que le film va avoir 20 ans en juillet prochain), ça a pas trop pris cher, le crocodile géant passe toujours bien. En terme de réa, je dois dire aussi que c'est plutôt correct, surtout la manière dont est filmé les paysages et le lac situé dans le nord du Maine, c'est assez beau avoir et ça donne presque envie de s'y rendre. Le film a ses traits d'horreur, avec ses moments violents et sanglants, lors des attaques du crocodile, mais est-ce que ça fait peur ? Forcé de constater que non, ça donne pratiquement aucun frisson, même si d'un point de vue de mise en scène, c'est plutôt passable. La musique de John Ottman est absolument oubliable, et limite sans intérêt. Niveau casting, on retrouve Bill Pullman, qui s'en sort plutôt bien et qui est peut-être le seul acteur charismatique du film, même si Bridget Fonda (actrice disparue actuellement des écrans) s'en prend plein la face pendant tout le film, on peut lui reconnaître sa persistance, mais elle n'a pas vraiment de charme et c'est assez dommage. Oliver Platt joue un peu plus qu'à son habitude, mais sans donner pour autant grand-chose d'exceptionnel (cela dit, l'antipathie de son personnage peut être un bon point). Brendan Gleeson se la joue shérif bourru mais sans plus. Sans oublier Betty White qui est assez délirante et cache bien son jeu (no spoil). Le reste du casting, David Lewis, Tim Dixon, Natassia Malthe, Mariska Hargitay, Meredith Salenger... sont assez moyens, voir même insignifiants. En conclusion, je reste assez mitigé à l'idée de vous recommander "Lake Placid", car à cause de ses défauts et de son suspens peu intrigant, c'est difficile de voir ce film comme un nanar assumé et de le prendre au deuxième degré. Mais après, ça reste divertissant. Donc à vous de vous faire votre avis, mais c'est sûr que ce film ne marquera pas les mémoires. (PS : Je sais qu'il y a eu des suites, mais j'ai pas du tout envie de les mater, question de santé visuelle et morale !)