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chrischambers86
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4,0
Publiée le 22 août 2013
Le "Bread ans Roses" de Ken Loach est pratiquement un film anti-Hollywood auquel les gens de tous pays peuvent s'identifier! Hymne au syndicalisme cher au cinèaste anglais, c'est un mètrage culturellement riche et passionnant qui parle avant tout de gens qui travaillent à Hollywood sans être remerciès comme ceux qui rapportent de l'argent! Dans cette exemple rare d'oeuvre sociale, le personnage de Maya attire les ennuis! Elle vient d'une famille pauvre du Mexique et passe la frontière grâce à des Coyotes! Elle est clandestine et elle doit gagner sa vie! Mais elle n'a pas sa langue dans sa poche, ce qui lui attire des soucis! Elle est pugnace et s'entête quand on lui dit non! Drôle, èmouvante, insouciante, touchante, poignante, la jeune Pilar Padilla se montre formidable dans le rôle de Maya! Impossible de rester de marbre devant la scène terrible où les deux soeurs s'affrontent violemment que l'on reçoit comme un coup aux tripes, au coeur, à l'âme! Avec sa mise en scène authentique et vivante, son scènario dense et brillant, ses personnages attachants et complexes, "Bread and Roses" peut-être considèrè comme l'un des meilleurs films de Ken Loach! Saluons enfin le courage de tous ces gens du mènage qui se battent contre un salaire de misère car le message du film, même banal, est beau : « We Want Bread but Roses too ». Pour être respectè au travail, on veut du pain mais on veut aussi des roses! Personne ne vous donnera des roses pour rien! Vous savez quand on en reçoit ? Quand on arrête de mendier et qu'on se syndique...
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce film sur la conditions des travailleurs étrangers aux Etats-Unis. Pilar Padilla pour un premier film est très douée et Adrien Brody est impeccable comme toujours et très charmant. De plus, il y a une super réalisation !!
Bonne idée mais il n'y pas de partialité, pas de nuances. Les gros riches, avocats and Co sont tous des méchants ? M'étonnerait quand même... Evidemment, on ne peut être que politiquement social pour remédier aux problèmes qu'évoquent le film mais je trouve qu'il va parfois trop loin dans ces idées en caricaturant celles de l'autre bord. Voilà, pour moi, il manque un avis libéral fondé en opposition pour que la film soit mieux balancé et mieux réussi.
Un Loach plutôt offensif où les moments légers sont contrebalancés par des moments poignants même si certains acteurs restent un peu justes, des propos de bon sens noyés dans le brouhaha artificiel des médias.
Ken Loach est avec Mike Leigh le représentant du cinéma militant anglais nous narrant à travers des destins individuels les mutations de la société anglaise. Avec “Bread and Roses” il creuse le même sillon mais de l’autre côté de l’Atlantique chez ses cousins américains. C’est le sort des mexicains qui attire son attention à l’orée du XXIème siècle. La démonstration est remarquablement faite de l’impossibilité pour ces immigrants même en règle de s’intégrer dans une société qui entend juste les exploiter sans les voir. C’est une histoire bien connue que l’Europe ne peut ignorer. Mais Loach veut aussi démontrer que dans cette société américaine aux mœurs plus frontales les choses peuvent bouger plus vite que dans la vieille Europe. Adrien Brody et Padilla Pilar portent à eux deux ce film coup de poing qui prouve que l’on peut faire du cinéma engagé sans ennuyer les spectateurs.
Un après midi, une sortie avec l'école, un film en VO, mais deux langues présentent! L'espagnol pour les immigrés mexicains, l'anglais pour le reste des personnage: Adrein Brody entre autre formidable dans le rôle d'ange gardien. Un film à voir pour son histoire, un film qui vous fera découvrir la vraie vie des chicanos venus chercher de l'argent au pays de la bannière étoilée.
Film moins intense que "le vent se lève", mais pas facile à traiter. Le réglement de compte entre les deux sœurs est un moment qui donne envie de chialer. Je regrette de ne pas avoir pu voir ce film en VO car la version française est très mal faite.
Ken Loach s'attaque aux conditions dans lesquelles les immigrés mexicains doivent travailler pour subsister. Nous suivons ainsi un groupe d'entre eux, nettoyeurs dans des bureaux et tentant de créer un syndicat. Avec son style parfois proche du documentaire, le film se veut juste et sans prétention, cherchant à évoquer ses personnages et leurs problèmes avec simplicité. Il met ainsi en parallèle l'opulence de Los Angeles et la pauvreté de travailleurs méprisés, qui risquent leurs postes en voulant se faire entendre. On pourra reprocher quelques caricatures parmi les personnages (le syndicaliste angélique, le petit chef qui est une véritable ordure, etc.), mais globalement "Bread and Roses" est un drame social solide.
Un film "politique" manichéen au possible qui oppose les gentils émigrés mexicains intelligents et dévoués à leurs gros cons de patrons américains stupides et très méchants. Et encore, ce résumé est moins caricatural que le film en lui-même. Certes, Ken Loach n'a jamais brillé par son objectivité ni par la subtilité de son traitement (sous couvert toujours de militantisme) mais avec ce "Bread and Roses", il atteint des sommets. Et c'est bien dommage car il y avait moyen, avec un scénario moins stéréotypé, de marquer les esprits des spectateurs et de dénoncer efficacement les grosses boîtes américaines qui exploitent ces immigrés en toute impunité. En faisant dans le pathos, Loach rate complètement son objectif et force presque le public à se mettre du côté de ceux qu'ils dénoncent (réaction également vraie pour les fims de Michael Moore). Et ce n'est pas la platitude de la mise en scène (qui collectionne les longueurs) qui vient rattraper le désastre. reste un casting intéressant (où le retrouve Adrian Brody en militant, Pilar Padilla en mexicaine fraichement débarquée ou encore Elpidilla Carillo en soeur dure) et une scène surréaliste où les manifestants interrompent une fête remplie de guest parmi lesquelles Tim Roth, Ron Perlman, Robin Tunney, Guillermo Del Toro ou encore Chris Penn.
Ouvertement engagé, Bread & Roses tombe très vite dans un pathos qui semble avoir été placé là davantage pour meubler le film que pour remplacer une argumentation raisonnable dont on vient à douter de l'existence. Le film joue sur des clivages existants pour tenter de mettre le spectateur de son côté, c'est à la fois une tare et un mérite: s'il en tire la plupart de ses rebondissements, il devient aussi un film de propagande dont on risque de vouloir, par conséquent, se méfier. Le spectateur américain, directement concerné, s'y trompera sans doute; pour les autres, il leur faudra prendre du recul sur le scénario et le voir non pas comme la projection des problèmes dûs à l'immigration mexicaine aux Etats-Unis en particulier mais comme celle des errements de la condition humaine en général . De ce point de vue, Bread & Roses devient un touchant hommage à tous ceux qui essayent, par tous les moyens, de s'en sortir. Bon courage à eux.
Comme à son habitude, et Dieu sait qu'elle est bonne, Ken Loach dénonce le peuple qu'on opprime, met à l'index les patrons qui ne respectent pas leurs ouvriers. L'histoire est prenante, Adrien Brody et Pilar Padilla interprètent très bien une jeunesse qui veut se dégager d'une exploitation humiliante. Merci Mr. Loach !
Vraiment excellent sur la condition des immigrés qui n'ont aucun droit et qui sont donc corvéables à merci. Combiné à l'histoire de deux soeurs. Très touchant et fort. A voir absolument.