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Richard B.
15 critiques
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4,5
Publiée le 25 juillet 2020
Ce film est pas bon pas parce qu'il aborde des sujets importants de notre société, ce film est parfait à cause des scènes de combat avec une chorégraphie millimétrée. Ceux qui adore les arts martiaux chinois ne seront pas déçu
Dans le genre KUNG FU like Bruce Lee excellentissime, très bien réalisé (china town des années 50 etc), les combats sont vraiment spectaculaires et réalistes ( très rigolo à regarder)..je ne connaissais pas la série et donc je vais m'empresser de voir et découvrir les 3 premiers qui je l'espère seront d'aussi bonne qualité..un jolie hommage à Bruce Lee que j'aime tant au cinéma et qui dans cette fin donne à penser que l"on risque de revoir son sosie bientôt revenir à l'écran..vive les film de Kung FU
le moins bon des quatres. le scénario est bourré de clichés racistes et d'incohérences. La "trame" de l'histoire liée à l'immigration est non seule incohérente mais en plus reste dans réponse. Bref, distrayant mais sans plus.
En ce moment vu les programmations je ne devrais pas être influencé, mais le film est dans la continuité des 3 premiers et ça fait du bien de retourner en salles.
Sérieusement les chorégraphies sont toujours aussi belles, l'histoire en fond reste du IP Man mais dans des USA made in China, j'aime à la fois les films sérieux, et dans ce cas ceux qui ne font pas réfléchir. Je ne trouve pas l'acteur assez vieux que ça après tout, c'est un choix, il est partis en 72 à 79 il aurais du faire bien plus vieux.
On va dire c'est trop chorégraphié et prévisible mais c'est le style qui veux ça. Bref un bon moment loin des idioties Françaises (et je pesterais encore tant que le cinéma Français ne produit rien de bon).
Un bon film de kung-fu avec de beaux combats excellemment chorégraphiés, dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Un avis mitigé pour un film inégal. On le croirait réalisé par plusieurs équipes à certains moments. Certaines scènes qui apparaissent comme de simples prétextes et des liens maladroits au milieu de belles idées qu'il aurait fallu fouiller et développer, le propos social est abordé de façon trop caricaturale et fait parfois basculer le film vers le banal film de genre. Mais d'autres scènes qui sont de vrais petits bijoux et font regretter que la transmission qui est la vraie conclusion du film ne soit pas le sujet. Il n'en reste pas moins qu'il est plaisant voire touchant pour un quinqua de voir aussi un hommage à Bruce Lee abordé en revanche avec de la nuance. Certaines scènes (de combat ou pas) sont une vraie réussite. Un bon moment même si on garde un léger goût d'inachevé.
Wilson Yip apporte une conclusion à sa saga sur maître Ip et lie son combat à celui de son principal élève, Bruce Lee, en lutte contre la discrémination raciale et culturelle aux États-Unis, mais également contre leur propre communauté implantée. Les sorties en salle ont suffit à imposer cette série qui n'a pas cessé de s'essouffler, imposant des stars sans autres intention, et en reproduisant la même structure à chaque volet, si on excepte son préquel et Master Z. Reste la présence de Donnie Yen qui a magistralement porté le personnage et surtout un premier chapitre de qualité, qui aurait suffit à l'illustrer en 1h30.
Vu. Après le 1, le 2, le 3, voici le 4ème opus. Bon l'intérêt décroit avec le temps mais les amateurs du genre y trouveront quelques bonnes choses. En-dessous des autres en tout cas.
Alors que dire de ce film? C'est très simple : c'est que du bonus, un "plus" c'est-à-dire un épisode supplémentaire qui est là juste pour nous faire plaisir, à nous spectateurs. La sagesse mélangée aux puissantes attaques à la main du WIng-Chun ont encore frappé! Pour ce quatrième opus, nous retrouvons donc Donnie Yen pour traiter du sujet du racisme et de l'exclusion sociale! Ceux qui ont vu le film vous diront que ça fait un peu bateau mais c'est tellement bien traité, tellement "simple" de par sa réalisation et son écriture, que vous ne pouvez que répondre "oui" après avoir vu le film. Et quel plaisir de découvrir de nouveaux personnages tels que spoiler: Maître Wan ou encore l'incontournable spoiler: Bruce Lee ! Revoir spoiler: Maître Ting était aussi très plaisant, tant l'acteur y est pour quelque chose pour ce qui touche à la sympathie du personnage développé depuis le deuxième film! Les scènes de combat sont toujours aussi bien réalisées et pensées! Non mais sérieusement à un jour j'espère qu'on aura un crossover entre Ip Man et John Wick^^. Un mot sur le combat final quand même : spoiler: là où Maître Ip Man s'est toujours refusé d'affliger son coup presque mortel à la gorge, il n'a pas eu d'autre choix que de le faire pour vaincre son opposant cette fois-ci. Action qui est alors je pense n'est à réalisé seulement en cas d'extrême nécessité. J'adore car je pensais que jamais on ne verrait le personnage qu'est Ip Man réalisé cette action! . Enfin, la scène finale en laissera plus d'un sans voix. Un mot aussi la-dessus : spoiler: la sagesse d'Ip Man nous manquera à tous à toutes, mais malgré tout, elle perdure, je pense, au travers d'autres monuments/personnes comme Bruce Lee. . En bref, après une trilogie parfaite, ce quatrième opus révélera une fois de plus qu'en cas d'injustice, il faut savoir montrer les poings et être prêt se battre. Une très bonne leçon d'humilité, j'encourage tout le monde à aller voir ce film! Nb: Mention spécial aux acteurs Scott Adkinks et Mark Strange qui campent ici deux personnages racistes alors qu'en réalité les gars sont ultras sympas et de très bon formateur d'arts martiaux!
Les films hong-kongais et chinois ont souvent du mal à entrer dans les salles européennes, mais il a su trouver son public à travers le monde. Les films arts martiaux ont longtemps été une attraction touristique pour adolescents et amateurs de cascades vertigineuses. Depuis, la coordination et la maîtrise du cadre ont permis d’élever le niveau de cet art. Wilson Yip a lancé une saga avec du panache et cette douceur culturelle qui n’a rien à envier aux blockbusters d’Hollywood. Cette fraîcheur s’est un peu dissipée, au fur et à mesure que le personnage clé a vu la caractérisation renouveler, par nostalgie et par respect pour un emblème de la Chine. Les récits continuent d’explorer les thèmes sur l’opposition et l’émancipation d’une nation qui campe sur ses traditions, temple de leur richesse. Avec ce volet inattendu et une conclusion annoncée, il y a un enjeu émotionnel important à ne pas manquer.
C’est ironiquement dans le conflit qu’on trouvera la rédemption souhaitée pour un personnage fort, mais qui également su évoluer avec des cicatrices visibles. Une famille déconstruite amène évidemment à une réconciliation, idéalement en tout cas. Mais le facteur du Wing Chun relance une problématique initiale, car elle représente à la fois ce qui lie un père et son fils et ce qui les éloigne. Et malgré une envie de retourner aux sources se confirme, car après avoir résisté à l’invasion japonaise, à la colonisation britannique et à la loi des rues, le film ne cache pas son ambition douteuse, celle de présenter de nouveau la suprématie américaine. Ce postulat peut donner lieu à des débats plus subtils, mais les poings prennent trop souvent le dessus. La philosophie du combat perd donc en crédibilité et cela depuis les deux premiers opus, car il ne s’agit plus seulement de se battre pour le respect du kung-fu. Le phénomène en devient presque une attraction, à l’image d’un Bruce Lee (Danny Kwok-Kwan Chan) qui a su marier la noblesse de la pratique à des fins plus épicées. Dans cet hommage, le film démontre certainement que le mystique a probablement disparu, mais que l’héritage persiste sous une forme plus offensive.
Oui, nous sommes dans le contrepied parfait, mais logique d’un parcours héroïque. La vieillesse saisit également chaque instant où Ip Man s’avance, non pas avec hésitation, mais avec une fragilité dont on ne pouvait soupçonnait dans le passé. Cela se ressent dans l’ensemble d’une œuvre désorienté et qui en oublie ses propres enjeux. Les combats d’abord, les explications fébriles ensuite. Le caractère bon marché ne manque pas de traverser l’esprit et c’est regrettable de le constater, malgré les quelques bonnes idées de départ, qui n’aboutira jamais dans le bon sens. L’immigration de la culture chinoise est un sujet qui mérite plus de discernement, mais au lieu de cela, un bref discours d’encouragement semble vouloir porter tout le poids d’une injustice et ce n’est clairement pas suffisant. Beaucoup trop de questions restent sans réponse, car la parité ne rend pas le film crédible non plus. Le casting asiatique domine effectivement l’écran, mais au service d’un banal récit.
On ne peut blâmer cette motivation qui enrobe chaque épisode de la vie de « Ip Man » à voir le sacraliser, mais il manque tant de nuances afin que l’on puisse atteindre la profondeur émotionnelle souhaitée. Cet épilogue devrait constituer l’arc narratif le plus fort en termes d’apparence, mais le peu de sensibilité que l’on gagne n’est pas non plus en phase avec une mise en scène passive. Ce clap de fin aura néanmoins permis d’évaluer un choc de cultures, encore persistant de nos jours. Mais pour une meilleure démonstration, il faudra revenir sur quelques pas en arrière, là où le maître a laissé sa flamme pour le combat et son amour pour sa famille.