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RedArrow
1 683 abonnés
1 538 critiques
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2,0
Publiée le 24 août 2018
Entre la mort de ses parents, une demeure familiale qui tombe en ruines, de graves soucis financiers et un frère qui n'aurait rien contre une partie de jambes en l'air incestueuse, la vie de Rachel est aussi joyeuse que l'annonce d'un cancer généralisé. Malheureusement pour elle, il y a encore pire ! Elle et son jumeau sont en effet victimes d'une malédiction ancestrale à base de problèmes de plomberie gravitationnels et d'apparitions louches les obligeant à vivre en quasi-autarcie dans leur propriété. Âgée de dix-huit ans, la jeune fille n'a désormais plus qu'une idée en tête : fuir...
Dans le genre ambiance de longue dépression surnaturelle, "The Lodgers" se pose incontestablement là. À part la lumière du désir d'émancipation de Rachel, le film baigne constamment dans les ténèbres les plus lugubres du poids de cette malédiction reposant sur les épaules de ces deux jumeaux au sein d'une Irlande rurale oubliée du monde. Si l'on est rapidement séduit par cette forme d'atmosphère aussi désespérée qu'envoûtante installée en quelques minutes par Brian O'Malley, sur la durée, c'est une toute autre histoire... Certes, la réalisation parviendra à préserver cette ambiance si particulière jusqu'à son terme avec parfois même de belles envolées visuelles (notamment dans le dernier acte) et, dans le rôle principal, Charlotte Vega fera figure de révélation au sein d'un casting amorphe mais le rythme de limace paraplégique de "The Lodgers" lui sera pour ainsi dire fatal. Disons-le tout net : on s'y ennuie comme des rats d'outre-tombe, tout simplement. Tentant de garder le plus longtemps possible le mystère (pas si mystérieux d'ailleurs) sur la nature de cette malédiction à grands renforts de dialogues obscurs entre les jumeaux, la narration donne l'impression de faire sans cesse du surplace à peine bousculer par quelques éléments extérieurs finalement sans importance (un vieux notaire, une bande de villageois stupides, une épicière méfiante...). Avec l'arrivée dans l'équation d'un beau soldat blessé et sensible au charme de Rachel, le récit se met à graviter autour d'un triangle amoureux pas vraiment des plus renversants où l'héroïne est tiraillée entre la chance de fuite que représente cette idylle naissante et l'obligation de respecter les codes d'enfermement de la malédiction qui effraie tant son frère. On a connu bien plus original et "The Lodgers" ne fera hélas rien pour nous démontrer le contraire. Même les gouttelettes de révélations de la dernière partie n'arriveront pas à inverser la tendance soporifique globale d'une entreprise qui aura complètement oublié de nous faire frissonner en cours de route...
Loin d'être un calvaire à suivre pour autant grâce à sa mise en scène pertinente et à son actrice principale, "The Lodgers" n'en est pas moins un film victime de son manque cruel de rythme et d'enjeux originaux. Jamais le film de Brian O'Malley ne parvient à créer la moindre surprise entre deux baillements autour de sa comptine répétée inlassablement et qui prend peu à peu de sérieux airs de berceuse pour mieux nous endormir...
4 806 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 21 septembre 2020
En surface The Lodgers est un conte gothique qui rappelle Edgar Allen Poe ou un classique de la Hammer. Entre le domaine obsédant ou ses bois étrangement enchanteurs vous voudrez aimer la romance macabre. Malheureusement The Lodgers révèle très fastidieusement des informations et vous sentez le sort se lever. A cause de la divagation pseudo-intellectuelle de son personnage principal (L'amour peut être pire que la haine !) et à des expositions frustrantes et vagues. Et vous vous rendrez compte que le monde d'en haut est tellement plus intéressant que le lac mystérieux. Dans ses dernières minutes The Lodgers donne à ses spectateurs une conclusion sans passion à un mystère très sous-développé. Ce film avait tellement de potentiel alors ne vous attendez pas à grand-chose...
"The Lodgers" raconte l'histoire de jumeaux qui vivent seuls dans une maison isolée et doivent respecter certaines règles pour ne pas s'attirer des ennuis. Comme dans "Let Us Prey", Brian O'Malley fait une sorte de huis clos avec des personnages qui sont attirés dans un lieu qu'ils ne peuvent quitter. Ce second film est davantage un drame romantique et fantastique qu'un film d'horreur. On peut le considérer comme un film fantastico-gothique avec un univers sombre, froid et macabre qui est superbe. Le réalisateur se concentre d'ailleurs dessus et mise presque tout sur l'ambiance et sur ce mystère qui entoure la maison et les jumeaux ce qui d'un côté est logique, car l'histoire bien que prenante grâce à cette atmosphère envoûtante est finalement simple, prévisible et laisse un sentiment d'inachevé. Un film riche en symboles avec un récit où se mêlent poésie et psychologie qui se déroule dans un superbe cadre parfaitement utilisé que ce soit ce paysage aquatique pittoresque ou cette grande maison qui est celle de Loftus Hall. Charlotte Vega qui incarne cette jeune femme qui va prendre une grande décision est superbe et convaincante ce qui est moins le cas de ses partenaires de scène. Bref, un bon film qui est visuellement plein de maîtrise ce qui est moins le cas en ce qui concerne le scénario qui comprend quelques facilités.
Comme le montre la bande-annonce, deux enfants sont prisonniers d'une maison hantée qui leur impose un rythme de vie. Il ne se passe pas grand chose, et comme l'intrigue se déroule il y a longtemps, il n'y aucun bon trucage moderne qui a pu y être incrusté. C'est vieillot et sans histoire.
Voilà quelque chose de rare dans les films de maison hantées/fantôme/horreur: une histoire presque complètement originale. Une sorte de diabolique folie en jeu. Fin imprévisible.
Encore un film avec des esprits dans une vieille demeure familiale... mais personnellement ça a marché. Il faut rentrer dans l'ambiance mais si tel est le cas, vous apprécierez ce film bien réalisé.
1h30 de perdue ... Vide de vide, lent, dialogue et attitudes agaçantes, scénario creux, mise en scène au ralenti, interprétations nerveuses comme un plat de nouilles ... Bref, à part un environnement plutôt soigné, rien de bon ! 1/5 !!!
ce film est bien mystérieux( je vais pas spolier ) j aime c est décor son ambiance mais je trouve qui manque un trucspoiler: jaurais aimes que les sale types rentre dans a la maison est ce font noye spoiler:
je le trouve qu il est assez bien il est dispos sur netflix
Le réalisateur a économisé au maximum l’éclairage pour cette affligeante réalisation tellement sombre qu’elle est impossible à apprécier, même dans l’obscurité la plus totale, économisez donc votre temps en évitant de le perdre pour cette histoire inintéressante et de plus mal interprétée…
« The Lodgers » est un film médiocre, disposant d’une histoire asthénique où l’intrigue est bien loin d’être au rendez-vous. En d’autres termes, on s’ennuie fermement durant ce film. Le rythme est lent et on frise régulièrement l’endormissement. La photographie est pauvre et les jeux de lumière sont bien tristes. La distribution est vacillante et seule Charlotte Vega tire son épingle du jeu. Un piètre métrage qu’on se refuse à recommander..
Une maison en ruine, des parents décédés, un frère et une soeur pas très nets (enfin surtout le frère) : voilà le décor est planté. Les acteurs jouent tous très mal sans exception : texte récité façon poésie. C'est mort, c'est plat, c'est mou, on s'ennuie.... Passez votre chemin, sauf si vous n'avez rien d'autre à faire.
je rêve!C est quoi ce doublage?On croirait un sketch des inconnus! C'est quoi ce phrasé récité, j'ai même pensé qu'il s"agissait d'une parodie mais non.C'est rédhibitoire, à fuir.....
Ambiance sombre et mystérieuse et intrigue assez originale. Certains plans sont magnifiques en termes de jeux d'ombres et de lumière et offrent de belles dimensions poétiques. A regarder impérativement en V.O car la V.F est vraiment immonde. Je recommande aux curieux qui recherchent un peu de divertissement les soirs de semaine.
Une belle ethétique mais un jeu d'acteur assez déconcertant et un doublage français très (trop) articulé, l'histoire méritait un peu plus de consistance avec un goût d'inachevé...