Avis : Cargo - Page 3

Encore un film post-apocalyptique proposé par Netflix. Il se regarde bien et nous plonge dans la chaleur australienne. Le pire arrive dès le début et la fin est tout simplement déchirante.

Film de zombie sans zombies, Cargo nous montre la survie dans les paysages désertiques du bush australien. Avec un acteur de renom dans le rôle-titre, en la personne de Martin Freeman, l’histoire suit notre héros qui n’a plus que 48 heures à vivre suite à une morsure. Mais ce n’est pas tant sa survie qui nous importe mais les sacrifices moraux et de sa propre personne pour sauver sa fillette dans ce monde sauvage. Pour tout jeunes parents qui se respectent, ce film retranscrit très bien les sacrifices que l’on est prêt à réaliser pour le bien de sa progéniture. Pas besoin de zombies rapide ou carnivore dans ce film, l’intérêt est tout autre, pas d’horreur ou d’angoisse mais un film plus ancré dans l’émotion.

Sympa mais un peu plat et mollasson, c’est bien dommage. Il manque quelque chose, un ingrédient, un petit truc. Du coup on est intéressé mais pas vraiment passionné par l’histoire.

Les acteurs assurent , le scénario tient la route, le film idéal pour occuper une soirée.
Le dépaysement est garanti.

Ça s'annonçait très bien avec un bon acteur, Martin Freeman qui le restera jusqu'au bout, une bonne et belle actrice (Susie Porter), c'est intéressant et passionnant pendant trois quarts d'heure, et puis spoiler: quand Kay est perdue,
ce n'est plus le même film, ça se traîne lamentablement, ca fait des kilomètres mais ça rencontre toujours les mêmes gens, on perd toutes empathie envers le personnage principal, bref ça ne va plus du tout, et à la fin, la scénariste qui a du trop lire Jean-Jacques Rousseau nous live sa version du bon sauvage, si si !

Et pourtant, on n'est pas amateur de films de morts-vivants, mais Cargo nous a attrapé au collet avec son lot d'émotions (oui, on a pleuré à la fin) et de tendresse, qui décevra certainement ceux qui viennent pour chercher le frisson (rien ne fait peur ni même sursauter), ce que l'on comprend tout à fait, sans démordre subjectivement d'avoir passé un excellent moment. Ce papa qui va tout tenter pour sauver sa fille d'un monde apocalyptique, mais aussi de lui-même, en récupérant au passage la fille d'un autre qu'il veut protéger de façon désintéressée, tout ce scénario de départ était fait pour nous mettre dans sa poche (on adore les films d'épouvante qui se permettent d'être très puissants en drame, et d'avoir des personnages solides). A cela on a ajouté des références à la culture aborigène, avec leurs rites, leurs mots ("Bappu mati", soit "l'ami blanc") et leur terre dévastée par la civilisation moderne, le tout concentré dans le personnage d'une petite fille attendrissante, résignée à ne jamais se laisser aller au désespoir. Martin Freeman est celui à qui on en veut le plus (on n'avait pas prévu de mouchoirs, d'après le genre du film, damned...) car il est incroyablement sensible et touchant, créant un personnage dans lequel on a envie de croire du début à la fin. Certaines scènes sont dures à imaginer (le papa qui essaie de distraire ses enfants avant de les abattre... On ne s'en est toujours pas remis), donnant souvent l'impression de voir plutôt un drame poignant avec une dose d'épouvante que l'inverse (ce qui en aura déçu certains), ce qui, subjectivement, nous va très bien. On regrette un peu de n'avoir pas plus appris sur l'origine du mal, on était un brin curieux à ce sujet, même si le cœur du film n'est pas là. Les effets spéciaux se passent joliment de fonds verts pour revenir au maquillage à l'ancienne, ce qu'on adore toujours, et les "zombis" sont assez mystérieux pour qu'on s'y intéresse (pourquoi mettent-ils la tête dans le sol, etc...). D'habitude, on regarde les films de zombis du coin de l’œil, mais ce drame aux personnages forts et à l'hommage à la culture aborigène, porté par un Martin Freeman très touchant, nous a rivé les yeux (humides) sur le final émouvant. On a repensé à Dernier train pour Busan, qui nous avait déchiré le cœur de la même façon. Pauvre Bappu mati...

Si les paysages australiens et le peuple aborigène apportent un plus à cette aventure d'un homme avec sa petite fille, on ne peut pas dire que le reste soit tout à fait à la hauteur. Peu de moyens, peu de péripéties et un dénouement qui ne surprendra personne. Cependant, ce n'est pas vraiment ennuyeux et il n'y a pas de scènes gore avec les zombies donc cela mérite la moyenne.

Pendant les premières minutes du film j'avais l'espoir de passer un bon moment avec une histoire à peu près crédible mais c'était trop demander à cette production netflix grotesque,tout n'a vraiment aucun sens,de surcroit on ne voit rien qui nous expliquerais un peu l'épidémie et la fin c'est le saint graal de la bêtise.1/5

J'ai bien aimé. Il ne faut pas s'attendre à un film d'action/horreur avec du zombie, mais à l'histoire d'un homme, dans une monde post apocalyptique et un cadre original (l'Australie, superbe, et la culture aborigène) qui tente de trouver un moyen de sauver sa fille (que qq s'occupe d'elle), se sachant condamner dans les 48h, car mordu par un zombie spoiler: (sa femme)
. Film prenant qui change des nombreux films de zombie!

Encore un film post-apocalyptique dans lequel le monde succombe peu à peu à une épidémie qui les transforme en.... zombies ! Nous voici cette fois avec l'histoire d'un homme contaminé qui n'a plus qu'une idée en tête c'est avant de périr, de réussir à trouver une personne de confiance qui pourra prendre soin de sa petite fille encore bébé et pour ce faire il n'a que 48h devant lui...
Je ne sais pas ce que Martin Freeman est venu faire dans cette galère, mais il aurait mieux fait de s'abstenir.
C'est long et ennuyeux...
Netflix a un énorme catalogue, mais quand on se retrouve avec ce genre de film, de cette piètre qualité on se dit qu'ils devraient faire le tri et éliminer bon nombre de navets sans intérêt comme c'est le cas avec ce film qui traine en longueur.
J'ai eu le sentilent de perdre mon temps en regardant ce film, encore une fois et je commence à en avoir un peu marre. ...

« Cargo » est un film de zombies « made in Australie » qui joue à fond la carte de l'originalité et du réalisme... On se laisse d'ailleurs très vite embarquer par cette histoire intéressante et bien plus profonde que ce que le genre propose habituellement. Ceci dit, l'action passe clairement au second rang et les amateurs de gore seront probablement décontenancés par le résultat... Le côté fantastique n'est d'ailleurs assuré que par la présence de quelques morts vivants, au maquillage assez réussi, mais finalement trop peu agressifs pour être effrayants. La philosophie et les rapports humains sont donc clairement privilégiés dans cet étrange parcours initiatique où on suit les pas d'un père qui cherche un refuge pour son bébé. Le scénario se déroule intégralement dans un « bush » australien, désertique mais superbement filmé et un brin inquiétant. Il semble enfin que cette œuvre atypique soit l'adaptation d'un cours métrage... Et c'est probablement son principal défaut ! Le matériau de base manque parfois de consistance et quelques longueurs alourdissent parfois le rythme. Pourtant, l'ensemble reste très homogène et je vous conseille de découvrir cet étonnant « Cargo » qui reste une agréable surprise.

Très bon film. Un film, certe encore sur des zombies, mais suis un autre angle. Et enfin, dans une autre culture. Et pas encore centré sur la culture américaine.

Sur le principe de la route de Cormac Mc Carthy, voilà une histoire qui finit mal, avec beaucoup de ressemblances. Par exemple cette histoire de survie coute que coute, du père et de sa fille, etc. Où sont les gentils, et où sont les méchants. Ici, le film est transposé en Australie, et c'est finalement les aborigènes qui trouveront la solution. Ont-ils compris quelque chose que les "hommes blancs" n'ont pas compris ? Au final on ne sait pas pourquoi cette situation, pourquoi ce virus qui transforme les hommes en zombis, et quelles sont les chances de survie. On quitte le film avec des interrogations, de quoi terminer la soirée par des questions, en essayant de se mettre dans la même situation. Quelques choix discutable comme cette famille unie au point de disparaître ensemble.

"Cargo" est un film poste apocalyptique original Netflix. Il y a de bon acteurs, une assez bonne histoire même si c'est dommage que on ne sachent pas comment ils sont devenus comme des zombies, un peu long à mon goût, une fin de film trés émouvant et qui fini plutôt bien pour certains personnages.

Adaptation au long format du court-métrage australien éponyme sorti en 2013, « Cargo » introduit l’enjeu ultime du film de zombie: la lutte effrénée d’un père pour la survie de sa fille d’un an. Road movie post-apocalyptique en sac de portage.

Que peut-on imaginer d’autre que des scènes d’une intensité inouïe ? pour nous ébranler, nous malmener ? Ce film va forcément nous tirer les larmes aux yeux, touché.e.s comme jamais de voir un être si vulnérable contraint de vivre les premiers temps de sa vie dans cette desolation (et d’ailleurs quel parent donne son consentement pour que son nourrisson tourne dans ce genre de métrage ?). Tous les ressorts pour séduire et la promesse d’émotions fortes.

Très malheureusement, la mise en scène brouillon, la mauvaise direction d’acteur, un découpage et une gestion de la spatialité très amatrice moud le tout en un gigantesque imbroglio d’enjeux peu clairs et lassants. On ne croit pas une seule seconde à l’attachement qui uni les êtres, notamment lorsqu’ils sont forcés de se séparer. Fade et confus.

Quel gâchis de voir un film de genre qui tente un tel pas de côté et qui se vautre dans le ravin. Et de très haut en plus.