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    Light of my Life
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    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2020
    La quasi-totalité des femmes n'est plus. Une peste inconnue, un fléau qui sonne comme le courroux de toutes les déviances d'un monde patriarcal extrémiste, est apparue sans prévenir et a réduit les rares survivantes au triste rôle de proies pour l'Homme. Dans le meilleur des cas, la rareté de la Femme lui confère un statut de captive jalousement gardée dans certaines communautés de par -on l'imagine- sa fonction reproductive, dans le pire, elle est vue comme une marchandise inestimable à la merci des plus bas-instincts du sexe opposé.

    Depuis la catastrophe qui a emporté sa femme, un père (Casey Affleck, seulement appelé "Dad") ne vit plus que pour assurer la survie de sa fille Rag (excellente Anna Pniowsky). Sans cesse sur le qui-vive afin d'éviter de potentielles mauvaises rencontres, il se voit comme son unique rampart face des prédateurs extérieurs qui ne reculeraient devant rien pour l'obtenir. Cependant, la muraille de protection qu'il veut bâtir autour de sa fille s'effrite d'elle-même à cause de mauvaises fondations. L'amour indéfectible de ce père vis-à-vis de son enfant et la viabilité de ses consignes en cas de danger ne sont bien sûr pas en cause mais, en réalité, il ne perçoit pas la plénitude de l'être qu'elle est en train de devenir. Sa volonté jusqu'au-boutiste de la protéger lui appose en effet une sorte de filtre permanent sur le regard qu'il pose sur elle. Ce père reste lui aussi un homme qui bride la féminité de Rag pour des raisons qui se justifient, certes, mais qui éludent inconsciemment une partie essentielle de ce qui la définit. Rag est et reste la lumière de sa vie mais ses failles masculines encore présentes ne lui permettent pas encore d'en discerner sa véritable clarté émancipatrice et croissante. Ce premier long-métrage de fiction réalisé par Casey Affleck va nous raconter les épreuves qui vont conduire ce père à ouvrir réellement les yeux sur sa fille et la place qu'elle est appelée à avoir dans leur relation.

    "La Route" (le cadre mortifère), "Les Fils de l'Homme" (le contexte d'un mal inexplicable visant une catégorie spécifique d'individus), le jeu vidéo "The Last of Us" (impossible de ne pas y penser durant l'acte final) ou même "A Ghost Story" avec Casey Affleck lui-même (le choix d'étirer certaines séquences sur la durée pour mieux mettre en valeur subtilement la teneur de certaines fêlures)... "Light of my Life" est un film pétri de références qui parleront forcément aux amateurs d'oeuvres post-apocalyptiques mais ces constituantes de fin du monde sont ici utilisés avant tout comme une toile de fond à la progression savamment élaborée du discours de Casey Affleck. Si le danger induit par cette situation extraordinaire menace constamment la pérennité de cette relation père-fille à l'instar de toute bonne proposition de ce genre, dans "Light of my Life", il est surtout l'élément qui la bouscule, qui pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements pour mieux les faire grandir.
    Le péril surgit ainsi toujours de manière abrupt et semble n'avoir que pour objectif d'annoncer une nouvelle phase de l'intimité du père et sa fille où les œillères du premier s'efface devant la place de plus en plus prépondérante de la deuxième. Même lorsqu'une rencontre avec un étranger paraît plus paisible, sa finalité ne fait que mettre en lumière une défaillance du père qu'il prenait jusqu'alors comme une solution de refuge (la fuite dans la religion d'un vieil homme suivra par exemple la logique de survie à tout prix dans laquelle s'est enfermée le père). Les conséquences du parcours éprouvant des deux personnages se fera sentir à chaque instant, des échanges anodins sur lesquels le film paraît se fixer longuement ne tiendront jamais du hasard et prendront même tout leur sens à l'aune d'un autre survenant en écho après plusieurs nouvelles cicatrices (l'histoire introductive où déjà le père privilégie maladroitement le point de vue masculin par le prisme de son imagination se fracassera ainsi à un autre dialogue plus tardif et emprunt d'une vérité absolue qui lui faisait jusqu'alors defaut). Et, lorsque "Light of my Life" nous laissera sur ce que l'on pourrait appeler l'éclosion d'un nouveau cap décisif de cet amour père-fille, il suffira d'une réplique, une simple phrase prononcée par Rag, pour que le film atteigne son firmament émotionnel et nous résume la nouvelle ampleur bouleversante de leur relation qui vient d'éclore sous nos yeux.

    On ne pouvait pas conclure cette chronique sans rapidement évoquer le parallèle entre le propos du film et les accusations d'harcèlement sexuel à l'encontre de Casey Affleck (celles-ci ont été réglées depuis à l'amiable). On ne se prononcera évidemment pas sur le fond ou la gravité de ces affaires dont on ignore la teneur mais il est difficile de ne pas voir également en ce long-métrage une mise à nu totale de la part d'Affleck sur ses propres fautes passées d'homme qu'il s'évertue désormais à corriger.
    En tout cela, "Light of my Life" est un premier film terriblement sincère, imprégné de la personnalité de son auteur et d'une réussite éclatante par la force de son discours féministe construit à partir du regard évolutif d'un père dans un cadre post-apocalyptique. On attend déjà avec impatience le prochain film de Casey Affleck.
    Pauline Da Cunha
    Pauline Da Cunha

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2020
    Aucune action, ennuyant et honnêtement l’un des pires film que j’ai regardé car il n’y a pas intrigue. Très déçue
    Muschu80
    Muschu80

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2020
    Belle interprétation des acteurs et un avenir prometteur pour la jeune actrice.
    L'histoire présente une relation magnifique entre un père et sa fille dont le but est de survivre et de rester à deux. Le père forme sa protégée et lui transmet de belles valeurs dans ce monde où certains hommes perdent peu à peu la notion de la liberté acquise et appliquent la loi du plus fort au détriment de la morale.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2020
    Light of my Life semble offrir un prolongement au film A Ghost Story, tant du point de vue de son thème – l’imminence de la disparition change les personnages en morts-vivants – que de celui de son traitement, comprenons une langueur d’un corps à bout de souffle qui se traîne et se traîne encore sur près de deux heures, porté par la partition de Daniel Hart. L’originalité du film de Casey Affleck est de multiplier les intertextes bibliques, pensant ses scènes comme des répétitions ou des transpositions de paraboles issues des textes sacrés. L’idée même du martyre d’un père devant défendre la vie de sa fille contre un monde chaotique et dépourvu de femmes apparaît d’emblée comme une épreuve christique, martyre accentué par de nombreux flashbacks qui accentuent le tourment du personnage. Il s’agit pour lui de « continuer à être papa », de persévérer dans la transmission d’un bagage humain en dépit du fait que l’humanité environnante s’avère sauvage dépourvue de couleurs. Toutefois, si Light of my Life a bel et bien une idée, qu’il étire sur deux heures, sa structure reste trop verrouillée pour convaincre : les retours en arrière sont opportunistes, la mollesse de l’ensemble – quoique nécessaire pour accélérer soudainement le rythme lors des scènes de traque – devient une finalité en soi et n’épouse que mal la dynamique post-apocalyptique, ses incertitudes, son climat paranoïaque ; un confort de mise en scène et de réception critique s’installe. Car une fois établie, la mise en scène ne fait que répéter ad nauseam le même schéma, applique un cahier des charges avec de longs plans fixes, des violons qui grincent et une image désaturée. Tout cela sonne faux, si bien que la démarche esthétique échoue à saisir les rayons de lumière qui jaillissent d’une source quant à elle opérationnelle : la jeune Anna Pniowsky. Une œuvre prisonnière de son dispositif, forte de quelques réussites locales.
    Andy Angus
    Andy Angus

    9 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un film magnifique tant par ses décors que ses jeux d'acteurs. Il est vrai que c'est un peux creux par rapport au deux heures de films mais la relation père/fille est vraiment incroyablement bien représenté. J'aurais seulement apprécié une meilleure fin...
    Norbert F
    Norbert F

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2020
    Je me suis ennuyé tout le long du film, c'est d'une longueur et mou. Histoire à dormir debout et fin pas terrible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2020
    Un très bon film post-apocalyptique, loin des clichés de films survival habituels. On est pris par cette relation père/fille extrême et intense. Le rythme est lent et les décors sont magnifiques. Si vous voulez voir un film d'action, passez votre chemin, mais si vous voulez vous attarder sur une belle histoire de famille sensible, je ne peux que vous conseiller le film.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2020
    Si les ingrédients du post-apocalyptique captivent toujours autant, c’est pour sa richesse et sa complexité, loin de la morale que l’on cueille parfois avec précipitation. Casey Affleck fait le choix de bien nuancer son récit et propose une magnifique leçon de vie, une incroyable lettre d’amour. Le patriarcat et l’héritage s’oppose dans un conflit humain et c’est à travers d’une relation père-fille que l’on finira par y trouver le bouleversement souhaité. L’ouverture dévoile avec justesse toutes les valeurs d’un réalisateur qui s’inspire inévitablement de grandes références, comme « Les Fils de l’Homme », « La Route » et bien d’autres, mais cette proximité avec son sujet le place également au cœur d’un conflit qui le touche personnellement.

    Un plan fixe, un conteur, un public. En somme, nous plongeons dans la préface d’une intrigue qui questionne sur la place de l’Homme dans ce monde, puis des espèces genrées, en passant par la définition d’un individu. A hauteur d’enfant, le discours dégage tout de même un certain lyrisme qu’on ne peut amputer à l’artiste qui conçoit son œuvre de l’intérieur, comme de l’extérieur. La double casquette du jeune Affleck valorise ainsi ce drame qui n’a pas besoin de tremper dans le spectaculaire pour convaincre une audience tout aussi mature que son engagement. L’Arche de Noé que l’on décrit revient dans toutes les thématiques que véhicule le film, dans un élan ludique et touchant. Rag (Anna Pniowsky) est le principal catalyseur, grâce à sa clairvoyance et surtout son innocence. Dommage que l’on n’adopte pas assez son point de vue, qui apporterait un sentiment de légèrement et qui contrasterait bien avec un environnement qui la rejette. Fille, biologiquement, mais essentiellement enfant dans un monde d’adultes, elle évolue aux côtés d’un père à la recherche d’un sanctuaire de paix.

    Mais quelle est la nature de cette paix ? La réponse se dissimule sous une branche, dans un reflet ou encore derrière des souvenirs. Le film explore habilement les liens familiaux et laisse au spectateur le soin de suggérer la situation et la place de la femme dans ce nouveau monde. La présence d’Elisabeth Moss souligne justement cette attention, car l’ombre de la servante écarlate reste toujours sur un coin de l’écran. De ce fait, toute notre attention va au duo père-fille qui se découvre encore plus, avec une note d’émancipation obligatoire afin de justifier un dénouement qui emprunte sa brutalité au western. La caméra bouge peu, voire pas du tout afin que l’on immerge face à un portrait à la fois grotesque de l’humanité qui continue de se déchirer. Ôter la femme du récit renforce justement ce point, car elle incarne symboliquement une beauté et une tendresse que les personnages convoitent, mais pas toujours pour les mêmes motivations. L’intelligence de l’œuvre, c’est de croiser maternité et paternité dans ce voyage très spirituel et qui flirte avec les limites de nos attentes. Lorsqu’une intrusion prend place, l’ambiguïté domine nos pensées et l’enfance que le père essaye de préserver frémit.

    La plupart des plans invitent à la réflexion et ajoutent de la profondeur chez des protagonistes tantôt bavards, tantôt discrets. Et pourtant, il y a tant d’informations frontalement communiqués. Nos héros n’existent pas en tant que tel. A terme, on y voit un cycle bienveillant, mais qui aura atteint son objectif qu’après être passé par le malaise et les turbulences de l’éducation. Pour un second long-métrage, « Light of my Life » permet à Casey Affleck de convoquer la patience et la sagesse qu’avait besoin cette épreuve intimiste et émouvant. De plus, il démontre que même dans une société en ruine, il est encore possible de s’instruire, de vivre simplement et de vivre d’un amour bouleversant et en famille.
    benoitG80
    benoitG80

    3 408 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2020
    « Light of my Life » n’a peut-être pas le même impact que « La Route », film de John Hillcoat auquel on pense inévitablement, mais ici tout est davantage basé sur une relation très particulière, laquelle est dépeinte avec une extrême sensibilité, doublée d’une grande réflexion sur l’espèce humaine ou du moins ce qu’il en reste !
    A travers ce duo père/fille, on ne peut qu’être ému de ces échanges intenses, de cette complicité évidente, de cet amour à fortiori fusionnel !
    Toute la fragilité de l’existence est au premier plan, et la dimension psychologique, voire même plutôt philosophique de cette relation la met en lumière avec douceur et délicatesse !
    C’est d’autant plus puissant, que ces deux êtres vivent dans un contexte de danger perpétuel, de fuite en avant de chaque instant.
    Les deux acteurs (Casey Affleck et Anna Pniowsky, étonnante et remarquable !) apportent à leur rôle une émotion pure et incroyable, qui va crescendo.
    À ce sujet, si la longue première scène essaie de nous préparer à cet état d’esprit, c’est par contre juste un peu long et maladroit pour y parvenir, tout comme quelquefois, on regrettera le manque d’informations relatives à cette terrible épidémie, qui provoque ainsi quelques incohérences ou incompréhensions à propos de cette quête effrénée de sécurité et de paix...
    Ce qui malgré tout, ne retire en rien à l’enjeu de cette réalisation où la remise en question du « pourquoi de la vie » est ici profondément analysé...
    Une telle extermination fait frémir, surtout à l’époque de notre « pandémie » qui pour ce qu’elle représente réellement et objectivement en tant que vraie crainte, a déjà réussi à terroriser complètement notre population !
    Dans ce survival, c’est donc en réalité bien autre chose dont il est question, et là les retombées ont de quoi faire vraiment réfléchir...
    Un film de SF de Casey Affleck plutôt bien amené, à l’interprétation franchement de haut niveau et dont l’intérêt même est de nous repositionner totalement en tant qu’être humain !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    183 abonnés 1 081 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2020
    Un film post-apocalyptique vraiment trop long, passablement ennuyeux malgré de bons acteurs et une atmosphère réussie.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    Un film rare, lent et prenant. On croit vraiment à ce couple improbable père/enfant, eux contre le monde entier.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2020
    Très bonne dystopie, mêlant audace et émotion. Casey Affleck n'est pas seulement l'un des acteurs les plus subtils de Hollywood. C'est aussi un scénariste et un réalisateur de talent. Le film est en outre l'un des meilleurs sur le rapport père-fille.
    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 août 2020
    le début commence déjà avec une histoire très longue qui donne le tempo d un film.ou à part avoir peur et s enfuir à répétition il ne se.passe pas.grand chose alors qu' on espère tant de réponses à.nos questions ....
    L'ombre du cinéma
    L'ombre du cinéma

    2 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2020
    Ce film est un mélange entre "Sans un Bruit" et "The Revenant". Intéressant, dur, émouvant... Une bonne réalisation, des images, des couleurs et une musique magnifiques, des acteurs parfaits avec une jeune actrice prometteuse. Un film un peu lent par moment mais un film qui réussi à maintenir du suspense et de l'angoisse. Un film intéressant mais auquel il faut regarder en VO.
    sissy F
    sissy F

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2020
    On s'ennuie du début à la fin. peu d'action, dialogues gentillets, aucune surprise. les personnages sont peu attachants et totalements sans saveur.
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