« Diane (Lane) possède quelque chose qui est l'essence même de Pearl. Elle est de loin l'actrice qui correspondait le mieux parmi celles que j'ai auditionnées. Elle a une élégance et une sensualité très naturelles. Son énergie est contenue, comme un volcan sur le point d'entrer en éruption. C'est cela qui définit Pearl, plus que tout. »
La bande originale du Choix d'une vie compile quelques unes des chansons les plus emblématiques de la fin des années 60, au moment du festival de Woodstock. Les mélomanes reconnaîtront entre autres les compositions de Bob Dylan, de The Grateful Dead, de Jefferson Airplane, De The Youngbloods, de Joni Mitchell, de Richie Havens, de Dusty Springfield, de Jimi Hendrix et de Anis Joplin.
Interrogés à la sortie d'une projection du film, les membres de Jefferson Airplane et Bob Dylan ont déclaré avoir «été émus par l'histoire.»
« Les personnages de Pamela Gray sont réels, ils ont de multiples facettes. Et elle fait quelque chose qui m'intéresse beaucoup : elle trouve le moyen de dédramatiser le récit par l'utilisation de l'humour. L'histoire ne risque jamais de se prendre au sérieux tout en restant émouvante. »
Dustin Hoffman occupe ici le poste de producteur, une fonction qu'il n'avait remplie qu'une seule fois auparavant, pour Le récidiviste (Ulu Grosbard, 1978).
Tony Goldwyn a reconnu en Dustin Hoffman son «ange gardien», et avoue qu'il n'aurait «pas pu faire le film sans lui».
Le choix d'une vie a été tourné dans le hameau de Sullivan (état de New York). Le festival de Woodstock, quant à lui, a été recréé au Québec.
Collaborateur de Blake Edwards (Meurtre à Hollywood en 1986, That's life ! en 1988) et de Nicolas Roeg (Ne vous retournez pas en 1973, L'homme qui venait d'ailleurs en 1976, Enquête sur une passion en 1980), Anthony Richmond a notamment mis à lumière le premier film de Sean Penn, The indian runner (1991), Candyman (Bernard Rose, 1992) et Playing God (Andy Wilson, 1997).
Son travail sur quelques films musicaux britanniques avec les Woo (The Kids are alright de Jeff Stein, 1979), les Beatles (Let it be de Michael Lindsay-Hogg, 1970) et les Rolling Stones (One plus one de Jean-Luc Godard, 1968) lui a permis de se familiariser avec le monde du rock'n roll. Le regard que porte Anthony Richmond sur le festival de Woodstock, reconstitué pour les besoins du film, est empreint de la plus grande originalité, aux antipodes des clichés du genre.
Dirigé par Nora Ephron (Mad nuts en 1994), Stanley Tucci (Big night en 1996), Wes Craven (Scream en 1997, Scream 2 en 1998, Scream 3 en 2000), Barry Levinson (Sphere en 1998), Liev Schreiber a notamment participé à En route vers Manhattan Greg Mottola, 1996), La rançon (Ron Howard, 1996), Jakob le menteur (Peter Kassovitz, 1999) et Hurricane Carter (Norman Jewison, 2000).
Comédien de formation, Tony Goldwyn a notamment joué sous la direction d'Alan J. Pakula (L'affaire Pélican en 1993) et d'Oliver Stone (Nixon en 1995). Les spectateurs ont également pu le voir dans Le collectionneur (Gary Fleder, 1997).
Le choix d'une vie est son premier long métrage.
Outre le scénario du Choix d'une vie, Pamela Gray a écrit celui de La musique de mon cœur (Wes Craven, 1999).
Pamela Gray a reçu le Samuel Goldwyn Award pour la qualité de son scénario.
Un bienheureux hasard a voulu que ce soit le propre petit-fils de Samuel Goldwyn (fondateur de la MGM), Tony Goldwyn, qui porte ce script à l'écran.