Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 28 mars 2021
Soyons honnêtes David Lynch n'est ni fascinant pour ses films ni pour son art. Je suppose qu'il en fascinent beaucoup mais pas moi. J'ai abordé ce documentaire à l'aveugle sans savoir de quoi il s'agissait. Je suppose que le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Il s'agit de plans de Lynch travaillant dans son studio d'art de quelques plans de ses sois disant œuvres d'art et d'une voix-off de son enfance. Je m'y suis ennuyé à mourir dans ce film...
Pour les admirateurs de David Lynch. Un documentaire passionnant qui tisse des liens entre des bribes autobiographiques et l'inquiétante étrangeté de ses créations (ses peintures essentiellement). Un documentaire qui plonge pleinement dans sa matière artistique, qui confronte l'homme et les monstres de son imagination, tout en laissant entendre la voix de l'artiste, posée et précise, qui contraste formidablement avec son univers tourmenté.
Documentaire très enrichissant et très intéressant pour ceux qui aiment David Lynch alliant des événements de sa vie privée et l’inspiration qu’il y a pu trouver pour la plupart de ses œuvres.
très belle plongée dans l'intimité de David Lynch que l'on découvre peintre, artiste multiple plongé dans ses réflexions et ses méditations. un degré en discrétion qui ouvre des portes.
Tabagisme passif — Un doc très académique pour ce cramé du cigare génial de David qui aurait mérité plus original. Le film couvre son enfance jusqu'à Eraserhead, ce qui est un poil short cest dommage. Son parcours est interressant, on plonge plus profondement dans certaines visions qui ont marqué sa vie et ont construit son langage artistique. Agreable.
Il semble qu'il ait accepté ce projet comme testament pour sa toute petite fille Lula qui apparait partout dans le film constement a ses cotes dans son atelier. Ce qui est inquiétant dans la mesure où il allume clope sur clope.
Le documentaire montre comment, par la création artistique, l'univers du cinéaste s'est ouvert, a poussé cette porte jusqu'ici invisible dans le mur, donnant accès à un vertigineux labyrinthe. Le travail sur le montage, la façon d'inclure les peintures de Lynch en illustration décalée ou en contrepoint, évitent au film le côté interview pour bonus dvd. A travers les souvenirs de jeunesse, les vieilles vidéos, les expérimentations artistiques, se dessine le chemin du cinéaste. C'est à l'aurore d'une carrière unique qu'on assiste, jusqu'à la bourse que Lynch obtiendra de l'AFI et les prémices d'Eraserhead.
En tête-à-tête avec David Lynch ! Le cinéaste de renom s'ouvre au public en expliquant son parcours, et plus précisément les origines de sa passion pour l'art, même si ici, c'est avant-tout sa peinture qui sera mise à l'honneur. "David Lynch: the art life" est un entretien (exempt de questions) intéressant pour découvrir David Lynch le peintre, et non pas David Lynch le cinéaste. En effet, il ne sera pas question ici de cinéma, si ce n'est une brève clôture sur "Eraserhead". Le documentaire se contentera de faire une exposition des œuvres plastiques de l'artiste et de présenter des vidéos personnelles de sa jeunesse, autour des anecdotes qui l'ont menées vers cette voie artistique. "David Lynch: the art life" est donc à conseiller aux fans du personnage et/ou de sa peinture ; les autres pourront en revanche s'en dispenser.
J'ai adoré ce documentaire qui nous permi d'un peu connaitre le passé du cinéaste le plus excentrique et bizarre de l'histoire. Excellentes histoires que le cinéaste nous a fait partager, qui nous dévoile pour la plupart ses sources d’inspiration, ses tourments, ses influences. Une bonne mise en scène pour un film qui ne recquiert que cette caractéristique visuelle. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
David Lynch se confiant devant une caméra, chose plutôt rare pour la bouder. David Lynch parle surtout de sons enfance, de son adolescence jusqu'au tournage de son premier long métrage, c'est très bien documenté mais c'est un peu frustrant, on aurait aimé que l'artiste s'attarde aussi sur la période adulte. Ce qui est par contre fascinant, c'est de voir le David Lynch peintre au travail.
En trois ans d'entretiens, les réalisateurs de ce documentaire n'auront pas percé le mystère Lynch. Ce dernier mène le rythme au son de sa voix si calme qu'elle en devient soporifique et raconte sa jeunesse, sa rencontre avec l'Art pour finir sur son passage vers le cinéma, mais de cela on n'en parlera finalement pas très profondément, comme si ce n'était que secondaire dans sa vie, et c'est bien dommage. Lynch, peintre silencieux. Critique complète sur mon blog :
David Lynch, the art of life n'est pas plus ce qu'il veut être, soit un documentaire soigné, non hagiographique, qui explore les méandres tourmentés d'un immense cinéaste, à travers le parcours de son existence. La voix off en décalage avec les scènes dans lesquelles David Lynch met en oeuvre son travail d'artiste plasticien me semble judicieuse. Nous apprenons beaucoup de choses sur son enfance, sa jeunesse, heureuse exceptée un "creux" qui allait servir l'art du cinéaste. Lent et glauque, le documentaire est malgré tout serti de jolis moments de douceurs et de tendres anecdotes. Bien mis en musique, le cinéaste apparait troublant et émouvant, seul avec sa petite fille dans son atelier. A chaque plan du documentaire, le cinéphile recherche les éléments de son vécu ainsi que ce qu'il crée à l'image à mettre en perspective avec ses films. david Lynch est une curieuse personnalité, limite schizophrène, qui nous échappera à tout jamais. Nous aurions aimé que ce film, agréable mais assez aride, ne s'arrêtât pas après Erasehead. Mais, après tout, ce fut le choix des trois réalisateurs de ce documentaire instructif et qui trouble.
L'esthétique poussée de ce documentaire laisse le spectateur sur un sentiment de frustration: aucune voix off pour expliquer les liens entre la vie de l'artiste et son œuvre. Lynch se raconte, et refuse de livrer sur un plateau les clés pour comprendre ses visions ésotériques; De même, aucun parallèle ne sera mis en avant avec l’œuvre filmique (ce qui peut dérouter ceux qui voulaient en savoir plus sur les conditions de la réalisation des films de ses chefs-d’œuvre les plus connus) c'est au spectateur de deviner quels événements de sa vie ont influencé les visions oniriques et l'inquiétante étrangeté de ses films possédés.
David Lynch est un monstre du cinéma. Alors que les films du réalisateur ne cessent de matérialiser les démons intérieurs de ses personnages aussi déviants qu’attachants, le documentaire qu’est David Lynch : The Art Life nous dévoile avec sensibilité ce qui se cache derrière cette créativité plasticienne et la provenance de cette vision si singulière de l’art.
Pour cela, David Lynch revient sur son enfance, ses turpitudes et ses premiers pas dans le monde culturel à travers sa passion première : la peinture. Dans un hangar aux abords d’Hollywood, des vestiges de peinture végètent sur le sol. Puis un homme à l’âge avancé, doté d’une grande carrure et d’une mèche blanche hirsute, déambule en quête de trouvaille et de découverte. Cette ombre-là, c’est David Lynch. L’incarnation d’un cinéma aussi psychanalytique que psychédélique. L’auteur notamment de Mulholland Drive, l’une des plus grandes offrandes qu’ait connues le monde du cinéma. Dans les premiers instants et durant quasiment toute l’intégralité du documentaire, David Lynch ne regardera pas la caméra, comme s’il voulait garder une certaine distance avec nous, trop humble ou trop timide dans la tâche qu’est la description de lui-même. Ses yeux regardent l’horizon, en pleine phase de réflexion et de création. On le voit peindre, peindre et encore peindre : David Lynch est un magma d’idées.
Par son ambition d’être au plus proche de son sujet, voire défier l’intime dans la création, « David Lynch The Art Life » s’avère une élégante introspection de l’âme et de l’émotion, germes de la création chez l’artiste. Le documentaire semble pourtant être principalement destiné aux fans de l’artiste-réalisateur tant la mise en scène se concentre sur l’intimité créative de David Lynch ; on reste « entre les murs » du plasticien (son atelier principalement). Le tout jalonné de photos et divers documents personnels (vidéos familiales) de l’artiste, pour la plupart inédits. On note la sensibilité, comme la redondance de la voix (off), qui pourra aussi bien captiver que rebuter le spectateur devant un tel exercice. Toujours est-il que « David Lynch The Art Life » est une œuvre certes pas forcément nécessaire mais parfaitement mise en œuvre pour filmer et proposer une jolie biographie (avec ellipses) d’un des maîtres du 7ème art. En résulte un film captivant et plein de charme, aussi bien par le « sujet » filmé, que par la réflexion apportée à la nature même de la création et des névroses lointaines qui parfois l’accompagnent. Quand David Lynch comme sujet principal déploie malgré lui tout le magnétisme qu’on lui connaît. Etrange et envoutant comme l’ensemble de sa filmographie.
Un documentaire passionnant (...). La parole de Lynch est d’autant plus précieuse qu’elle est rare. (...) Un artiste hors norme, un cinéaste de légende. LA SUITE :