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Steve M
18 abonnés
141 critiques
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3,0
Publiée le 30 juin 2022
Un air de déjà vu sur ce thème .. Néanmoins le film reste intéressant, l'ambiance glaciale et l'interprétation des comédiens est excellente. Cependant le personnage interprété par Emma Booth est insaisissable et ses réactions semblent parfois incohérente. Malgré tout, cela reste un thriller psychologique intéressant.
Bon thriller, violent et très malsain.. La folie de certaines personnes est bien décrite à travers ce couple totalement dérangé, chapeau aux acteurs ! 2 beaux tarés LOL ! Le pire c'est que ce genre de personnages existe réellement, ca fait froid dans le dos.. Une mise en scène épurée, soignée, dans le soucis du détail, ce qui intensifie le coté glaçant de cette histoire.. 3,5/5
Je ne suis pas sûre de savoir quoi penser de ce film. D'un point de vue plastique, il est très réussi. Il met en avant une violence très cinégénique - principalement parce qu'on ne la voit pas directement, on n'en voit que les conséquences sur les visages et les objets - et place le spectateur dans la situation du voyeur de manière assez évidente. Le language cinématographique est très maîtrisé mais pour le coup, je me suis demandé si j'en avais pas un peu marre de voir toujours cette même histoire de jeune-fille torturée, déjà vu et revu.
Mais le film joue aussi beaucoup sur le principe de lutte des classe et des sexes. On a d'un côté cette adolescente dont la mère divorce de son père - chirurgien avec donc une situation plus qu'aisée - et doit se reconstruire sur des bases plus modestes. Et de l'autre, un couple beaucoup plus pauvre dont la femme est dépendante financièrement et psychologiquement de l'homme. Les tensions entre tous ses personnages sont nombreuses et apportent de la matière au film.
"Love Hunters" est un bon thriller à la mise en scène parfaitement maitrisée, surtout pour un premier long métrage. Ben Young centre son intrigue sur la psychologie de ses personnages avec comme thématique principale l'amour qu'il soit entre un homme et une femme ou entre une mère et ses enfants. Sur ces points, le film est une réussite. Pourtant, ce dernier pèche par quelques défauts de rythme et une ambiance violente et glauque peu stable. Bon thriller mais je n'ai pas ressenti l'effet "coup-de-poing" attendu.
Réservé a un public averti, ce thriller australien ne possède pas un script très original, puisque cela parle d'une jeune fille qui se fait séquestrée par un couple de psychopathes, mais grâce à une mise en scène tendue, à une atmosphère étouffante et surtout à une excellente prestation de son casting, où se distingue Emma Booth et Stephen Curry dans le rôle des terrifiants kidnappeurs et aussi de la touchante Ashley Cummings dans celle de la fille séquestrée, on est assez captivé durant l'ensemble de ce long-métrage. A découvrir donc pour les amateurs du genre.
Pas mal.... on peut regretter quand même un manque d'originalité dans le scénario. Mais il y a une certaine recherche dans la musique et les effets visuels qui font qu'on passe un bon moment.
13 955 abonnés
12 478 critiques
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3,0
Publiée le 14 novembre 2018
Un film malsain et fulgurant où l'on assiste impuissant à la descente aux enfers d'une adolescente! Nous sommes à Perth (Australie) en 1987 où nous suivons Vicki, une jeune ètudiante qui essaye tant bien que mal de reconstruire sa vie après le divorce de ses parents! Alors qu'elle est chez sa mère, Vicki dècide de fuguer pour aller à une fête! Sur le chemin elle va rencontrer un couple qui va lui proposer de la dèposer...mais en fait ils vont la kidnapper [...] Une gageure de tenir l'ècran près de 1h50 avec ce couple de psychopathes siphonnè du bocal! Une oeuvre dèrangeante mais extrêmement intelligente qui regorge d'idèes de mise en scène! Les acteurs sont hallucinants avec une mention particulière pour Ashleigh Cummings qui porte ce film à bout de bras! La vision de "Love Hunters" suffit à faire prendre conscience qu'il y a derrière la camèra un authentique metteur en scène aux possibilitès insoupçonnèes et qui pourrait devenir l'un des prometteurs crèateurs du cinèma australien! Ames sensibles s'abstenir car les scènes de sèquestration sont à la limite du soutenable avec en fond sonore les tubes mythiques des Moody Blues (« Nights in white satin ») et Cat Stevens (« My Lady D'Arbanville »)...
Cette histoire sordide a recours des recettes classiques mais le suspense fonctionne plutôt bien. La dimension psychologique, notamment le comportement de la femme du psychopathe, donne de l'épaisseur à ce film. Une réussite donc, même s'il manque sans doute d'originalité.
Ben Young transcende la finalité attendue de son histoire en lui donnant une puissance émotionnelle rare. À l'image de ses dernières minutes évanescentes où retentit "Atmosphere" de Joy Division pour en faire éclater toute la portée, "Love Hunters" aura diffusé cette densité percutante en permanence.
Un couple de tueurs en série face à leur jeune proie dans l’Australie profonde. Un huit clos poisseux au réalisme glaçant, brillamment mis en scène et bien interprété.
Sujets brûlants traités sobrement et intelligemment. Le réalisateur Australien puise dans des classiques...Les comédiens sont bons et réussissent à nous captiver.
Si vous êtes bêtement en recherche d’un truc qui titillera vos bas-instincts pendant une grosse heure, sachez que ‘Love hunters’ ne joue pas dans la même cour que les films qui, dans la configuration ‘séquestration-de-jeune-fille-en-fleurs’, en remettent généralement une couche dans la psyché et les moeurs dégénérées des kidnappeurs (et puis, aux Antipodes, ils ont déjà les deux ‘Wolf creek’ pour ça) : le film de Ben Young se veut avant tout d’une certaine acuité psychologique, et teinté d’un léger vernis social puisqu’on y retrouve cette sensation de morosité ensoleillée, propice à tous les dérapages domestiques, que des films comme les ‘Crimes de Snowton� ont rendu indissociable de l’Australie suburbaine. Le principal atout de ‘Love hunters’ par rapport à la concurrence est de changer légèrement le biais à travers lequel on aborde usuellement ce genre de productions. Pour une fois, la victime n’est que sommairement esquissée, simple blonde générique qui vit mal le divorce parental, et l’attention se porte sur le couple qui l’a enlevé, sans les réduire à leur dérangeante promiscuité sexuelle. John est un être minable et égoïste, en butte au mépris du voisinage, mais qui garde la haute-main sur les actes de Evie, jeune femme peu sûre d’elle qui souffre de l’absence de ses enfants, dans un mélange d’autoritarisme patriarcal, de mensonges et de cajoleries. Ces rapports tordus se compliquent avec l’arrivée de “chair fraîche� dans la maison, que cette dernière va mettre à profit pour essayer de briser la cohésion du couple diabolique. S’il ne se passe en fin de compte rien de très différent par rapport à des productions plus bas-de-plafond, le réalisateur prend soin de reléguer la violence hors-champ, ce qui s’avère payant quant au ressenti du calvaire vécu par la jeune détenue, et dresse un portrait crédible d’un couple malade, non pas pour que le spectateur éprouve de la compréhension à leur égard mais pour faire percevoir à quel point la crainte d’être abandonnée peut conduire à l’aveuglement et à l’amoralité volontaire.
"Love hunters" nous tiendra en haleine avec son aspect plutôt réaliste. Un bon film de kidnapping, sans pour autant apporter quelque chose de neuf ou de remarquable en la matière.