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    Love Hunters
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    3,4
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    123 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Film oppressant. Le film est extrêmement réaliste, malgré que tout ne soit pas montré (scènes de violences extrêmes). Difficile de dire "bon film" tant le sujet est glauque et sordide. Le plus dérangeant est sans doute le rajout d'un esthétisme dans certaines scènes : certains plans sont très bien filmés avec un beau travail sur la photographie et la lumière (ex : la scène d'introduction sur le terrain de volley, ou bien la scène ou Evelyn se met à danser). Rajouter de l'esthétisme dans un film de séquestration fait écho à la perversion des kidnappeurs, et augmente le malaise du spectateur. Malgré tout, c'est un film qu'on n'oublie pas.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Telle est l’éructation du jour que la stupidité à la française a trouvé de mieux pour traduire « Hounds of love » en français.
    En allant à une soirée alors qu’elle était gardée par sa mère, détestée pour avoir choisi la liberté en quittant la maison, une jeune fille se fait enlever et séquestrer par un couple trentenaire qui n’en est a priori pas à son coup d’essai. Perversions sociales, sexuelles, amoureuses et parentales animent ce couple malade, exultant des tourments qu’ils infligent habituellement sur plusieurs jours avant d’achever l’ado. On perçoit pourtant vite que lui n’est pas étranger à la rage chronique de son épouse. La jeune fille n’a plus qu’à jouer sur son sens aigu de l’observation et à sonder leurs défaillances, faiblesses et conflits pour les diviser, gagner du temps, mettre en évidence leurs propres calvaires, garder l’espoir.
    Même si la conclusion parait bien improbable, la valeur de ce spectacle australien d’angoisse et de violence tient dans l’étude psychologique des deux sadiques, chacun perdus dans leurs si réalistes contradictions, apparentes comme cachées. Ce film n’est pas pour les amateurs de gore mais pour ceux de la science de la tension et de la suggestion, naviguant entre les enjeux affectifs, la rage impuissante, la mort imminente, l’horreur plus ressentie que subie, cette fois par les trois personnages. Les lenteurs exquisément orchestrées touchent notre imagination, notre empathie, nos approches psychologiques, et nous fait mijoter dans notre jus pour nos plaisirs les plus malsains.
    Décidément les accents sobres, forts et efficaces du cinéma australien assurent souvent un spectacle qui touche, et qui, par leur intimité domestique, presque maladroite, et dépourvue des séquences hollywoodiennes attendues, nous plongent instantanément dans un autre type d’effroi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Plutôt que le divorce, ce mal-aimé interdit aux femmes, préférons la monstruosité imposée à l’enfant. On le torture en faisant régner la violence conjugale qui partout marque son quotidien, que ce soit à l’heure de la rédaction, stylo à la main, ou jusque dans son lit. Les malheureux époux se nourrissent de lui, revêtent ses habits pour un temps, se replongent dans une jeunesse perdue comme dans une fontaine de jouvence sans cesse renouvelée. Love Hunters dresse une terrifiante parabole du divorce féminin et de l’incompréhension qu’il suscite dans la société de ses paires et au sein de sa propre famille. Éprouvant récit d’apprentissage où une fille va peu à peu comprendre les motivations maternelles pour mieux elle-même s’émanciper et briser les chaînes de cette tutelle nocive. Tout comme l’épouse quitter son aveuglement amoureux et éventrer son malheur. Il n’empêche que, malgré la métaphore, le film peine parfois à convaincre, la faute à une légère complaisance dans la violence dépeinte et dénoncée ainsi qu’à l’outrance de certaines scènes qui manquent de basculer dans le grotesque. Retenons toutefois une belle appropriation du thriller horrifique à la maîtrise indéniable, à l’atmosphère poisseuse et au rythme saisissant.
    Catherine V.
    Catherine V.

    57 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Sur l'affiche on peut lire "un suspense total" et comme si ça ne suffisait pas dans l'exagération , il est ajouté "un thriller proche de la perfection". Rien que ça....

    Je ne pense pas être devenue, au fil des années, complètement blasée, désabusée et hermétique à tout mais après avoir vu ce prétendu "thriller proche de la perfection", alors que je voulais voir simplement un bon "thriller", j'ai l'impression surtout d'avoir été quelque peu dupée car ce "thriller", c'est surtout pour moi un énième biopic du genre. Je précise que je n'avais rien voulu lire sur le film avant de l'avoir vu.

    En effet, comme "Les crimes de Snowtown" de Justin Kurzel était un film australien retraçant l'histoire de John Buntin, "Love Hunters" semble retracer d'assez près (euphémisme) l'histoire du couple que formèrent dans les années 1980 David et Catherine Birnie en Australie (à l'exception de la fin du film qui me semble être le seul moment de "libre adaptation" de l'affaire).

    La mère du réalisateur Ben Young est auteur de romans policiers. Comme il l'a dit lui même, elle lui a souvent fait lire des livres parlant d'authentiques affaires criminelles (dont elle s'est inspirée pour ses propres romans).

    Ben Young a développé ainsi son intérêt non pas pour les tueurs en série mais pour les femmes meurtrières qui, elles, en arrivent à des "passages à l'acte" monstrueux pour "des raisons bien plus complexes que les hommes".

    Il a voulu réaliser avec "Love Hunters" un thriller avant tout psychologique, pour "démontrer" essentiellement jusqu'où la dépendance amoureuse toxique (dix fois plus que fusionnelle) peut conduire des femmes qui sont plus encore sous domination que sous "seulement" influence.

    L'analyse de la psychologie des personnages, surtout celui d'Evelyn , je conviens qu'elle aurait pu être intéressante, en effet, au sens littéral du terme et ce sans essayer de jouer les experts psychiatres en criminologie.

    Toutefois, si Ben Young voulait, à en croire ses interviews, surtout exposer la complexité ô combien "trouble" d'Evelyn, et si le spectateur comprend l'ambivalence de cette femme, certes "bien cinglée" mais beaucoup moins que son compagnon (ce que Vicky va elle même vite piger et dont elle va profiter aussi) il ressort que du film, cependant, beaucoup de spectateurs ne retiendront que les scènes visant à les mettre mal à l'aise, de manière même "insoutenable" pour certains alors que la caméra, elle, ne filme rien qui pourrait faire cataloguer le film dans la catégorie "horreur" (surtout quand on le compare à d'autres).

    Il est vrai que ce qui n'est que suggéré est souvent bien plus efficace pour incommoder et troubler le spectateur que ce qui est justement filmé.

    Or, et c'est bien ce qui m'a le plus dérangée, fut que ce réalisateur qui n'a pas voulu d' images choquantes (aucune outrance macabre) pour que son film ne soit surtout pas catalogué dans les films d'horreur a tellement abusé des hurlements (même en hors-champ) que le résultat fut finalement "pire", je crois, pour bon nombre de spectateurs.

    La preuve en est que les spectateurs (du moins pour beaucoup d'entre eux) ont écrit que "Love Hunters" les avait "perturbés", "oppressés", même stressés.

    J'ai trouvé l'ensemble "bancal", avec, en plus, des ralentis à outrance qui m'ont agacée plus qu'autre chose.

    Bref, le résultat de l'ensemble donne, en gros, une réalisation plutôt appréciée par certains ou alors carrément qualifiée d'indigne et de méprisable par d'autres. Une fois de plus, les goûts et les couleurs.

    Mes quatre étoiles sont pour l'interprétation des acteurs. A ce niveau là, je ne trouve rien à critiquer.

    Stephen Curry dans le rôle de John s'en sort vraiment bien et interprète de manière très juste cet homme à l'apparence plus que banale en proie à des démons incontrôlables.

    C'est le jeu de la jolie blonde Emma Booth, que j'avais dernièrement vue dans la série "Glitch", cette fois-ci dans le rôle de la brune Evelyn que j'ai trouvé absolument bluffant. Elle figure à nouveau au casting du dernier film de Ben Young, à savoir "Extinction".

    Ashleigh Cummings, quant à elle, m'a d'autant plus surprise en interprétant de manière convaincante le personnage de Vicki qu'elle restait uniquement pour moi la douce et gentille "Dorothy "Dot" Williams, la dame de compagnie (et amie) de Miss Fisher dans la série australienne "Miss Fisher enquête".

    Pas un film ni médiocre ni bien sûr totalement insignifiant mais trop "inégal" pour m'avoir séduite.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Dans le genre amour malsain le film se pose là, les acteurs sont excellents et l'histoire est surtout psychologique.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    même si le scénario est finalement simple, voilà un drame psychologique à l'ambiance glaçante. pour ce 1er film, B. Young joue magnifiquement avec nos nerfs : les moments de suspense sont intenses, la violence, la manipulation et l'enjeu du huit clos contrebalancent avec la vie qui avance calmement à l'extérieur, sur des plans au ralenti... et, appuyée parfois par un son entêtant, on ne peut que reconnaître une manière de filmer talentueuse! on ne sort pas indemne de ce film.
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2017
    Un air de Natacha Kampush flotte sur ce film basé sur une histoire vraie.
    On a quand même à croire au dénouement final.
    Le méchant à la tête du méchant, la méchante ne fait que suivre les désir du méchant
    et l'adolescente naive, vivant avec sa mère divorcée tous les clichés, cela n'arrive qu'au fille sans père ?
    des scènes insoutenables parfois, mais la volonté farouche de cette gamine d'échapper aux chaînes de ses ravisseurs.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Film de séquestration à la violence psychologique parfois insoutenable, Love hunters nous plonge dans le terrible quotidien d'une jeune Australienne enlevée par un couple démoniaque, dans un pavillon résidentiel on ne peut plus classique de Perth. Mis en scène de manière solide, bénéficiant d'un scénario intelligent, cette plongée au cœur de l'horreur nous fait retenir notre souffle de la première à la dernière minute.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 août 2017
    jolie surprise ce petit film australien , il fait chaud ca suinte a adelaïde ... , ca me rappel un tres bon film australien aussi : animal kingdom . love hunters est bien
    maitrisé on ne s ennui pas . a voir
    Galactus
    Galactus

    8 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2017
    C'est un sacré thriller, et psychologiquement il faut s'accrocher. Ce qui est fort c'est que presque tout n'est que suggéré, toujours à la limite. De bons acteurs et une mise en scène impressionnante de realisme qui peut faire croire que c'est adapté d'une histoire réelle. Ce film australien n'est pas à mettre entre toutes les mains...
    Pascal D
    Pascal D

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2017
    Film angoissant, bien réalisé. Seul la fin aurait pu être mieux à mon avis. Mais à voir malgré tout pour ceux qui aiment ce type de film.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Apres Grave et Get Out, Love Hunters est la claque horrifique de l'été. La mise en scène lente et lancinante, parfois ostentatoire, mais toujours magnifique, installe successivement mystère et dégoût. L'histoire est classique, le traitement aussi, mais l'écriture des personnages, et la torture psychologique restent bien traités. Et le final est renversant.

    https://www.justfocus.fr/cinema/critique-de-love-hunters-de-ben-young-nouvelle-claque-horrifique.html
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Un film terriblement efficace pour vous glacer les sangs et vous faire passer un moment pop corn sous pression. Car de séquestration il s'agit d'une jeune femme que le destin a fait croiser la route d'un couple détraqué et aux idées sexuelles dérangées et morbides. Même le chien aura hélas une fin cruelle....
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Ne jamais monter dans la voiture d'inconnus....Vicky aurait dû faire sien ce vieil adage avant de se retrouver capturée par un couple à la dérive. L'homme est un parfait petit pervers, la femme une soumise molle. Notre captive est intelligente et la fin est prévisible quasiment depuis le premier quart d'heure. Love n'est pas un mauvais film, il se regarde comme tant d'autres et s'oublie dès les lumières de la salle rallumées.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Sur une trame classique autour de la séquestration d'une jeune fille par un couple de psychopathes, Ben Young réalisé un huis clos épuré sublimé par une mise en scène éthéré et qui utilise parfaitement toutes les ressources du hors champ. Si l'ensemble n'est pas d'une grande originalité , la scène d'ouverture tout en ralentis et la puissance mélodramatique de la séquence finale valent à elles seules le détour. Un film qui dans son refus de la grandiloquence inhérent au genre fascine assez durablement et les acteurs sont très bons.
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