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Ykarpathakis157
4 459 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 20 septembre 2020
L'Amour des hommes pourrait être assez intéressant mais tous les acteurs sont raides. Il est un peu irréaliste de savoir comment elle peut se dissiper de situations extrêmement menaçantes résultant de son passe-temps. Et elle fait preuve d'une naïveté ahurissante lorsqu'il s'agit de parler à des inconnus. Il y a quelques bons points comme quand une de ses riches amies la gifle lors d'une fête parce que la haute société française tolère la liberté des femmes tout aussi limitée que dans les classes inférieures. Mais le caractère d'Amal est invraisemblable elle vit des autres mais insiste sur l'indépendance. Elle est une artiste mais ne fait aucun effort pour exposer et la fin ne laisse aucun indice sur où elle va malheureusement...
Voilà un film original, interprété par une jeune actrice au charme certain, et qui avec pudeur se cache derrière un objectif photo, pour fréquenter de beaux et mauvais garçons….En jouant sur une fausse innocence, elle séduit et se fait séduire… Le scénario est original, sensible et généreux….Les personnages sont attachants, les hommes séduisent par leur virilité et leur nudité…..Milieu dangereux dont elle fait parfois l'expérience….L'ambiance tunisienne (rues de Tunis) dépayse le spectateur….Les dialogues sont fluides parfois équivoques ou sensuels...La relation avec le sexagénaire est particulière et montre une certain philosophie (les murs les plus hauts sont ….) Je vous laisse découvrir cette relation riche d'enseignements….Au final, une belle impression sur des personnages attachants (surtout l'héroïne) et un sujet traité original….Je conseille….
Le film propose une approche originale du desir d'une femme. La réalisation est pertinente et adaptée : ni tapageuse ni trop plate. Le sujet est traité sans voyeurisme. Le récit est crédible et bien mené. Ce drame est exécuté avec beaucoup de justesse et de mesure sur un rythme tranquille. Le réalisateur porte son message sans effet tonitruant. Le film défend la liberté sans tomber dans le piège de l'angélisme par le choix d'un regard sans complaisance. Le casting est irréprochable.
Film intéressant pour ses réflexions sur la liberté, celle des femmes, mais aussi de l'art. La Tunisie, a priori en avance dans la région, a encore du chemin à faire.
La talentueuse Hafsia Herzi joue une photographe tunisienne qui vient de perdre son mari dans un accident. Pour ne pas se perdre dans son chagrin, elle est accueillie par son beau-père qui l’incite à pratiquer son art. Elle choisit alors des hommes au hasard pour les photographier dénudés. Mehdi Ben Attia réalise non pas une œuvre érotique mais un brillant pamphlet d’une société en mouvement. Dans « L’amour des Hommes » il n’est plus question pour les femmes d’être des objets. Au contraire, notre protagoniste a le pouvoir sur ce qu’elle photographie et c’est alors l’homme qui devient l’objet du désir. Mais les anciens démons refont souvent surface et la femme doit sans cesse travailler à se faire entendre. Mehdi Ben Attia s’éloigne malheureusement trop du fantasme en prenant toujours du recul. Il préfère filmer son personnage prendre des clichés, plutôt que de nous plonger directement dans l’œil de la photographe. Le choix étonne un peu face à la volonté de présenter une génération qui se libère. « L’amour des Hommes » est une œuvre sensuelle chargée d’audace mais peut-être pas assez assumée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Je dirais que ce film, ce regarde avec une perception, un regard et une ouverture d'esprit pour bien comprendre les vrais raisons du choix d'Amel. Intéressant, singulier, même si j'ai trouvé que sa prise de clichées restaient trop imparfait, trop "novice" pour ma part. Le spectateur ne ressent pas là, le regard du "maître". Mais une série de clichés. Après, les silences, les regards, ou des fois, le peu de dialogue laisse place à l'interprétation subjective du spectateur. A chacun de voir et de comprendre à sa manière. L'histoire est légère, et souffre de blanc, le scénariste voulant nous montrer l'essentiel, sans se perdre en conjectures inutiles. Pas mal, à voir...
le film débute par un drame puis l'idée forte se développe : la liberté artistique (parfois à la limite de l'érotisme) et de la femme dans un pays d'hommes, où les carcans culturels sont ancrés. mais ce pari plutôt bien défendu, avec élégance se perd un peu en cours de route pour les états amoureux et amicaux de l'héroïne et certains aspects peuvent paraître assez peu plausibles. un film toutefois agréable à regarder.
Au delà du postulat de base, c'est toute une société en mutation que pointe le scénario du film. Pour bien connaitre la Tunisie et la place de la femme, particulièrement dans le sud, car la capitale reste plus moderne, on peut comprendre que photographier les hommes est un acte de révolution. La mentalité du beau-père est loin de traduire une généralité et l'absence de protestation voir d'agression rend le film quelque peu orienté et éloigné de la réalité. Une tentative intéressante mais de parti-pris qui ne reflète certainement pas la réalité, même si la Tunisie fait partie des pays musulmans en progression.
L'Amour des Hommes, un récit assez décevant... En vérité, je ne m'attendais pas à voir quelque chose de surprenant, mais peut être un peu d'intime ou de mise en scène un peu sombre par moment, mais en réalité, à part une demoiselle prenant des photos d'hommes, le film reste dans les cordes. Je suis arrivé à suivre les différentes rencontres entre les différents hommes et la photographe et les spécificités de chacun dans un paysage de Tunis tellement inégal. Le jeu d'acteurs est maladroit, voire inintéressant. En fait, ce qui est bien démontré tout au long du film, c'est le visage changeant du beau-père qui devient de plus en plus envahissant et la relation va devenir assez glauque.
Amel est photographe. Elle expose ses premières œuvres lorsque son mari décède brutalement laissant cette orpheline seule avec sa belle-famille, des riche patriciens de Tunis. Encouragée par son beau-père, Amel décide de continuer à photographier et entend donner à son art un tour de plus en plus provocateur, invitant des jeunes hommes à poser nu pour elle. Mais c'est sans compter sur les résistances que ses choix suscitent, chez sa belle-famille et dans son entourage.
"L'Amour des hommes" aurait pu être un film extraordinaire. Un film sur la photographie - comme "Blow up" d'Antonioni dont il revisite l'affiche. Un film sur la libération des femmes - car Amel entend photographier le corps des hommes avec la même gourmandise que les hommes ont coutume de photographier celui des femmes. Un film sur la Tunisie contemporaine - couturée de tabous mais vibrante de ses libertés refoulées.
Mais hélas "L'Amour des hommes" est un film raté. Un film qui ne marche pas. Il ne s'en faut de pas grand-chose. Et je confesse volontiers une part de subjectivité assumée dans ce jugement à l'emporte-pièce.
Prenez l'élégante musique de Karol Beffa dont les accents veloutés ne sont pas sans rappeler ceux de Georges Delerue : ils conviendraient mieux à un drame bourgeois tourné par Chabrol ou Ozon dans la froideur de l'hiver parisien des années Pompidou qu'à ce film tunisien sous un soleil brûlant. Prenez Hafsia Herzi. La jeune actrice d'origine tunisienne était, sur le papier, l'actrice parfaite pour le rôle d'Amel : suffisamment étrangère pour oser ce que les Tunisiennes n'oseraient pas, suffisamment tunisienne pour ne pas faire figure de pièce rapportée. Mais malheureusement, malgré son charme et son talent, la greffe ne prend pas et son jeu sonne faux, dès la première scène du film qui la confronte à la mort de son mari. Prenez la figure de son beau-père, un patriarche cultivé qui prend l'orpheline sous son aile protectrice mais qui hélas se révèle tristement animé par de bien vils motifs... jusqu'à une scène splendide qui l'exonère de ses pêchés. Prenez l'ultime pirouette de "L'Amour des hommes" qui voudrait exalter l'irréductible liberté d'Amel. Elle manque de crédibilité et fait tourner court la seule histoire d'amour du film.
Je m attendais a un film avec beaucoup plus d'érotisme, de nus, de provocation. Le film parle d'humanité et me semble très réussi là dessus. Tôt dans le film, saïd raconte une histoire de son enfance. La fille du métayer qui a le bac et veux faire médecine. Cette histoire m a beaucoup plu car sa moralité finale est assez souple. Elle incite plus à réfléchir que réellement à proposer une solution sur une situation, elle propose une alternative à laquelle je n'avais pas pensé. Pour moi,
Un film qui ne tombe pas de la facilité. Une actrice qui joue vraie, Qui laisse voir ce qu’est le désir chez une femme, désir d’Etre par elle même. Les Émotions se lisent sur son visage tout au long du film.