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Nico H.
17 abonnés
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2,5
Publiée le 21 décembre 2018
On sent que Paul Dano a mis beaucoup de lui dans ce récit, mais bizarrement on reste en dehors de cette histoire intime, la faute à une écriture trop digérée et trop propre. Attention, le film est visuellement très beau, très travaillé, mais ce que je reproche c'est au final que l'histoire est vue au travers des yeux d'un ado de 14 ans, mais qu'on ne partage pas vraiment son intimité à lui et ses questionnements, et qu'aucune émotion n'en ressort. Reste donc cependant un beau travail de réalisation et une écriture singulière qui plaira à certains et crée quand même une atmosphère originale est intéressante.
Une bonne famille américaine des sixties’ se décompose peu à peu devant l’humeur sociale du papa qui abandonne le foyer à une femme prête alors à retrouver pleinement sa liberté. Au milieu un gamin qui ne comprend pas l’état d’esprit de ses parents et assiste médusé et impuissant à la lente désagrégation de la cellule familiale, abandonnée à son tour par sa mère spoiler: pour un autre homme . En 1960, l’histoire prend certainement une autre dimension qu’en ce début de XXI ème siècle, mais ce qui gêne ce n’est pas le fond, mais la manière de le rapporter. La mise en scène uniforme et plate se coule dans un récit trop linéaire pour emporter l’adhésion et convaincre Jake Gyllenhaal de jouer autre chose que cet ectoplasme, évaporé, ailleurs, peu intéressé par le sujet semble-t-il Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Les images et la réalisation sont magnifiques, le casting est 5 étoiles, mais qu’est-ce que c’est chiant ! Quelques moments d’émotion, avec un retour du père qui est vraiment bon, mais la relation mère/fils est trop mise en avant, et le manque de sentiment ou de rébellion du fils faut qu’on s’ennuie assez.
LE BRASIER. Les cendres se consument doucement On peut sombrer dans le regret au lieu d'améliorer le présent. Paul Dano dresse un état des lieux sans mouvement. Optimiste, son incendie brûle hors saison.
J'étais presque conquis d'avance : bande-annonce prometteuse, le talentueux Paul Dano passant pour la première fois derrière la caméra, un sujet sensible, l'ambiance si particulière des 60's... Et dans un premier temps, mes bonnes dispositions se sont plutôt confirmées. L'apprenti réalisateur sait trouver le ton juste, prenant le temps de nous présenter chacun des personnages, les situations faisant apparaître rapidement ce cadre de vie avec sensibilité. Malheureusement, Dano essaie tellement d'être sobre, subtil, élégant que cela devient vite un problème. À partir du moment où spoiler: le père disparaît (provisoirement) du récit , l'intérêt diminue fortement. J'ai beau comprendre où « Wildlife » veut en venir, cela devient franchement statique, n'évoluant quasiment plus niveau scénario et très peu dans l'évolution des protagonistes. Le comportement de la mère, spoiler: changeant presque du tout au tout dès le départ de son mari , n'est pas très crédible. J'ai eu beaucoup de mal à y croire de façon générale, les aspects qui auraient pu être intéressants restant trop secondaires (la relation entre Joe et Ruth, principalement). C'est lent, vraiment, vraiment lent, donnant presque l'impression que l'acteur de « Little Miss Sunshine » a raconté tout ce qu'il souhaitait dans la première moitié, se contentant ensuite de ressasser un mal-être, une mélancolie certes bien décrits, mais sans réels enjeux. Après, tout n'est pas à jeter non plus, malgré l'état quasi-léthargique dans lequel j'étais plongé. Dano soigne ses plans, sait utiliser la lumière, et même si cela n'apporte pas grand-chose à l'intrigue, les années 60 restent notamment l'occasion d'un très joli travail sur les robes de l'héroïne. De plus, sommes-nous gré au scénario de nous offrir un personnage secondaire spoiler: loin des odieuses caricatures habituelles pour incarner l'élément perturbateur (principal) dans la vie du couple . Enfin, côté interprétation, bien que son rôle ne m'ait pas trop plu, Carey Mulligan livre une jolie prestation, tout comme le jeune Ed Oxenbould, mais la vraie surprise vient surtout de Jake Gyllenhaal dans un registre inhabituel où il excelle de sobriété, de retenue. Il n'y a malheureusement guère que dans les dernières minutes où j'ai retrouvé un peu d'intérêt pour chacun, ce dénouement aussi spoiler: amer qu'apaisé étant très bien vu. N'empêche, « Wildlife » a été loin de me raconter la belle histoire à laquelle j'aspirais, l'émotion recherchée étant quasiment absente de bout en bout. Pour ses débuts, Paul Dano n'a pas fait dans la facilité. Mais au final, je me suis souvent ennuyé. Et ça, je ne peux pas vraiment le pardonner. Déception...
Paul Dano a tenu des rôles forts dans des films mémorables . Il est surprenant, pour sa première réalisation, qu’il choisisse une histoire intime issue de sa jeunesse, dans une réalisation sans inspiration ni rythme. En règle générale, un primo réalisateur choisit toujours un sujet fort pour marquer les esprits dès le départ. Ce n’est pas parce que ce film a été présenté au festival de Cannes qu’il mérite toute notre attention.
Avec "Wildlife – Une saison ardente", le comédien américain Paul Dano se lance dans la réalisation en adaptant « Une saison ardente », un roman de Richard Ford publié en 1990. Intéressé par le sujet de la famille, il a trouvé dans ce livre deux caractéristiques qui, pour lui, symbolisent ce sujet : l’amour et les turbulences. C’est avec sa compagne Zoe Kazan qu’il a écrit le scénario de ce film, présenté cette année en ouverture de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes. D’une facture très (trop ?) classique, le premier film réalisé par Paul Dano s’avère plutôt décevant, le sujet traité, la déliquescence d’un couple, ayant déjà fait l’objet d’œuvres autrement plus fortes. On retient surtout de Wildlife – Une saison ardente, le rôle important joué par le fils du couple, témoin impuissant de leur naufrage.
C’est incroyable comme un film peut nous surprendre à la dernière minute. Oui pendant plus d’une heure on est face à ce qu’on craignait: A savoir, un drame contemplatif pour une histoire horizontale. Cette histoire nous raconte in fine à travers les yeux de Joe, la plus touchante des histoires : un fils qui aime, un fils qui garde espoir.
Dans les années 60, au Montana, Joe, 14 ans, assiste à la séparation de ses parents.
Paul Dano fixe sa caméra sur son jeune héros, pris en otage par sa mère (Carey Mulligan, parfaite). Traité comme un adulte que l'on prend à témoin, Joe (Ed Osenbould, excellent également) semble le seul être équilibré de ce trio.
La réalisation simple présente une belle reconstitution des années 60. Ed Osenbould capte notre attention. Le caractère particulier de son personnage charme. Il s'affiche d'emblée comme le réel intérêt du film et très vite le seul. Car l'histoire qui adopte un rythme lent et un style compassé ne passionne pas.
Un film honnête auquel il manque ce "petit je ne sais quoi" qui en aurait fait un bon film.
Belles images, belle réalisation, le jeune acteur est formidable, par contre le personnage de la mère est totalement raté. L’actrice surjoue, tombe dans la caricature et n’arrive tout simplement pas à nous faire comprendre le pourquoi de ses agissements.
Chronique touchante d'un couple en crise vu par les yeux d'un enfant dans les années 60 aux États-Unis. Un film soigné et délicat à l'interprétation sobre mais au final rien de transcendant, on attend l'étincelle qui n'arrive jamais.
une chronique familiale, au cœur des années 60, vue par le regard d'un adolescent. outre une réflexion sur le couple, c'est aussi l'émancipation de la femme qui est effleurée et finalement le plus adulte de ce récit est bien l'enfant, interprété en toute retenue par E. Oxenbould. quel dommage que ce drame soit si terne et ne propose pas l'intensité émotionnelle souhaitée!
On sait d'emblée la teneur du film, on sait d'avance que le film va jouer sur l'émotion et les évolutions des personnages. C'est donc clairement un film lent, conventionnel et sobre.
Rien d'époustouflant côté histoire, où on suit le déchirement d'une famille, chacun cherchant à trouver sa place. Si par moment, on est captivé par les choix tendancieux des personnages, ce plaisir est vite rattrapé par l'ennui. On se retrouve donc avec des scènes horriblement longues, caméra fixe, sans dialogue. La beauté de l'image ? Bof, je dirai que ce silence se veut être énonciateur d'une action grave, mais ça prend moyennement.
Le film se retrouve finalement tiraillé, comme l'histoire, incapable d'être constant. Le point de vue s'axe sur cet enfant vivant cette séparation, ce qui est intéressant, mais également lourd. Tiraillé je disais...
Bon, voir inspirant par moment, Wildlife peut également être foncièrement chiant. Finalement, pour les amateurs de drames, d'histoires d'amour, vous allez apprécier ce film. Pour ceux qui souhaitent voir un divertissement, sortant du côté biographie pompeux comme si c'était notre avenir, gagnez du temps et évitez celui-ci.