Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 20 octobre 2019
Une réalisation moyenne pour cette mise en scène, l’intrigue suit ces acteurs et actrices ainsi de même. Ce scénario peu passionnant pour raconter ces vieux drames. Après que les feux de forêt qui s’embrasent, la participation volontaire des pompistes amateurs rémunérés, la vie familiale ne s’affecte pas de grande conséquence pour la suite des événements.
L’incandescence ardente saisonnière d'une flamme allumée volontairement sous l’impulsivité soupçonneuse, un acte criminel laissé tomber pour faute de poursuite, une formalité. Ce regard d’adolescent creuse la tête de questionnement dans ce genre de cinéma mou, accroché au bout du cadre conventionnel de photo cliché roman collé à l’affiche finale, une mère, un père et fils tous liés.
film sans intérêt ! scénario bâclé créé à la va vite qui ne dessert pas les acteurs. De plus Jake n'apparaît que 10 minutes dans le film se qui est une grande déception ! 2/5
Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, sorti en 2018, Paul Dano décrit la déchirure d’un couple américain (Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal) au cours des années 1960. Si ce thème est fréquent au cinéma, la séparation est ici abordée à travers le regard de leur fils âgé de 14 ans. Cet angle d’analyse crée une distanciation compassionnelle tant l’adolescent semble perdu face à cette situation. Ainsi, à l’exception de quelques réflexions sur l’émancipation de la femme, le spectateur n’est jamais emporté par ce conflit. Bref, une chronique familiale assez fade qui ne propage aucune véritable émotion.
Cette adaptation d’un roman de Richard Ford est un peu scolaire et littéraire. Si on apprécie cette littérature américaine assez prévisible issue de l’école du Montana, ce qui n’est pas mon cas (un couple se défait dans une petite ville du Montana, sous le regard triste de leur fils adolescent), le film peut plaire malgré sa lenteur, d’autant que les acteurs sont épatants, tout particulièrement Carrey Mulligan, que l’on aimerait voir plus souvent.
Que fait cet ado passif au milieu de ses parents qui se déchirent mollement ? L'intrigue ténue est basée sur le récit d'une séparation banale. Que de longueurs, jamais le film ne décolle. Je mets une étoile pour l'image, une autre pour le jeu des acteurs pourtant sous employés.
Un film intéressant mais mineur, dans la mouvance de la majorité des productions indépendantes US. Logique car son tout frais réalisateur mais expérimenté acteur, Paul Dano, compte parmi les étendards de ce cinéma petit budget se démarquant des fastes hollywoodiens pour mieux enchanter (Little miss sunshine, Youth, Swiss army man) ou dénoncer (Fast food nation, Looper). Allait-il davantage réussir à creuser le sillon en passant de l'autre côté de la caméra ? Du thème d'une famille en voie de déchirement à l'ancrage du récit dans ces années 1960 marquant un tournant en passant par le choix du point de vue adolescent naïf, tout est pertinent dans la narration de cette tranche de vie intime et universelle à la fois. On nous décrit habilement la perte du leadership « naturel » de l'homme dans le couple, la volonté d'émancipation de l'épouse délaissée et les voies hasardeuses qu'elle aura tendance à emprunter. La mise en scène semble s'effacer derrière l'écriture, réussit à créer une profonde empathie pour les personnages, évitant que l'on se place en faveur d'un seul d'entre eux. Quelques plans sont allongés pour les rendre poignants ou malaisants, nous embarquent émotionnellement pour transcender une histoire simple. Sur le fond il s'agit d'un de ces nombreux films ne nécessitant pas d'être vu en salles obscures, seulement le témoignage attendrissant d'un traumatisme ordinaire. Et ce savoir-faire tient bel et bien de l'art !
Le film m a fait voyager dans le temps, mais l histoire en elle même n’a pas réellement d intérêt à mon goût. Je ne recommande pas spécialement ce film.
Le film américain indé habituel. On a déjà vu cette mise en scène des dizaines de fois. Ce jeu faussement sobre et mesuré. Ces décors à la Hopper. Le Montana reste très cinégénique, tout comme Carey M et Jake G parfaitement vêtus. L'adolescent est émouvant, la fin dans l'atelier photo aussi. Cela fait peu