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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 janvier 2019
L’Amérique moyenne des années 1960 et l’atmosphère du Montana rural inspirent au cinéaste des couleurs et des cadrages délicats, d’inspiration picturale. Le goût pour la reconstitution est manifeste – il avait été question de transposer l’action au début du XXe siècle. Une douceur paradoxale baigne la violence des événements, le départ du père, les disputes, le drame vécu par le fils, témoin impuissant et interrogateur de la séparation de ses parents. Le jeune adolescent est très touchant en spectateur frontal de la nouvelle vie de sa mère, qui n’hésite pas à l’emmener diner chez son amant. Jeannette est à la fois désireuse de bien faire et totalement dépassée, magnifiquement interprétée par Carey Mulligan, dans un rôle qui marquera sa carrière. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/12/28/wildlife-une-saison-ardente/)
Joe, 14 ans, se retrouve coincé entre un père instable professionnellement et une mère cherchant un sens à sa vie. Carrey Mulligan et Jake Gyllenhal interprètent magnifiquement ce couple qui s'éloigne peu à peu au détriment de cet ado devenu l'homme de la maison quand son père s'en va combattre les incendies. Cette chronique familiale est touchante même si elle manque un peu de piment et Paul Dano dresse un portrait subtil des sixties aux Etats-Unis. Pour un premier film, le réalisateur livre une œuvre sobre et efficace qui laisse augurer d'une grande carrière.
Dans l’Amérique des sans grades des 60’s, un adolescent voit le couple de ses parents se disloquer et se dissoudre sans qu’il ne puisse ni rien tenter ni rien changer. Jamais dans le larmoyant, cette adaptation d’un roman de Richard Ford est un mélodrame classique mélancolique. Paul Dano pour son premier film livre un honnête film sans éclat mais soigné et rigoureux ; troublant d’avoir un jeune acteur lui ressemblant tellement pour jouer le rôle principal. Y-a-t-il un fond auto biographique dans ce film ? L’anxiété du jeune Ed Oxenbould est palpable sur chaque plan ; anxiété doublée d’une telle maturité dont ses parents semblent dépourvus. Carey Mulligan est toujours aussi émouvante en femme désespérée et son partenaire Jake Gyllanhaal tient bien sa barque comme mari défaillant. Un film d’acteurs et de directeur d’acteurs, car pour le fond, on a déjà vu souvent et souvent bien mieux sur le sujet. Le roman de Ford ne s’attarde apparemment pas sur la psychologie des personnages pour mieux cerner l’ambiance et les changements que commencent à subir les structures familiales à cette époque. Là, çà donne des ellipses rapides avec des changements brutaux dans les attitudes et le positionnement des personnages quelque fois désarçonnant. La fin aussi est attendue dès la moitié du film. Au-delà du portrait d’une famille disloquée, Dano dresse le portrait d’un photographe naissant résolu à réaliser ses désirs à travers son art plutôt que de changer le monde. Ainsi la prise de vue finale annoncée jusque dans l’affiche du film clora un film bien léché mais sans envolée… attendons son second film. tout-un-cinema.blogspot.fr
Sur un sujet pas forcément très engageant, une famille qui se délite par petits morceaux, Paul Dano réussit à faire un film tout en petites touches, un film élégant là où beaucoup sortiraient la grosse artillerie. Les acteurs, la photo, les costumes, la mise en scène sont tout autant à la hauteur. À voir.
Que fait cet ado passif au milieu de ses parents qui se déchirent mollement ? L'intrigue ténue est basée sur le récit d'une séparation banale. Que de longueurs, jamais le film ne décolle. Je mets une étoile pour l'image, une autre pour le jeu des acteurs pourtant sous employés.
A part un coup de mou en milieu de film, poussant Carey Mulligan à surjouer temporairement son personnage, ce premier film de Paul Dano est globalement très abouti à travers une narration et des personnages subtils.
Etat du Montana, 1960. La famille Brinson, fraichement arrivé dans une petite ville perdue au milieu d’une immensité, va devoir faire face au chômage pour le père, à l’ennui pour la mère. Leur fils, Joe (Ed Oxenbould), élève studieux et sérieux de 14 ans va assister à la déliquescence du couple. Sans arrêt pris à témoin, il va être l’observateur d’une part de la dérive de sa mère Jeanette (excellente Carey Mulligan) et d’autre part, de la dépression, de l’éloignement puis de la colère de son père Jerry (Jake Gyllenhall, toujours impeccable).Témoin, mais invisible souvent aux yeux de ses parents, il va souvent apparaître comme le plus mature des trois personnages, les deux adultes étant tellement perdus à cet instant de leurs vies que leurs actes seront souvent insensés. Et c’est encore lui, qui voudra immortaliser une sérénité enfin revenue. Joe est vraiment le personnage central du film au milieu d’une reconstitution «American sixties » vraiment très soignée. Paul Dano signe un premier film d’une grande délicatesse qui pourrait évoquer certaines œuvres du mésestimé et oublié Robert Mulligan. On ne peut que lui souhaiter une aussi bonne filmographie.
Drame mis en scène remarquablement et doté d'un super casting. J'ai peut-être trouvé l'histoire pas assez creusée et pas assez forte en émotions. Mais cela dit, Paul Dano en réalisateur, j'en redemande !
Poignant et mélancolique, ce film nous distille avec délicatesse la solitude d’une famille et de chacun de ses membres. Il est porté par ses acteurs : Carey Mulligan est touchante, comme toujours, Ed Oxenbould qui n’a que 17 ans apporte un regard sensible et clairvoyant sur ses parents et Jake Gyllenhaal sort des rôles de super héros pour un rôle de la vraie vie. Une très belle réussite pour le premier film de Paul Dano qui a déjà fait ses preuves comme acteur avec ses deux prix, notamment dans Little Miss Sunshine.
la définition de vanilla, aucune prise de risque, des personnages fades, j'y suis allé pour carey mulligan mais force de constater qu'elle ne peut pas sauver ce film.
le film aurait pu développer tellement de choses, plus de scènes d'enseignement à la piscine ou bien le travail du gamin dans le studio de photographie et même l'incendie qui les entoure.
Wildlife propose une plongée intéressante dans l’Amérique d’après-guerre au travers du regard d’un jeune déboussolé par les difficultés de ses parents. Superbement interprété et servi par une belle réalisation de Paul Dans, le film s’écoule avec un plaisir sans cesse renouvelé. Sensible et réaliste à la fois.
Un film au traitement délicat, dont les personnages évoluent peu à peu dans une histoire banale qui pourtant nous accroche, tant elle est sensiblement racontée. Le fils est touchant de trouble devant le délitement du couple que formaient ses parents. La scène dans laquelle la mère passe, près du feu de forêt, devant les pompiers dont un est sur une civière sans qu'elle ne s'inquiète un instant de savoir si c'est son mari qui gît là est très subtile.