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annemasoeuranne
5 abonnés
88 critiques
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0,5
Publiée le 9 mai 2019
Note sévère pour ce film d’un grand ennui… la vie banale d’une famille banale des années 60 au fin fond du Montana, vraiment aucun intérêt ! Le film ne rentre jamais dans l’intimité des personnages, on survole. C’est vraiment loin de tout ce que j’attends d’un film, froideur, pas d’émotion, pas d’esthétisme photographique, bande son insipide. La scène de l’incendie, mieux développée, aurait pu apporter un peu de grandeur … et bien non, mal filmée ... La fin du film est comme le film évidemment ... en suspend.
Le récit est limpide sur la forme et délicat sur le fond. Mais certains paramètres, certains passages sont sans doute un peu trop survolés comme par exemple les boulots des parents et, surtout, le job chez le photographe pour l'ado. Le plus gênant est que le traitement du couple occulte un peu trop l'époux, absent d'une grande partie de l'histoire. Par contre on apprécie que l'ado soit hors du cliché habituel de l'ado rebelle et/ou réfractaire, il est ici un enfant touchant et d'un respect pour ses parents qui est une chose maintenant hors norme. Le film doit aussi beaucoup à des acteurs parfaitement raccord avec leur personnage respectif. Paul Dano signe une chronique familiale amère et intimiste mais non dénué de tendresse. Site : Selenie
Ce film de Paul Dano est tout simplement excellent. La façon de tourner les scènes, de tourner les expressions faciales... C’est du génie. Malgré quand même que j’aurai préféré voir un peu plus Jake Gyllenhaal car c’est le meilleur pour moi, ce film est touchant et cette histoire là fais encore partie de notre quotidien.
on s'ennuie fermement.....Je m'attendais à ce que ce film attire l'empathie et l'émotion mais il n'en ai nullement le cas..... Je me dis que finalement qui s'y retrouve ici et aujourd'hui dans cette histoire de séparation dans l'Amérique des années 60, époque où le divorce était mal vu ? Pas grand monde à mon avis.
Portrait touchant d'un jeune homme qui observe au plus près la lente dislocation du couple idéale qu'il avait de ses parents . C'est bien filmé même si ca manque de rythme avec en fond ces superbes montagnes du Montana .
Le film a des semblants hitchcockiens avec ces personnages bon chic bon genre des années 60 et spoiler: la disparition pendant plus de la moitier du film de Gyllenhaal . Le jeu d'acteur est trop personnel, autocentré, on ne comprend pas bien le changement de cap dans leur relation, et il s'alourdi sous une montagne de métaphore scénaristique. Carrey Mulligan reste tout de même envoûtante.
« Wildlife – une saison ardente » est le premier long-métrage du comédien Paul Dano. Il s'agit de l’adaptation du roman de Richard Ford. Au cœur d’une famille américaine dans les années 60, un adolescent solitaire va être le témoin de l’éclatement du mariage de ses parents. Alors que les personnages des parents joués par Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont brillamment écrits et interprétés, c’est bien grâce à celui d’Ed Owendould que le spectateur y trouvera toute l’émotion du film. En effet, le drame familial est souvent au cœur des histoires dans ce type de cinéma. Ici, le film va prendre une tournure de récit initiatique pour cet enfant qui va devoir devenir adulte face à des situations brûlantes ou glaciales. Car c’est bien le feu et la neige qui vont guider les parents dans leurs erreurs et au fils de subir sans jamais pouvoir agir. Un film juste et délicat. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un adolescent de 14 ans assiste à la rupture entre ses parents. Un scénario on ne peut simple et qui pourtant fait mouche. Le rythme lent et assumé appuie la déliquescence inexorable de cet éloignement. Les non-dits et les regards au travers de cet ado dont toute l'évolution dramaturgique déroule la lassitude sans retour possible d'un couple au bord du précipice, la lumière et le cadrage à rendre vivant un tableau du peinte Edward Hopper, en font un film intimiste et touchant.
une chronique familiale, au cœur des années 60, vue par le regard d'un adolescent. outre une réflexion sur le couple, c'est aussi l'émancipation de la femme qui est effleurée et finalement le plus adulte de ce récit est bien l'enfant, interprété en toute retenue par E. Oxenbould. quel dommage que ce drame soit si terne et ne propose pas l'intensité émotionnelle souhaitée!
Ce moment précis où tu tombes amoureux - littéralement - d'une actrice pour lequel tu avais des réserves jusqu'à présent, c'est pas tous les 4 matins. Carey Mulligan et Jack Gyllenhaal sont un couple brisé, et nous emportent - nous spectateur - dans leur intime chagrin. On ne peut s'empêcher de penser - sans pour autant s'être renseigné sur la vie de ce cinéaste néophyte - que l'enfant qui trône au milieu de ce couple n'est que sincère reflet d'un mal-être intime. Et si ce n'est vraiment pas le cas, alors ce moment précis où tu tombes amoureux - littéralement - d'une telle maîtrise de narration et à fortiori d'un réalisateur de talent, ce n'est pas non plus tous les 4 matins. Ces disputes brutales, dressées comme des coups de poings dans la conscience de ce jeune homme, sont d'une violence suffocante. Sublimé par une photo majestueuse, on est là face à une grande histoire. Paul Dano frappe très fort. *TOP 5 FILM 2018*
La première réalisation de P.Dano est une bonne surprise, comme si le très bon et inspiré acteur qu’il a été jusqu’à présent avait tiré le meilleur de sa filmographie indépendante pour la retranscrire ici. Réalisation posée, rythme calme, l’histoire se pose et saura appuyer là où ça dérange et ça fait mal. On voit les choses arriver, et elles viennent posément mais implacablement. En filmant la déconfiture d’un couple et l’impuissance d’un adolescent qu’on pousse à devenir trop rapidement un homme, c’est surtout la solitude des 3 personnages principaux que le film met en exergue et leur absence total de communication. Les silences de ce film peuvent parfois donner une impression de léthargie, mais ils sont essentiels dans l’émotion transmise par l’histoire. Le beau trio C.Mulligan-J.Gyllenhaal-E.Oxenbould dose subtilement leur jeu, à l’image de ce film à la modestie de style et son émotion sensible et difficilement retenue.
En adaptant le roman de Richard Ford, Paul Dano livre un premier film très simple, mais qui peut parler à beaucoup de monde avec l'histoire de cet adolescent qui voit ses parents se séparer lentement. Un récit au coeur d'une saison, celle des changements qui vont à jamais bouleverser la vie de cette famille. Tous ces événements sont montrés à travers les yeux de l'enfant. Il voit son père perdre confiance à la suite de la perte de son emploi et sa mère qui commence à s'épanouir sans que l'on sache si c'est par manque d'affection ou par réelle envie de vivre sa vie de femme avec l'envie de ne plus être simplement considérée comme une mère et épouse. Un ado qui passe plus de temps à observer la vie de ses parents qu'à vivre la sienne. Si Joe est au centre de l'intrigue, c'est Jeanette, incarnée par l'excellente Carey Mulligan, qui crève l'écran. L'actrice excelle dans son rôle et éclipse tous les autres personnages. En la voyant, on a envie que le point de vue change pour apprendre à le connaître davantage et ainsi avoir son ressenti qui manque cruellement à l'histoire. Son ras-le-bol et tout ce qui va avec ne fait pas d'elle une mauvaise mère. J'ai trouvé son personnage vraiment intéressant et j'aurais aimé qu'il soit plus développé. Ce qui vaut aussi pour le film en général puisque je trouve qu'il manque un peu de profondeur et surtout d'émotion. Je ne peux pas dire que j'ai été réellement touché par l'histoire même si celle-ci est intéressante. En somme, des débuts réussis pour le réalisateur qui signe un bon film qui doit beaucoup à ses acteurs.
" Assez touchant ! le film "Wildlife, une saison ardente" raconte l'histoire d'un couple en pleine crise, qui s'éloigne l'un de l'autre sous le regard impuissant de leur fils adolescent de 14 ans, Joé dans les années 60. Une belle et sobre photographie de la famille qui se brise avec l'adolescent déboussolé entre le père sombré dans la dépression pour avoir perdu son emploi et la mère excédée à l'idée de devoir supporter pour gérer toute cette situation. Par moments, ce film m'a fait penser au film "Les Noces rebelles" mais, là, il n'y a pas de disputes du couple, c'est plutôt la flamme de l'amour qui s'éteint ... il se concentre surtout sur le regard et les émotions du jeune garçon Joe qui essaie de comprendre pourquoi leurs parents ne se comprennent plus. Malgré la bonne présentation des personnages et du contexte de l'intrigue, le début du film est un peu long ... Son rythme est trop lent et trop calme que l'adolescent Joe est un personnage central mais peu expressif et trop discret pour partager ses émotions aux spectateurs ... Qu'est ce qu'il ressent, qu'est ce qu'il en pense ? On comprendra finalement ce qu'aurait voulu nous montrer le réalisateur Paul Dano. Selon lui, le regard perdu et impuissant du jeune adolescent symboliserait l'innocence, la pureté voire la naiveté qui vont aussi se briser pour passer à l'âge adulte. De même, on se rend compte qu'il est bien aussi malheureux comme leurs parents et que ces personnages malheureux selon diverses situations, n'arrivent pas à s'exprimer, de se partager et de se communiquer ... Touchant, ce film ! Dommage, c'est qu'il est trop lent, calme ... il se laisse regarder, mmmhh !"
C'est en ayant vu ce film que j'ai interprété son titre comme une ironie totale. D'une platitude qui aurait pu véhiculer un flot d'émotions, on reste sur l'histoire vue et revue d'une séparation avec juste quelques bulles de sentiment incarnées par la seule lumière du film, Ed Oxenbould. Ces années 60 préservées de folie ressemblent davantage à des années 50 où l'épuré soigné enferme la névrose des brushings propres. Je le rebaptiserais pour ma part "mourn-life, une saison en cendres".