Chronique touchante d'un couple en crise vu par les yeux d'un enfant dans les années 60 aux États-Unis. Un film soigné et délicat à l'interprétation sobre mais au final rien de transcendant, on attend l'étincelle qui n'arrive jamais.
Une réalisation moyenne pour cette mise en scène, l’intrigue suit ces acteurs et actrices ainsi de même. Ce scénario peu passionnant pour raconter ces vieux drames. Après que les feux de forêt qui s’embrasent, la participation volontaire des pompistes amateurs rémunérés, la vie familiale ne s’affecte pas de grande conséquence pour la suite des événements.
L’incandescence ardente saisonnière d'une flamme allumée volontairement sous l’impulsivité soupçonneuse, un acte criminel laissé tomber pour faute de poursuite, une formalité. Ce regard d’adolescent creuse la tête de questionnement dans ce genre de cinéma mou, accroché au bout du cadre conventionnel de photo cliché roman collé à l’affiche finale, une mère, un père et fils tous liés.
LE BRASIER. Les cendres se consument doucement On peut sombrer dans le regret au lieu d'améliorer le présent. Paul Dano dresse un état des lieux sans mouvement. Optimiste, son incendie brûle hors saison.
Un film touchant réalisé pour la première fois par Paul Dano qui est aussi co-scénariste avec sa compagne Zoé Kazan (qui a un lien de parenté avec Elia Kazan) et co-producteur avec l'une des vedette du film Jake Gyllenhaal !! Ce long métrage nous plonge dans les années 60 dans l'état du Montana en Amérique ou s'installe un couple et leur fils de 14 ans. Le père perd son travail dans le milieu du golf et décide de s'engager et s'absenter pour devenir pompier avec des risques et un salaire médiocre, la mère est femme au foyer et en cherchant du travail a un amant envers un homme riche et agé, le jeune adolescent en est témoin de la déchirure de ses parents et en souffre. J'ai bien aimé ce long métrage d'auteur bien construit et sensible. Les années 60 sont bien reconstitués avec les voitures anciennes, les maisons, les habits et quelques plans sur le paysage du Montana qui est splendide. Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont remarquables en parents sur le déclin mais les louanges reviennent au jeune Ed Oxenbould qui dégage beaucoup d'émotions dans la peau du fils qui subit. Intéressant.
film sans intérêt ! scénario bâclé créé à la va vite qui ne dessert pas les acteurs. De plus Jake n'apparaît que 10 minutes dans le film se qui est une grande déception ! 2/5
Un premier film auquel on pourra reprocher l'académisme appliqué de sa belle mise en scène. Le projet lui-même ressemble à un programme trop familier: étude de la décomposition d'un couple à travers le regard impuissant d'un adolescent, reconstitution de l'atmosphère policée des années 60, goût de la métaphore (le père est attiré par le feu, la mère apprend aux gens à se maintenir à flot, le fils tire le portrait figé d'une Amérique idéale), etc. Pour dérouler ce programme, Dano peut compter sur deux acteurs au sommet de leur art, mais s'il parvient à émouvoir, c'est surtout grâce à un scénario solide, qui repose sur un personnage d'adolescent plein d'empathie et de timidité, sorte de page blanche et support idéal pour l'identification du spectateur. J'ai aussi apprécié la temporalité resserrée, qui ne dilue pas la tension dans une ambition trop ample et universelle. Au contraire, cette tension atteint parfois des sommets et c'est dans ce registre que le film excelle, en particulier dans sa partie centrale, où Dano raconte avec beaucoup de finesse l'histoire d'un autre couple, celui que forment une mère délaissée et son fils déboussolé. Ce couple d'amour-haine émeut par sa justesse et sa cruauté, et c'est surtout pour lui qu'il faut aller voir Wildlife.
Un portrait familial très réaliste et dont le dénouement n'est pas édulcoré. Paul Dano dresse ici le portrait d'une femme/mère loin de se contenter de sa vie et qui bouleverse la vie de son fils et du père. Un bon choix d'acteurs.
J'ai vu un film... qui, tout en restant au niveau du regard d'un adolescent, aborde des sujets nouveaux pour l'époque, à savoir le divorce programmé de ses parents... Où l'on suit les pérégrinations d'un couple en déshérence et un ado en désarroi. Nous sommes ici dans l'hypersensibilité et l'angoisse d'un adolescent de voir sa famille se déliter, et de se dire que, peut-être, cela peut être de sa faute... On le sent sur les charbons ardents dans chacun de ses échanges avec ses parents. Il assiste impuissant, et fasciné, à la dislocation de sa famille, sans savoir comment réagir, quoi dire, quoi faire... Paul Dano réalise ici son 1er film avec beaucoup de tendresse et de pudeur.. Carey Mulligan et Jake Gyllenhaal sont incroyables de sensibilité, et quant au rôle principal, en somme, Ed Oxenbould, il est touchant. On le vit avec un regard parfois acide d'une vie provinciale monotone... Un très beau film...
Un film intéressant mais mineur, dans la mouvance de la majorité des productions indépendantes US. Logique car son tout frais réalisateur mais expérimenté acteur, Paul Dano, compte parmi les étendards de ce cinéma petit budget se démarquant des fastes hollywoodiens pour mieux enchanter (Little miss sunshine, Youth, Swiss army man) ou dénoncer (Fast food nation, Looper). Allait-il davantage réussir à creuser le sillon en passant de l'autre côté de la caméra ? Du thème d'une famille en voie de déchirement à l'ancrage du récit dans ces années 1960 marquant un tournant en passant par le choix du point de vue adolescent naïf, tout est pertinent dans la narration de cette tranche de vie intime et universelle à la fois. On nous décrit habilement la perte du leadership « naturel » de l'homme dans le couple, la volonté d'émancipation de l'épouse délaissée et les voies hasardeuses qu'elle aura tendance à emprunter. La mise en scène semble s'effacer derrière l'écriture, réussit à créer une profonde empathie pour les personnages, évitant que l'on se place en faveur d'un seul d'entre eux. Quelques plans sont allongés pour les rendre poignants ou malaisants, nous embarquent émotionnellement pour transcender une histoire simple. Sur le fond il s'agit d'un de ces nombreux films ne nécessitant pas d'être vu en salles obscures, seulement le témoignage attendrissant d'un traumatisme ordinaire. Et ce savoir-faire tient bel et bien de l'art !
C’est incroyable comme un film peut nous surprendre à la dernière minute. Oui pendant plus d’une heure on est face à ce qu’on craignait: A savoir, un drame contemplatif pour une histoire horizontale. Cette histoire nous raconte in fine à travers les yeux de Joe, la plus touchante des histoires : un fils qui aime, un fils qui garde espoir.
Belles images, belle réalisation, le jeune acteur est formidable, par contre le personnage de la mère est totalement raté. L’actrice surjoue, tombe dans la caricature et n’arrive tout simplement pas à nous faire comprendre le pourquoi de ses agissements.