En son temps, il y a eu la Horde sauvage qui à choqué par le côté violent, puis on a fait le même procès pour Impitoyable que l'on disait faire l'apologie de la violence, enfin, il y a eu Tarantino avec un cinéma décomplexé usant de la violence comme moyen d'expression.
Ici, on est dans une parodie de western tout en respectant le genre, avec le côté flamboyant du western, tourné presque exclusivement avec des acteurs noirs, comme Spike Lee à ses débuts, où la couleur, la musique et un certaine classe vient contraster avec la ville blanche, ou il n'y a pas un trait de couleur et où les blancs endossent des habits sombres.
Dès la première scène, la violence façon Tarantino est là, la musique aussi prend le parti de moderniser le genre, rap, soul, hip hop, chorégraphie scénique et ballet de duels sur fond de grands espaces.
Hommage au genre et en même temps vouloir s'éloigner au maximum du genre, l'histoire est assez bien amené bien que sorti de sa mis en scène et son découpage névrotique, elle reste assez conventionnelle.
Si le film n'avait pas voulu se positionner comme une satire, il aurait certainement créé plus d'intensité, plus de réalisme, mais en même temps, il n'aurait certainement pas rencontrer son public, l'objectif de son réalisateur n'aurait pas été atteint, une œuvre à part, pas inintéressante.