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    Gauguin - Voyage de Tahiti
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    Gerry O.
    Gerry O.

    23 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Ce film pourrait être un biopic convenu de plus consacré aux maîtres de la peinture, mais des ellipses opportunes dans le scénario en font une œuvre au mieux incroyablement maladroite, au pire parfaitement abjecte. Car malgré ce que pourrait laisser croire le biopic, elle ne fut pas la seule à partager la vie de l’artiste dans l’île : il y eut aussi la jeune prostituée métisse Titi, ainsi que Pau’ura et Vaeoho (toutes deux 14 ans. enfin, dernier oubli, le maître était atteint de syphilis, maladie sexuelle potentiellement mortelle, qu’il distribua généreusement à Tahiti. Dans le film, Gauguin se voit seulement diagnostiquer un méchant diabète… on en pleurerait de rire si ce n’était aussi grave.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    L'acteur principal livre une belle prestation en tant que Gauguin.
    Aussi le film est bien réalisé et soigné.
    Et les paysages sont magnifiques.
    Ce film historique m'a plu et m'a permis de m'évader un peu.
    Corinne H
    Corinne H

    34 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Beaucoup trop de mensonges dans ce film qui édulcorent cet épisode dans la vie de Gauguin. L'âge de ses maîtresses tahitiennes qui avaient 13-14 ans seulement. Et il n'avait pas du diabète mais la syphilis. Le film essaie de le faire passer pour un marginal alors qu'au fond il s'est comporté comme un colon blanc tout à fait typique.
    Étonnant qu'ne 2017 on ne parvienne toujours pas à faire un film qui n'édulcore pas notre passé colonial.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Le film raconte un épisode de la vie de Paul Gauguin : son premier séjour à Tahiti débutant en 1891, jusqu’à son rapatriement.

    Laissant femme et enfants en Europe, sans le sou, Paul Gauguin espère trouver matière à créer et de quoi vivre en Polynésie Française. Il va y rencontrer Tehura. Si sa créativité est foisonnante, il ne parviendra pas à gagner sa vie.

    Le film d’abord, met en valeur l’île de Tahiti et ses habitants. Edouard Deluc dépeint des personnes simples et aimables, juste paisibles et accueillantes. La présence française fait un peu tache. Sinon, elle a apporté religion, médecine et nouvelles modes vestimentaires.

    Paul Gauguin apparaît comme un homme déchu et pauvre, malgré le long moment de bonheur que lui a apporté Tehura. C’est incroyable à quelle point la jeune actrice ressemble aux femmes des tableaux de l’artiste.

    J’apprécie les films sages, voire académiques lorsqu’il s’agit de parler d’artistes, même des avant-gardistes, cela leur laisse humblement toute la place sur l’écran.

    Le seul reproche : le manque de couleurs. Les tableaux du peintre sont à ce point colorés et lumineux, cette lumière n’est pas rendue par l’image cinématographique. La lumière vient des désirs de l’acteur, y compris celui de peindre, et de la jeune Tehura.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    chloé V.
    chloé V.

    126 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2017
    Hypnotique. On entre dans le film Comme dans un tableau. L'image est magistrale (cesar en vue !). Le film interroge sur la solitude des artistes et de leurs sacrifices. Deluc choisit de nous montrer l'homme misérable (tant financièrement que humainement) qui se cache derrière l'artiste. Pari osé. Cassel le fascine. Un peu trop ? Parfois on se demande pourquoi avoir choisit cette période un peu creuse de la vie de l'artiste le film restera.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 septembre 2017
    Cette adaptation des carnets de Paul Gauguin Noa Noa (lettre carnet adressée à une de ses filles restée en Europe) est magnifique.
    On pense au Terrence Malik du Nouveau Monde, le travail de l'image est somptueux.
    Loin des images de cartes postales on découvre une ile de Tahiti sauvage, puissante et l'on comprend l'emprise qu'elle a pu avoir sur le peintre et sur l'homme.
    Vincent Cassel est un Paul Gauguin magistral, à la fois fragile et déterminé il porte une modernité qui ne cède rien aux clichés de l'artiste du 19eme toute barbe dehors.
    Un vraie belle surprise de cinéma.
    herve c
    herve c

    13 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Belle tranche de vie de Gauguin en Polynésie.
    où il fut choisi par TEHURA, tahitienne qui deviendra sa muse.
    Très belle prestation de Tuhei ADAMS dans ce rôle. Elle est belle et souriante, elle incarne LA polynésienne dans toute ça beauté!!

    Destin d'un homme malade, qui va devoir rentrer se soigner en métropole.
    Il reviendra terminer son oeuvre et sa vie aux marquises!!
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Après le road movie "Mariage à Mendoza" (2013), le réalisateur Edouard Deluc a pu avoir plus de liberté et d'ambition pour ce biopic sur le peintre Paul Gauguin qui se focalise sur un court pan de sa vie à Tahiti entre 1891 et 1893. Le plus décevant est qu'à la place de la peinture, de l'inspiration et sa recherche d'un eden de jouissance Edouard Deluc se contente d'une histoire d'amour homme-femme assez basique. Loin d'être déplaisant ce film est un biopic inabouti mais forcément intéressant. Dommage...
    Site : Selenie
    Johanna V.
    Johanna V.

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    [FEMINISME] [SEXISME] Hier, j'ai vu un film ou un monstre, pédophile, violeur, misogyne et syphilitique devient un grand peintre dévasté, pauvre et dont il faudrait avoir pitié.
    Hier, j'ai vu l'histoire d'une jeune fille de 13 ans, abusée, violée, contaminée, vendu et abandonnée, devenir une femme infidèle, consentante et détestable.
    Hier, je me suis détesté en regardant ces images, car même en sachant la vérité sur cette histoire, j'ai voulu détester cette femme qui n'a que trop souffert et à qui on enlève toutes chances encore une fois d'être reconnu comme victime.
    Hier, je pleurais de colère. Alors que l'histoire de l'art avance sur la vérité caché de ce personnage monstrueux qu'était Gauguin, le cinéma lui recule et pose encore une fois le doigt sur quelque chose de trop courant dans cette société : LA CULPABILISATION DES FEMMES ou même L'INVISIBILISATION DE LA SOUFFRANCE DES FEMMES (ou comme la BD de Emma "la faute des femmes").

    Gauguin à Tahiti c’était un colon, qui abusait des jeunes filles de 13 et 14 ans, dont il cachait cette forme de relation à sa fille, elle même âgé de 13 ans. Je vous cite un bout du texte de Chantal Spitz, écrivaine polynésienne :
    "«Cette jeune fille, une enfant d'environ treize ans, me charmait et m'épouvantait; que se passait-il dans son âme? et dans ce contrat si hâtivement conçu et signé j'avais la pudeur hésitante de la signature, moi presque un vieillard.» Noa noa.
    «Je vis avec 100 francs par mois, moi et ma vahine, une jeune fille de treize ans et demi.» Lettre à Monfreid, avril, 1896.
    «Il me reste à vous dire que Tahiti est toujours charmante, que ma nouvelle épouse se nomme Pahura, qu'elle a quatorze ans, qu'elle est très débauchée.» Lettre à Vallette, juillet, 1896.
    Gauguin vivant le mariage de Loti... mythe oblige... pense qu'il suffit de traverser les océans et s'installer à Tahiti pour se permettre impunément des comportements criminels réprimés par les lois de son pays car si ce n'est pas de la pédophilie c'est au moins un détournement patent de mineures. Que la vie sexuelle féminine commençât à la puberté dans un monde aux expressions humaines différentes de l'Europe ne dédouane nullement les Occidentaux qui se vautraient dans les corps du délit oublieux de la morale qu'ils exigeaient sans doute pour leurs filles restées aux pays."

    Ce film veut nous faire croire à une complicité entre la victime et son violeur. Ce film ne représente même pas l'âge réel de Tehura, masqué sous les traits d'une nouvelle actrice qui en parait bien 25. Peut être par peur d'un scandale ? Fort probable étant donné la scène de sexe au milieu de film entre les deux amants, avec une fille de 13 ans le public n'aurait pas apprécié. Autant caché la vérité.

    Ce film nous romance cette histoire atroce, voyant deux personnes s'aimant, égoïstement, séparé par deux cultures et deux manières de vie bien différente et ne cite à aucun moment la pédophilie, la syphilis ou la misogynie de ce personnage reconnu aujourd'hui dans l'histoire. Que reste-il dans ce film du vrai Gauguin ? Rien.

    Ce film est une honte pour toutes ces femmes non consentantes, utilisées pour des spectacles sexuels, offertes aux visiteurs, "confiées" par leur famille au premier colon qu'ils voient. (Source : écrits des voyageurs). Ce film est une honte qui ne défend pas la colonisation chrétienne certes, mais qui défend le sexisme, le pédophile et le violeur qu'était Gauguin, au détriment de l'histoire coloniale et de ses conséquences !

    Une question d'époque dirait vous , de culture ? Le consentement n'a ni culture, ni époque, ni continent.

    Non Monsieur Deluc, Non Monsieur Levy, même si je vous ai trouvé fort sympathique et ouvert à la discussion, vous prenez trop de liberté sur l'interprétation du livre Noa noa. Vous prenez trop de liberté sur la vie de Gauguin et continuez de déconstruire le travail de nombreux historien-nes et historien-nes de l'art durant des années au seul titre de montrer un beau film aux merveilleuses images (que je reconnais).

    Il faut qu'on arrête de propager l'image glorieuse de cet homme ! Partagez !

    Je vous invite donc à regarder cette vidéo d'une conférence d'une historienne de l'art, Lise Martinot, qui explique bien la vie, la peinture, le personnage de Gauguin, mais aussi elle analyse et cite des sources importantes pour comprendre où se situer aujourd'hui par ces nombreuses recherches et vérités : art d'histoire sur YouTube

    Je vous invite aussi à lire Chantal Splitz, écrivaine polynésienne, sur la question.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Ce film fait l'apologie d'un colon PEDOPHILE dont l'art portrait la nudité (et sexualité) de petites filles d'a peine 13ans, et ca personne n'en parle. Comment est ce que personne ne s'offusque du fait meme que les "femmes de Gauguin" dont le film parle sont toutes des gamines a peine pubères, ce qui est a peine mentionné dans le film. Meme en metropole en ces temps la, il serait allé en prison pour ce qu'ils faisait a ces filles. Et le fait de de l'ériger en artiste révolutionnaire sans parler de la face sombre et cachée de ses actes et de son art est tout simplement honteux.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Le biopic est un genre terriblement casse-gueule. Devenu terriblement conventionnel, il faut désormais une bonne dose d'originalité ("Steve Jobs", "Barbara") pour livrer une œuvre qui vaut le détour. Préférant parfois éviter la biographie qui s'étale sur toute une vie, de nombreux biopics décident de s'attarder sur une période clé de la vie du personnage principal. Pour Paul Gauguin, au cœur du film d'Edouard Deluc, il s'agit de son voyage en Polynésie française. Las de la misère et de la vie en France, le peintre part s'installer en Polynésie en espérant y retrouver une vie plus saine, proche de la nature. Là-bas, il tombe également amoureux de Tehura (13 ans dans la réalité, beaucoup plus dans le film) mais la misère et la maladie le rattrapent également dans ce Paradis... Intéressant dans les faits et dans sa façon de filmer la nature (la photo est magnifique), "Gauguin - voyage de Tahiti" a une certaine poésie, soulignée par la superbe musique de Warren Ellis. Le problème vient du scénario, mettant en scène un Gauguin foncièrement antipathique, incapable de rendre sa femme heureuse car trop égoïste pour ça. Si Vincent Cassel est excellent dans le rôle, apportant son charisme animal et sa gueule burinée à Paul Gauguin, le fait est que le film est parfois trop hermétique, trop concentré sur Gauguin quand on aurait voulu en voir plus de la Polynésie française à l'époque. Reste un film aux paysages sublimes, nous faisant découvrir le quotidien d'un peintre miséreux mais pétri de talent.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Le réalisateur prend le choix de mener son biopic de façon feutré, choix plutot rare pour ce genre, qui donne un film beau et vaporeux presque reposant mais auquel on pourra reprocher un manque d'ampleur. Le film ne s'embarrasse pas de psychologie, préférant filmer les êtres dans leurs plénitudes et leur essences. Vincent Cassel y apporte toute sa présence animale
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Une belle prestation de Vincent Cassel dans un rôle difficile retraçant la vie de Gaugin dans les îles essayant de vivre malgré la misère et la santé défaillante mais son art de peindre était plus fort que tout. Le rythme du film est un peu lent mais certainement du à l'époque retracée.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2018
    Dépaysement total ! Ça fait du bien de temps en temps de voir un film (français) comme Gauguin - Voyage de Tahiti, permettant de s'évader et d'oublier les tracas du quotidien... L'exil de Paul Gauguin en Polynésie française va lui faire vivre une expérience hors du commun, source de rencontres humaines et artistiques... Une quête intime pour cet artiste du XIXe siècle ! Au scénario, Thomas Lilti - celui qui a été acclamé par son pertinent Hippocrate - vient contribuer au premier film de Édouard Leduc. Le réalisateur y trouve le ton juste en y ajoutant une ambiance assez sauvage, rappelant la belle mais longue odyssée du long-métrage de Martin Scorsese - Silence. Leduc s'approche d'une nature puissante accompagnée d'une photographie possédant de belles images. Une musique apaisante de Warren Ellis vient s'immiscer dans le récit avec une certaine émotion au rendez-vous (surtout à la fin). Le rythme se veut lent mais on reste entièrement emporter par le voyage de cet homme qui à la fois est un combat pour lui-même mais aussi une fascination sur ce nouvel environnement qui le dévore... On est très loin des clichés habituels d'un biopic ! La performance de Vincent Cassel est à saluer ! Dans le rôle d'un peintre abîmé voulant changer de mode de vie et voulant s'inspirer de nouvelles œuvres artistiques. Cassel porte à lui seul le film, l'acteur s'est métamorphosé pour jouer Gauguin, il a une habitude évidente de se transformer physiquement, rien que pour Mesrine et même pour le rôle de la Bête dans la Belle et la Bête (sur maquillages et effets spéciaux). La jeune Tuheï Adams est d'une délicatesse et s'avère très silencieuse qu'on ne peut que l'avoir à ses côtés ! Pour terminer, Gauguin - Voyage à Tahiti est un film qui se veut original, parfois poétique porté par un très bon Vincent Cassel. Une belle ballade.
    Claudine G
    Claudine G

    207 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2017
    Dur, dur d'être un artiste. J'aime bien les " impressionnistes" mais Gauguin ne fait pas partie de mes préférés. Par contre on ne peut que lui allouer le courage, n'hésitant pas à travailler sur les docks, sur les bateaux, faisant le maximum pour Tehura (sa femme à Tahiti). Sans jamais se décourager et surtout faisant abstraction de sa maladie qui demandait des soins adaptés et qui ne faisait que s'aggraver. Il a peint 70 toiles à Tahiti (41 ont été exposées). Ce qui est commun dans l'art des artistes-peintres est qu'il faut qu'ils atteignent le paroxysme de la détresse ou celui du bonheur pour que leurs mains dévoilent leurs plus grands talents. Très bien interprété, ce film nous fait découvrir des endroits sur l'Ile magnifiques et sauvages.
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