Une étoile pour Vincent Cassel, complètement habité par son rôle, une autre pour l'esthétique et les paysages joliment filmés. Pour le reste, le film est globalement ennuyeux et passe sciemment sous silence les zones d'ombres de l'artiste.
Premier long-métrage d'Édouard Deluc, "Gauguin" aurait pu être intéressant par le point de vue choisie. L'oeuvre n'est en effet pas un biopic traditionnel mais plutôt une tranche de vie qui est racontée ; celle que le peintre passa en Polynésie à partir de 1891, marié à la jeune Téhura. Cependant pour l'originalité, on s'arrêtera là. Car bien que concentré sur cette tranche de vie, "Gauguin" n'en demeure pas moins une biographie ultra scolaire aux images léchées façon carte postale. Vincent Cassel est globalement bon. Hormis ces observations de forme, le film a déjà fait l'objet de nombreuses critiques sur le fond, portant sur la nature des relations sexuelles de l'artiste, la paternité des oeuvres, ou encore le contexte colonial ; autant d'éléments largement passés sous silence. L'ensemble est loin d'être un mauvais film, seulement on espère un prochain moins conventionnel à l'avenir.
"Gauguin - Voyage de Tahiti" est un film qui ne raconte pas grand-chose et le peu qu'il raconte il le raconte mal. On s'ennuie devant cette succession de scènes plutôt insipides qui font l'impasse sur toute la complexité et le côté sombre du personnage, comme s'il ne fallait pas prendre le risque de salir l'image du peintre maudit. Je trouve que ne pas essayer d'analyser l'esprit d'un homme marié, père de cinq enfants, qui abandonne sa famille et qui se met en ménage avec des filles de treize ans, de passer quasiment sous silence des sujets aussi prédominants et passionnants, est une chose difficilement compréhensible quand on écrit un scénario sur un tel personnage. C'est sûr, c'est beaucoup plus facile de faire des images de cartes postales et de s'attarder sur des lieus communs comme ''quand on n'a pas d'argent pour s'acheter à manger, on a faim' que d’essayer d’explorer et de mettre en image une psyché aussi complexe. Le film ne prend donc jamais de risque, ne prend position sur rien et ne donne aucun élément pour que ce soit le spectateur qui puisse se faire sa propre idée (on ne donne jamais l'âge de Tehura). Ainsi ce "Gauguin", qui n'est en rien un film détestable mais qui questionne sur son manque d'honnêteté intellectuelle, n'a aucune force, aucune consistance, et on trouvera juste un peu de satisfaction dans les magnifiques décors naturels et la très belle image.
Bonne idée que de se pencher uniquement sur un épisode de la vie de Gauguin plutôt que de se vautrer dans les tartines existentielles d'une vie que l'on veut raconter du début à la fin. Sauf que le film est désespérément mou. L'incandescence du jeu de Vincent Cassel n'y peut rien. On s'ennuie ferme après les 20 premières minutes. Comme si le réalisateur n'avait pas grand chose à dire finalement et finit par baisser les armes pour réduire son récit à une ligne académique. Ce fameux piège où les biopics se cassent presque tous la figure. Quel dommage de n'avoir rien à raconter sur les idéaux, les déceptions, les découvertes du peintre en dehors de scènes explicatives vertement expédiées. Tout ce qui a trait à sa famille est caricatural. Caricature qui guette malheureusement chacune des intentions du film, jusqu'aux acteurs dans la dernière partie.
long, fastidieux, presque pénible. di ce fut la vie du peintre, on lui préférera ses peintures, parce qu'au final, il aura abandonné femme et enfants pour quelques couleurs de son vivant. mais c'est cela, dit-on, la vie d'artiste.
Quelle déception ! Ce film ne raconte rien d'intéressant, ne parvient à aucun moment à saisir ce qui a pu unir Tehura et Gauguin, est loin de la sensualité des toiles du peintre. On ne retrouve jamais l'univers de Gauguin.
Un biopic intéressant sur la vie de Gauguin. On y suit le peintre dans son exil aux Antilles et sa rencontre avec celle qui deviendra sa muse. Tourné dans des décors magnifiques, le film est marqué par la formidable interprétation de Vincent Cassel qui incarne magnifiquement Paul Gauguin.
Je ne vais pas faire de détour je n’ai vraiment pas aimé ce film et je n’en vois pas vraiment l’intérêt. Déjà il est toujours difficile d’avoir comme personnage principal une personne aussi détestable; père et mari lamentable qui abandonne sa famille, alcoolique, le sort qu’il réserve à sa compagne et modèle à Tahiti n’est guère enviable. Il est en fait assez désagréable de passer une heure et demie avec ce personnage même si l’interprétation de Vincent Cassel est remarquable (et il est d’ailleurs la seule bonne chose que je retiendrais de ce film). Ensuite et c’est un choix que j’ai du mal à comprendre on passe complètement à côté de son art, de ce qui le motive, de ce qu’il veut faire et on a juste quelques peintures incrustées dans le générique de fin pour s’en donner une idée. La aussi il souffre de la comparaison avec des grands films sur des peintres ou la peinture, ici elle ne serait pas présente que le film serait quasi identique. Et puis dernier gros grief et pas des moindre je trouve que le film passe à côté de la culture et de la beauté naturelle de ces îles qui ne sont à mon goût jamais mises en valeur. Bref c’est raté, à l’heure où l’on débat sur le fait de séparer l’homme de l’artiste, ici on passe une heure et demie avec juste l’homme et c’est assez déplaisant .
Un rôle "habité" pour Vincent Cassel qui prouve une fois encore qu'il est un acteur immense. Mais le scénario est un peu juste et nous laisse sur notre faim. trop light.
un film ennuyeux très lent malgré l'interprétation impeccable de vincent cassel. On n'apprends pas beaucoup de chose sur l'artiste qui a fini dans la misère et la solitude.
La performance de Cassel est là, c'est certain. Mais difficile de ne pas pousser des bâillements polis devant cette histoire certes intéressante, ce portrait d'un homme rongé par ses démons autant que sa maladie. La mise en scène est très classique, et le réalisateur n'apporte pas de grande plus value par rapport à son sujet. Dommage.
Le film avait tout pour être très intéressant. Il serait Révèle moyen dans l’ensemble. Ce n’est sans doute pas à cause des acteurs et en particulier de Vincent Cassel, c’est surtout dans la réalisation que cela pêche. Il sensation de lourdeur et d’un manque de rythme flagrant. Dommage surtout pour un film qui dure 1h40.