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benoitG80
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2,5
Publiée le 22 novembre 2017
« Diane a les épaules » à partir d’un sujet d’actualité brûlant et ici d’un contexte pour le moins intéressant, n’a pas su utiliser la situation pour en faire un enjeu fort, une ligne directrice que l’on espérait au moins. Le point de départ, à savoir le choix de porter l’enfant de deux amis de la part de Diane (Clotilde Hesme, lumineuse et séduisante) et ensuite sa rencontre amoureuse avec Fabrizio augurait toute une problématique que je pensais voir décoller à un instant T, pour devenir le point névralgique de l’histoire de cette grossesse un peu particulière. Fabien Gorgeart reste sur un ton faussement léger, certes pas désagréable avec une tendance cinéma naturaliste qui en s’installant durablement finit par tourner au superficiel... Comme si le cinéaste tournait autour du pot, préférant suggérer et se contenter d’impressions, ou d’atmosphères sans vouloir affronter ce qui aurait pu devenir une véritable réflexion intéressante sur le terme de cette grossesse et toute la difficulté du don mais aussi de l’abandon de son enfant à ses amis qui eux l’attendent dans la plus grande impatience... D’autant plus que l’arrivée de Fabrizio et son amour pour Diane, méritait bien un changement dans la destinée de ce couple. Sauf que dans ce film, rien ne prend jamais d’épaisseur, de consistance... Les dialogues ne vont jamais bien loin dans leurs propos, tandis que les acteurs sont toujours dans un état de dilettante, une sorte de nonchalance qui finit par lasser, sans que l’on réussisse à s’attacher à l’un d’entre eux, sans ressentir une moindre identification à un de ces personnages dont les portraits ne sont pas assez fouillés pour nous toucher vraiment. Si l’histoire qui en résulte n’est pas désagréable en soi, j’attendais en réalité beaucoup plus de cette réalisation qui reste trop en surface, sans tirer parti d’un sujet qui avait tout pour être exploité avec plus de force et d’émotion...
Premier long métrage pour Fabien Gorgeart, cinéaste qui continue pourtant d'explorer les méandres de la parentalité. La 1ère force du film est d'offrir une histoire humainement belle et riche tout en donnant un propos neutre et sans jugement. L'autre grand point bonus est la performance merveilleuse de l'actrice Clotilde Hesme entre la jeune femme libre et inconstante et la femme qui s'assume dans son corps et assume son droit à la maternité. Par contre le personnage de Thomas (Suire) est un peu caricatural en futur papa gay hyperprotecteur. Une belle et jolie histoire, non denuée de larmes pour trop peu de sourires sans doute... Site : Selenie
Une comédie ? J'aurais plutôt dit une comédie dramatique, voire très dramatique. J'ai passé un bon moment, l'histoire se laisse suivre sans en devenir accroc non plus.
Voilà une histoire dans l'air du temps et qui s'avère pas mal. On ne s'ennuie pas et c'est l'essentiel. C'est assez intéressant et sympathique. Toutefois j'aurais bien aimé plus de punch.
Le sujet est dans l'air du temps et n'a guère été exploré au cinéma jusqu'à présent. Cela aurait pu être l'occasion de poser une multitude de questions à la société et aux acteurs de ces procréations pour autrui. Mais le parti-pris du scénario est une héroïne, Diane qui a tellement les épaules, qu'elle est quelque peu indifférente à sa grossesse. Elle fait ça pour rendre service, dans une banalité déconcertante. Résultat, puisqu'elle s'en fout, le spectateur... pareil. C'est dommage car ça aurait pu être l'occasion d'un film menant autrement et plus loin à la réflexion.
Je m'attendais à mieux, un "je ne sais quoi" qui emporterait l'ensemble vers d'autres hauteurs. C'est un film sympathique qui parle d'un thème social encore tabou (mères porteuses), mais sur un versant léger. Ce film n'en demeure pas moins assez touchant dans une seconde partie plus émouvante. Clothilde Hesme est lumineuse et emporte ce film qui, sans elle, pourrait paraître comme vain. La cause peut-être à une sensation de rester à la surface du sujet. Le point de vue est féminin, le couple homosexuel presque anecdotique (même si leurs scènes sonnent justes). C'est plus une histoire d'amour qui commence lors d'une grossesse particulière et qui doit progresser et reprendre vie à la naissance, loin justement de ce qui semble réunir ces 2 personnages attachants. On ressent bcp d'empathie pour eux et pour ce qu'ils voudraient vivre au final. La scène de l'accouchement est particulièrement représentative de l'ensemble : entre sourires et larmes. La fin conclue une vision féminine portée par la vie et le choix enfin assumé...Diane a bien les épaules! Bravo Mle Hesme qui vit son personnage et est juste RAYONNANTE.
Fabien Gorgeart a écrit Diane a les épaules, son premier long-métrage, pour Clotilde Hesme et celle-ci ne le déçoit pas, gaie comme une fleur des champs dans ce film sur la maternité et la GPA. Un peu moins de neuf mois dans la peau d'une femme qui est plutôt bien dedans, qui ne se prend pas la tête, enfin pas trop. Le réalisateur n'a rien à démontrer, pas de thèse à défendre, ce qui l'intéresse c'est le portrait moderne d'une fille encore un peu adolescente dans sa tête et qui va changer. Ou pas. La fausse légèreté du film et aussi sa totale imperméabilité aux clichés habituels de la comédie française sont ses atouts principaux avec évidemment l'abattage de son actrice principale, jamais vue jusqu'alors dans un rôle aussi épanouissant. En contrepartie, Diane a les épaules ne traite que de loin son sujet sociétal, avec une certaine nonchalance, même. Ce qui le réduit à l'état de "petit" film, hautement sympathique, mais borné par sa mise en scène trop peu imaginative et finalement frustrant par sa volonté de rester neutre et sans véritables aspérités.
Le genre de film qui au final n'a aucun interet. Pourtant le sujet de depart sur les meres porteuses pouvait etre fort ou amener un certain point de vue mais pas dans ce film. De plus , l'actrice peut etre voulu pour ce role est insupportable. Reste quand meme quelques scenes amusantes.
Sous la forme d’une comédie et porté par le talent de Clotilde Hesme, le film ne parvient pourtant pas à passer le stade de l’anecdote et ne se confronte pas à son sujet.
Pour sa première réalisation, Fabien Gorgeart propose à la jolie Clotilde Hesme un rôle plein d'entrain de mère porteuse moderne. Voilà un sujet de société actuel et à débat, la GPA fait office de point central à cette histoire au capital sympathique généreux. On apprécie la neutralité du ton proposé puisqu'il évoque sans prendre partis les différentes problématiques liées à ce type de maternité, vue surtout du côté de la mère. Évidemment on peut se douter de tout l'aspect introspectif difficile de cette expérience, et Clotilde Hesme y met toute son énergie pour un rôle taillé sur mesure, on y croit et ressent tout avec elle. Une interprétation sans faute. On pêche un peu plus côté idylle naissante qui ne prend pas vraiment et qui pourtant était là pour faire ressortir le côté "complexe" de la situation, ce n'est pas si évidemment le cas. Pas mémorable pour autant car il reste toujours dans son périmètre sans grand risque et chose marquante, j'ai presque envie de dire que c'est dommage car banaliser le propos pourrait permettre justement pour la plupart des gens d'y voir plus clair. Non ce n'est pas si simple, mais ça mérite de s'y pencher. Comme on pourrait dire un énième film sur les méandres de la maternité car oui c'est aussi beaucoup ça.
Décidément, le cinéma français de cette fin d’année ne nous offre que de beaux portraits de femme. Profitons-en ! Après Jalouse et Prendre le large, voici Diane a les épaules. La mise en scène de Fabrice Gorgeart (premier long métrage) est agréable, solide, sans tapage. Son scénario, tout aussi bien écrit, brasse quelques thèmes très actuels avec une belle sincérité et une certaine fraîcheur : solitude (encore), homo-parentalité, gestation pour autrui...Le tout sans jugement, sans pathos, sans clichés. Sa direction d’acteurs est au diapason. Il faut dire que comme ses consœurs Viard et Bonnaire, la grande (au sens propre, et bientôt au sens figuré) Clotilde Hesme tient toute l’entreprise sur ses (pourtant larges mais ici très fragiles) épaules. Elle est touchante, émouvante, drôle, énervante, nous offrant un personnage moins léger qu'il n'y parait. En deux mots : elle est juste formidable. Elle trouve donc là sans problème son meilleur rôle. A ses côtés, le très dardennien Fabrizio Rongione et le toujours impeccable Olivier Rabourdin (dans un plus petit rôle) sont aussi très biens. Voilà donc un premier film attachant et tout simple qui nous fait rire et nous émeut, bref qui nous touche au coeur. Une très belle surprise.
" diane a les epaules " est une touchante tragicomedie dans l'air du temps. En effet même si j'ai trouvé le scénario un peu lisse , j'ai trouvé sympathique ce film portant sur la pma, bien aidé par Clotilde hesme qui irradie l'écran.